Le jeu de puissance du Canadien est encore en panne sèche

Aucun but lors des 15 derniers avantages numériques

Après avoir connu un bon début de saison, le jeu de puissance du Canadien de Montréal est vraiment en panne sèche depuis six semaines et encore plus lors de ses derniers matchs.

En effet, le CH qui affichait après ses 28 premiers matchs, un superbe rendement de 24,51% (25 buts en 102 avantages numériques), est tombé en panne, lui qui présente un rendement de 10 buts en 59 avantages numériques, une moyenne de 10,17%, lors de ses 18 derniers matchs joués depuis le 4 décembre dernier.

Durant cette période, il avait eu un rendement de 0 en 15, lors des cinq matchs disputés du 4 au 14 décembre et après avoir repris un peu de vigueur, affichant un rendement de six buts en 30 avantages (20,00%), lors des huit rencontres jouées du 15 décembre au 2 janvier, il vient de tomber en panne à nouveau, étant 0 en 14 lors de ses quatre dernières rencontres.

Pour la présente saison, le rendement est acceptable, car le CH présente une efficacité de 19,25%, ayant réussi 31 buts en 161 avantages numériques, lors de ses 46 rencontres, ce qui le place au 10e rang du circuit, dont le rendement global est de 18,13% pour les 30 formations.

Actuellement, le Tricolore a un rendement de 0 en 14 dans ses quatre derniers matchs, mais en ajoutant le dernier avantage numérique du gain de 6–4, face aux Stars de Dallas, le 2 janvier, il se retrouve avec un 0 en 15 et son dernier but dans ces circonstances fut celui de Brendan Gallagher, à 3:30 de la troisième période de ce match, durant une pénalité à Cody Eakin et soulignons que l’attaquant Antoine Roussel avait été pénalité à 19:39 de cette troisième période et le CH n’avait pas capitalisé sur cette punition.

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Après quatre saisons de misère, le gardien Steve Mason est superbe avec les Flyers de Philadelphie

L’ex-gagnant du Trophée Calder en 2008-2009, semble avoir retrouvé son excellence

Même s’il a connu un match ordinaire, face au Lightning de Tampa Bay, samedi, c’est un beau retour à l’excellence que connaît le gardien Steve Mason avec les Flyers de Phialdelphie cette saison, lui qui n’avait pas été très bon depuis sa première campagne.

En effet, auteur d’une fiche de 33–20-7 avec une excellente moyenne de 2,29, 10 blanchissages (un sommet dans la LNH) et une efficacité de ,916 en 61 matchs lors de sa première saison en 2008–2009, dans l’uniforme des Blue Jackets de Columbus, il n’avait pas été à la hauteur et son rendement des dernières années donnait l’impression qu’il avait été un feu de paille.

Lors de la saison 2009–2010, il avait eu un rendement de 20–26-9 avec une moyenne de 3,05, cinq blanchissages et une efficacité de ,901 en 58 matchs, il avait également été une déception en 2010–2011, affichant un dossier de 24–21-7 avec une moyenne de 3,03, trois blanchissages et une efficacité de ,901 en 54 matchs et ce fut encore pire en 2011–2012, alors qu’il avait eu une fiche de 16–26-3 avec une haute moyenne de 3,39, un seul blanchissage et une piètre efficacité de ,894 en 45 rencontres.

Lors de la saison 2012–2013, il avait débuté avec un rendement de 3–6-0 avec une moyenne de 2,95 et une efficacité de ,899 en 13 matchs, mais les Blue Jackets de Columbus ont lancé la serviette dans son cas, l’échangeant aux Flyers de Philadelphie (en retour du gardien Michael Leighton et un choix de 3e ronde en 2015, le 3 avril 2013) et il a présenté un très bon dossier de 4–2-0 avec une excellente moyenne de 1,90 et une haute efficacité de ,944 en sept rencontres.

Cette année, il a un rendement de 18–11-4 avec une moyenne de 2,46, un blanchissage et une efficacité de ,918 en 34 matchs, ce qui donne l’impression qu’il a retrouvé sa confiance de la saison 2008–2009.

On sait que Mason, qui avait été le 2e choix des Blue Jackets de Columbus, le 69e au total du repêchage de 2006, est un grand gardien de 6’04’’ et de 217 livres et il est peut-être le gardien recherché par les Flyers depuis longtemps, lui qui aura 26 ans le 29 mai prochain.

Il a été excellent et régulier, même dans le désastreux début de saison de l’équipe, car c’était parce qu’il n’était pas appuyé par l’attaque qu’il avait un dossier décevant au chapitre des victoires-défaites, car lors de ses 10 premiers matchs, il n’avait reçu que 17 buts (moyenne de 1,70) en attaque des Flyers et il a reçu 81 buts lors des 24 derniers matchs, une moyenne de 3,38, ce qui est près du double d’auparavant.

La preuve est que du 2 octobre au 1er novembre, il avait un dossier de 3–7-0 avec une moyenne de 2,42 et une efficacité de ,922 et que depuis le 5 novembre, il a un dossier de 15–4-4, un blanchissage, sa moyenne de 2,47 étant légèrement supérieure à celle d’auparavant, alors que sa moyenne d’efficacité de ,917 est un peu inférieure à celle du début de saison (,922).

Un gardien, même s’il excelle, ne peut pas gagner s’il n’obtient pas un support en attaque et le rendement de Steve Mason de la présente saison en fait foi plus que jamais.

L‘avenir nous dira si Steve Mason sera le gardien qui fera oublier les beaux jours de Bernard Parent et mener les Flyers à la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1974–1975, alors que ce dernier avait été superbe, étant nommé le récipiendaire du Trophée Conn Smythe, pour avoir été le joueur par excellence dans les éliminatoires de 1973–1974 et de 1974–1975, les deux années où les Flyers ont remporté la Coupe Stanley.

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Les Coyotes de Phoenix ont toujours dominé les Jets (2) de Winnipeg-Thrashers d’Atlanta

Lors de ce 13 janvier, un premier duel entre les deux équipes en 2013-2014

On peut dire que les Coyotes de Phoenix adorent jouer contre les Jets (2) de Winnipeg-Thrashers d’Atlanta, l’équipe qui évolue maintenant dans la même ville où jouaient les anciens Jets (1) de Winnipeg, avant leur transfert à Phoenix, à la fin de la saison 1995–1996.

Les Coyotes ont une superbe fiche de 13–2-1 (0) en 16 matchs (dont trois gains en bris d’égalité) contre cette formation, un dossier de 12–1-0 (1) contre les Thrashers et de 1–1-0 (0) en deux matchs contre les Jets (2), depuis l’arrivée des Thrashers d’Atlanta dans la LNH en 1999–2000, eux qui ont été transférés à Winnipeg, à la fin de la saison 2010–2011.

Les Coyotes ont surclassés leurs adversaires 53–29 (plus 24) au chapitre des buts marqués-concédés et soulignons qu’ils ont alloué deux buts ou moins dans 13 des 16 matchs.

Pis, les deux revers ont été des blanchissages de 1–0, les deux sur la patinoire de leurs adversaires, le 23 novembre 2003, à Atlanta et le 1er décembre 2011, au MTS Center de Winnipeg, lors du premier match des Coyotes dans le domicile actuel de la formation, qui sera dirigée par Paul Maurice, lui qui remplacera Claude Noel, qui a été congédié, après la rencontre de samedi soir.

Dans les trois matchs que les Coyotes n’ont pas gagnés, il n’y a eu que quatre buts marqués, car en plus des deux revers de 1–0, il y a eu une nulle de 1–1, le 11 janvier 2004, à Phoenix.

Encore plus, les Coyotes ont un dossier quasi-parfait de 8–0-1 (0) dans les neuf matchs disputés à domicile et de 5–2-0 (0) dans les sept matchs joués sur la patinoire des Thrashers-Jets (2).

Ce match du lundi, 13 janvier 2014 est le premier entre les deux équipes cette saison et les deux autres auront lieu le 27 février, à Winnipeg, tout juste après le retour de la pause des Jeux Olympiques, alors que la seule visite des Jets (2) dans le domicile des Coyotes, le Jobing Arena, viendra le 1er avril prochain, le même jour où John Tortorella et les Rangers de New York, visiteront Alain Vigneault et les Canucks de Vancouver.

Comme journée de retrouvailles, ce jour du poisson d’avril 2014, sera celui des beaux aquariums …

LES TROIS MATCHS QUE LES COYOTES N’ONT PAS GAGNÉS

23 novembre 2003-Coyotes de Phoenix 0 à Thrashers d’Atlanta 1

(Blanchissage pour Pasi Nurminen, 21 tirs)

(But gagnant : Marc Savard, à 8:26 de la deuxième période)

11 janvier 2004-Thrashers d’Atlanta 1 à Coyotes de Phoenix 1 (pro.)

1er décembre 2011-Coyotes de Phoenix 0 à Jets (2) de Winnipeg 1

(Blanchissage pour Ondrej Pavelec, 33 tirs)

(But gagnant : Bryan Little, à 6:53 de la première période)

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