Le jeu de puissance du Canadien est devenu impuissant !

Il affiche un rendement de 1 en 19 depuis sept matchs

Après avoir connu un bon début de saison, le jeu de puissance du Canadien de Montréal est vraiment en panne sèche depuis deux semaines.

En effet, le CH qui affichait après ses 28 premiers matchs, un superbe rendement de 24,51% (25 buts en 102 avantages numériques), est tombé en panne, lui qui présente un rendement d’un seul but de ses 19 derniers avantages numériques (5,26%), lors de ses sept derniers matchs disputés depuis le 4 décembre.

Avant le but d’Alex Galchenyuk, dans ces circonstances contre les Panthers de la Floride, dimanche soir, son dernier filet à ce chapitre remontait au 2 décembre, alors que Max Pacioretty avait marqué à 16:49 de la deuxième période, durant une pénalité à Dainius Zubrus, lors d’un gain de 3–2, face aux Devils du New Jersey, au Centre Bell.

Lors de cette séquence de 1 en 19, le Tricolore a eu un total de 36:41 minutes de jeu de puissance, dont 6:41 lors du revers de 2–1, face aux Panthers, dimanche soir.

L’unité défensive a été vraiment extraordinaire depuis 11 matchs …

Si le jeu de puissance du CH en arrache, ce n’est pas le cas de son unité spéciale, car elle est vraiment superbe depuis onze rencontres.

Après avoir présenté lors de ses 24 premiers matchs, une efficacité de 83,52% (14 buts concédés en 85 infériorités numériques), cette unité a été presque parfaite, ne concédant qu’un seul but lors de ses 28 derniers désavantages, une efficacité de 96,43%, lors des 11 derniers matchs disputés depuis le 27 novembre dernier.

C’est l’illustre défenseur Jake Murzin, des Kings de Los Angeles, qui a été le seul joueur à réussir un filet dans ces circonstances face au CH durant cette superbe séquence, marquant à 8:14 de la deuxième période (durant une pénalité à Alex Galchenuyk, à 7:44), de l’écrasant gain de 6–0, au Centre Bell, mardi soir dernier et ce but s’est avéré plus ou moins important, car les Kings, qui menaient déjà 4–0 à ce moment du match, en profitaient pour se donner une avance de 5–0.

Le Tricolore a concédé un seul but en 57:06 minutes en infériorité lors de cette séquence de 28 désavantages numériques, incluant une majeure de cinq minutes, au défenseur Alexei Emelin, à 16:15 de la deuxième période, du revers de 2–1, face aux Flyers de Philadelphie, jeudi soir, au Wells Fargo Center.

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Les Jets de Winnipeg s’ennuient de l’Association de l’Est

Ils ont plus de victoires contre l’Est que contre l’Association de l’Ouest

Plus la saison avance, plus les Jets de Winnipeg regrettent d’avoir été transférés dans l’Association de l’Ouest, du moins au chapitre du rendement sur la glace.

En effet, la formation dirigée par Claude Noel, qui avait été dans l’Association de l’Est depuis son retour dans la LNH en 2011–2012 et qui a été transférée dans l’Association de l’Ouest cette saison, affiche un dossier global de 14–15-5 pour 33 points en 34 matchs, mais elle est superbe contre les formations de l’Est et pitoyable contre celles de l’Ouest.

Les Jets ont une superbe fiche de 8–3-1 pour 17 points, une moyenne de ,708 dans leurs 12 matchs disputés contre l’Est, comparativement à un piètre rendement de 6–12-4 pour seulement 16 points, une faible moyenne de ,364 lors de leurs 22 rencontres qui ont été disputées contre l’Ouest.

Ils ont un dossier de 5–2-0 en sept matchs à l’étranger contre les équipes de l’Association de l’Est et leur défense a été superbe, ne concédant que 15 buts, une moyenne de 2,14 par match, ayant alloué deux buts ou moins dans six des sept rencontres.

Les Jets, qui avaient eu une fiche de 24–21-7 (51 points) en 48 matchs (tous contre l’Association de l’Est) en 2012–2013, joueront deux rencontres en autant de jours dans ces circonstances, ce soir, face aux Blue Jackets de Columbus (qui dont 4–0-1 lors de leurs cinq derniers matchs locaux), au Nationwide Arena et mardi, face aux Sabres de Buffalo (qui sont 2–1-1 lors de leurs quatre dernières rencontres à domicile), au First Niagara Center.

Par la suite, ils vont recevoir la visite des faibles, mais surprenants Panthers de la Floride, au MTS Center, vendredi prochain.

Si les Jets (2) de Winnipeg avaient leur voyage des longs périples qui avaient lieu dans l’Association de l’Est, ils risquent d’avoir leur voyage de la puissance de la plupart des formations de l’Association de l’Ouest, d’ici la fin de la présente campagne, eux qui ont raté les séries éliminatoires dans les deux saisons depuis leur retour dans la ville du Manitoba.

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Quelle dégringolade pour l’unité spéciale des Maple Leafs de Toronto !

Elle a été pitoyable lors des 13 dernières rencontres disputées depuis le 21 novembre

Après avoir été superbe l’an dernier et respectable au début de la présente saison, l’unité spéciale des Maple Leafs de Toronto est devenue la risée dans la Ligue nationale de hockey depuis un mois !

En effet, la formation dirigée par Randy Carlyle semble avoir retrouvé la médiocrité qu’elle avait connue durant six longues saisons, de 2006–2007 à 2011–2012, car après avoir présenté une efficacité de 87,98% lors de la saison 2012–2013, terminant au deuxième rang du circuit (tout juste derrière les Sénateurs d’Ottawa, elle vient de connaître une dégringolade en règle depuis un mois.

Affichant en date du 20 novembre, un rendement respectable de 83,95% (13 buts concédés en 81 désavantages numériques) lors des 21 premiers matchs, au 11e rang de la LNH, cette unité spéciale a été tout simplement mauvaise, affichant un rendement de 64,58% (17 buts concédés en 48 infériorités numériques), lors des 13 derniers matchs (concédant au moins un but dans ces circonstances dans 11 rencontres) disputés depuis le 21 novembre dernier.

Cette baisse d’efficacité a fait en sorte que les Maple Leafs ont dégringolé au 27e rang du circuit, ayant une efficacité de 76,74%, concédant 30 buts en 129 désavantages numériques lors de leurs 34 matchs réguliers.

Pis, soulignons que leur fiche qui était de 13–7-1 dans les 21 premiers matchs, en date du 20 novembre, a subi une baisse importante depuis cette défaillance, car elle est de 4–7-2 lors des 13 derniers matchs, eux qui ont connu un superbe match samedi soir, écrasant les Blackhawks de Chicago, les champions de la Coupe Stanley, 7–3, au Centre Air Canada.

Soulignons que de se retrouver dans les bas fonds de la LNH semble une habitude pour les Maple Leafs, car l’an dernier fut l’exception à la règle, car ils ont terminé au 27e rang en 2006–2007 et 2010–2011, au 28e rang en 2011–2012 et pis, au 30e et dernier rang durant trois saisons de suite, de 2007–2008 à 2009–2010 !

Il est difficile de cultiver une médiocrité aussi prononcée durant une aussi longue période …

Les Maple Leafs visiteront les Penguins de Pittsburgh, qui ont le meilleur jeu de puissance !

S’ils veulent sortir de leur torpeur, les Maple Leafs devront éviter d’aller au banc des pénalités trop souvent, surtout qu’en ce lundi, 16 décembre 2013, ils visitent les Penguins de Pittsburgh, au CONSOL Energy Center et que la troupe de Dan Bylsma présente le meilleur jeu de puissance du circuit, affichant une efficacité de 26,72%, ayant réussi 31 buts en 116 avantages numériques lors de ses 34 premières rencontres, dont un rendement de 26,79% (3e rang) à domicile, ayant réussi 15 buts en 56 avantages en 17 rencontres.

L’UNITÉ DÉFENSIVE DES MAPLE LEAFS DE TORONTO

SAISON---PJ-DÉS-BAN-MOY.-RANG

2006–2007-82–418 — -90–78,47% (27e)

2007–2008-82–350 — -77–78,00% (30e)

2008–2009-82–308 — -78–74,68% (30e)

2009–2010-82–288 — -73–74,65% (30e)

2010–2011-82–275 — -62–77,45% (27e)

2011–2012-82–242 — -55–77,27% (28e)

2012–2013-48–157 — -19–87,98% (2e)

2013–2014-34–129 — -30–76,74% (27e)

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Après 500 matchs, les comparaisons dans la LNH

Moins de buts, moins de blanchissages et moins d’avantages numériques …

Mine de rien, on a déjà disputé 500 matchs régulier dans la LNH, soit 40,65% du long calendrier de 1230 rencontres et certaines données sautent aux yeux.

En effet, il s’est marqué 2718 buts, moyenne de 5,44, 64 blanchissages 22 tours du chapeaux, 34 tirs de pénalité (huit buts marqués) et 238 matchs décidés par un but, près de la moitié (47,60%).

L’an dernier, il y avait eu 2772 buts, une moyenne de 5,54 buts par match, 71 blanchissages 21 tours du chapeaux, 28 tirs de pénalité (sept buts marqués) et 239 matchs (47,80%) avaient été décidés par un but.

Cette baisse de 54 buts n’est pas très élevée, mais dans une ligue où on aimerait voir plus de buts marqués, c’est un gros pas en arrière sur cet objectif.

Les arbitres ont été très indulgents, car il n’y a eu que 3368 avantages numériques lors des 500 premiers matchs, une moyenne de 6,40 par rencontre, alors que l’an dernier, on avait accordé pas moins de 3479 avantages, une moyenne de 6,96 par rencontre.

LES COMPARAISONS APRÈS 500 MATCHS DANS LA LNH

SAISON---PJ--BUTS----MOY----BLA---TC---TP--AVA---BAN---EFF

2012–2013-500–2772 — (5,54) — 71 — — 21 — 28–3479 — 640 — 18,40%

2013–2014-500–2718 — (5,44) — 64 — — 22 — 34–3368 — 609 — 18,08%

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