Le jeu de puissance du Canadien en panne et le Wild a dépensé 200 millions ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:06 dimanche, 17 févr. 2013. 21:46Le jeu de puissance du Canadien de Montréal n'est plus productif
Après un excellent début, il en arrache à ce chapitre depuis sept matchs
Après avoir connu un début de saison explosif, le jeu de puissance du Canadien de Montréal n’est plus en mesure de produire autant depuis plusieurs rencontres.
En effet, le Tricolore qui affichait en date du 2 février, un superbe rendement de 26,83%, marquant 11 buts en 41 supériorités numériques lors de ses sept premiers matchs, n’a pas été aussi efficace depuis le 3 février, n’ayant pu faire mieux qu’une efficacité de 9,38% lors de ses sept dernières rencontres, n’ayant marqué que trois buts lors de ses 32 derniers avantages numériques.
On pourrait par contre souligner que durant cette baisse de rendement, un but a été marqué trois secondes après une pénalité, alors que le vétéran Erik Cole avait fait mouche à 11:29 de la première période, dans le gain de 2 à 1, face aux Sénateurs d’Ottawa, le 3 février, alors que Daniel Alfredsson, qui avait été pénalisé à 9:26 de ce premier vingt, pour avoir fait trébucher un joueur du CH, n’avait pas eu le temps de revenir sur le jeu.
Par contre, cette baisse d‘efficacité n’a pas été trop dommageable sur son rendement au classement, car il a été en mesure de continuer à remporter des victoires, affichant un dossier de 4–2-0–1 pour neuf points lors des sept dernières rencontres, comparativement à une fiche de 5–2-0–0 pour 10 points lors des sept premiers matchs.
Pis, lors des quatre dernières rencontres, le Canadien a un rendement de 5,56%, n’ayant réussi qu’un but en 18 avantages numériques et ce fut avec une supériorité de deux joueurs (Brian Gionta à 19:17 de la première période), dans le gain de 4 à 3, en tirs de barrage, face au Lightning de Tampa Bay, mardi dernier.
Le jeu de puissance est moins productif depuis l’arrivée de P.K. Subban
Même s’il ne faut pas pointer un joueur pour l’inertie d’une unité spéciale, il faut souligner que le CH ne semble plus aussi meurtrier depuis le retour au jeu du défenseur P.K. Subban, car affichant en date du 1er février, un rendement de 27,27% (neuf buts en 33 avantages numériques), lors des six matchs que ce dernier avait ratés en début de saison, l’équipe a une piètre efficacité de 12,50% (cinq buts en 40 avantages numériques), dans les huit matchs que Subban a disputé depuis le 2 février.
Cela fait un rendement global de 14 buts en 73 avantages numériques, une efficacité de 19,18% en 14 matchs et le CH se retrouve au 11e rang de la LNH à ce chapitre.
Une baisse généralisée dans la LNH aussi
Il faut également souligner que cette baisse du rendement sur le jeu de puissance est généralisée dans la LNH, car affichant un rendement global de près de 20,00% (19,86% avec 202 buts en 1017 avantages numériques), lors des 118 premiers matchs, on a enregistré un rendement de 17,27% lors des 92 derniers matchs, ayant eu un total de 118 buts en 683 avantages numériques.
Il affrontera les Hurricanes qui en arrachent en désavantage numérique
Le Canadien sera confronté lundi soir, aux Hurricanes de la Caroline, qui même s’ils ont un dossier de 3–0-0–0 lors de leurs trois derniers matchs, en arrachent en infériorité numérique, ayant concédé pas moins de six buts en seulement 11 infériorités numériques, une piètre efficacité de 45,45% lors de cette séquence de victoires.
Le plus drôle est que tout juste avant cette dégringolade, les Hurricanes, qui sont dirigés par l’ancien du Canadien, Kirk Muller, avaient écoulé avec succès 11 désavantages numériques, lors de leurs trois matchs précédents, où ils avaient eu une fiche de 2–0-1–0.
Dans une saison, longue ou courte, il y a des séquences positives et d’autres négatives et c’est le cas du jeu de puissance du Canadien, capable du meilleur et du pire depuis le début de la campagne.
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Malgré Zach Parise et Ryan Suter, le Wild du Minnesota en arrache
Avec 200 millions de dépenses il présente une fiche moins bonne que l’an dernier !
On dit souvent que l’argent n’achète pas tout et nous en avons une preuve évidente chez le Wild du Minnesota en ce début de saison 2012–2013.
En effet, la formation dirigée par Mike Yeo, qui a dépensé près de 200 millions de dollars pour signer l’attaquant Zach Parise et le défenseur Ryan Suter, n’a pas fait mieux que l’an dernier, bien au contraire !
Après 14 matchs, le Wild affiche un dossier de 6–6-1–1 pour 14 points et cela est inférieur à celui de l’an dernier, qui était de 8–3-2–1 pour 19 points après le même total de rencontres et le plus surprenant, il n’a réussi que 30 buts (une moyenne de 2,14 buts par match) comparativement à 33 buts, une moyenne de 2,36 filets par rencontre, la saison dernière.
Soulignons que la fiche à domicile est identique, 5–2-1–0 (11 points) en huit matchs, contre 5–2-0–1 l’an dernier, mais que c’est surtout à l’étranger que cela s’est détérioré, car le Wild a un dossier de 1–4-1–0 pour seulement trois points en six matchs, contre 3–1-1–1 pour huit points, après six matchs l’an dernier.
En défense, ce fut une dégringolade, car le Wild a déjà concédé 36 buts en 14 parties, une moyenne de 2,57 par match comparativement à seulement 26 buts concédés après 14 matchs l’an dernier, une moyenne de 1,86 par rencontre.
Le jeu de puissance s’est amélioré un peu, passant d’une moyenne de 12,50% (sept buts en 56 avantages numériques) l’an dernier, à une moyenne de 15,69%, marquant huit buts en 51 avantages numériques cette saison.
Parlant des deux joueurs qui ont obtenu des contrats de 100 millions, l’attaquant Zach Parise, qui fut utilisé durant une moyenne de 21:32 minutes par match, présente un dossier de 7–4-11 en 14 rencontres, alors que le défenseur Ryan Suter est en quête de son premier but, affichant un décevant dossier de 0–8-8 avec un différentiel de moins quatre en 14 rencontres, ayant été utilisé durant une moyenne de 27:29 minutes par rencontre.
Le Wild s’était effondré à compter du 13 décembre 2011 …
Ces deux joueurs vont possiblement faire la différence d’ici la fin du calendrier, car il ne faut oublier que l’an dernier, le Wild, qui affichait en date du 10 décembre, un dossier de 20–7-2–1 pour 43 points après ses 30 premiers matchs et qui occupait le premier rang du classement général, s’était effondré par la suite, ne pouvant faire mieux qu’un rendement de 15–29-0–8 pour seulement 38 points lors de ses 52 derniers matchs et l’effondrement avait débuté le 13 décembre 2011.
Le Wild, dont la fiche est de 2–4-0–1 lors de ses sept derniers matchs et qui a été limité à un maigre total de 11 buts lors de cette séquence, recevra la visite des Red Wings de Detroit en ce dimanche, 17 février 2013 et il aura par la suite un petit congé de trois jours avant d‘aller visiter les deux équipes de l‘Alberta, qui en arrachent, les Oilers d‘Edmonton, jeudi et les Flames de Calgary, samedi.
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