Le jour et la nuit à Pittsburgh
Hockey vendredi, 16 mars 2007. 16:29 samedi, 14 déc. 2024. 22:02
PITTSBURGH - Les succès des Penguins ne s'expliquent pas seulement par la qualité et le talent des joueurs. A Pittsburgh, on fait valoir que le nouveau directeur général Ray Shero a un impact énorme sur l'équipe.
"C'est le jour et la nuit avec l'an dernier, dit Maxime Talbot. Shero est très professionnel, c'est un perfectionniste. Il a apporté des changements qui sont très bénéfiques."
Shero a ainsi amélioré la chambre ainsi que la pièce où les joueurs vont se détendre. Avant cette année, il régnait dans cette pièce un certain désordre. Ce n'était pas toujours très propre non plus.
"Il est allé chercher le responsable de l'équipement qui était à Tampa, raconte Talbot. On se sent maintenant chez nous lorsqu'on vient à l'aréna. On peut déjeuner, ce qui incite les joueurs à venir plus tôt. Après les entraînements, il nous arrive de traîner un peu plus longtemps. Les joueurs passent donc plus de temps ensemble, ce qui est excellent pour l'esprit d'équipe. Et lorsque l'équipe joue sur la route, on a l'impression d'être à la maison tellement notre vestiaire ressemble à celui de Pittsburgh. Il s'agit de petits détails qui ont leur importance", assure l'ancien attaquant des Olympiques de Gatineau.
Le fils de Fred Shero
Shero est le fils de feu Fred Shero, l'ancien entraîneur des Flyers de Philadelphie de l'époque des "Broad Street Bullies". Né à Hartsdale dans l'état de New York, Ray Shero a joué à l'université St-Lawrence. Il a été repêché par les Kings de Los Angeles en 1982 avant de devenir représentant de joueurs pendant sept ans. Il est ensuite passé du côté patronal, d'abord à Ottawa pendant six ans, puis à Nashville durant huit saisons, chaque fois dans le rôle de directeur général-adjoint. Les Bruins ont tenté de le convaincre de venir à Boston au cours de l'été. Il a finalement accepté le contrat de cinq ans que lui offraient les Penguins.
Un homme de famille
Michel Therrien n'avait jamais rencontré Shero avant sa nomination le 25 mai dernier. En peu de temps les deux hommes ont réussi à établir une excellente communication.
"Shero est jeune (46 ans) et il est très porté sur la communication, raconte l'entraîneur des Penguins. Nous sommes beaucoup plus proches aujourd'hui qu'on pouvait l'être il y a quelques mois. Lors des réunions, on peut tous s'exprimer librement, moi, André Savard, Chuck Fletcher (l'adjoint de Shero) ou Ed Johnston (conseiller, opérations hockey).
"L'ambiance a changé. Il a amené ça de Nashville, ajoute Therrien au sujet de son patron. Shero apporte un leadership différent en plus d'une belle énergie. Mais surtout, Shero est un gars de famille. Il a réussi à créer une ambiance très familiale dans l'équipe. Ca rapproche tout le monde. Cette année, il a invité les pères des joueurs à accompagner l'équipe à Phoenix et Dallas. Les pères ont pu vivre avec leur fils pendant une semaine. Ce fut une très belle expérience."
"C'est le jour et la nuit avec l'an dernier, dit Maxime Talbot. Shero est très professionnel, c'est un perfectionniste. Il a apporté des changements qui sont très bénéfiques."
Shero a ainsi amélioré la chambre ainsi que la pièce où les joueurs vont se détendre. Avant cette année, il régnait dans cette pièce un certain désordre. Ce n'était pas toujours très propre non plus.
"Il est allé chercher le responsable de l'équipement qui était à Tampa, raconte Talbot. On se sent maintenant chez nous lorsqu'on vient à l'aréna. On peut déjeuner, ce qui incite les joueurs à venir plus tôt. Après les entraînements, il nous arrive de traîner un peu plus longtemps. Les joueurs passent donc plus de temps ensemble, ce qui est excellent pour l'esprit d'équipe. Et lorsque l'équipe joue sur la route, on a l'impression d'être à la maison tellement notre vestiaire ressemble à celui de Pittsburgh. Il s'agit de petits détails qui ont leur importance", assure l'ancien attaquant des Olympiques de Gatineau.
Le fils de Fred Shero
Shero est le fils de feu Fred Shero, l'ancien entraîneur des Flyers de Philadelphie de l'époque des "Broad Street Bullies". Né à Hartsdale dans l'état de New York, Ray Shero a joué à l'université St-Lawrence. Il a été repêché par les Kings de Los Angeles en 1982 avant de devenir représentant de joueurs pendant sept ans. Il est ensuite passé du côté patronal, d'abord à Ottawa pendant six ans, puis à Nashville durant huit saisons, chaque fois dans le rôle de directeur général-adjoint. Les Bruins ont tenté de le convaincre de venir à Boston au cours de l'été. Il a finalement accepté le contrat de cinq ans que lui offraient les Penguins.
Un homme de famille
Michel Therrien n'avait jamais rencontré Shero avant sa nomination le 25 mai dernier. En peu de temps les deux hommes ont réussi à établir une excellente communication.
"Shero est jeune (46 ans) et il est très porté sur la communication, raconte l'entraîneur des Penguins. Nous sommes beaucoup plus proches aujourd'hui qu'on pouvait l'être il y a quelques mois. Lors des réunions, on peut tous s'exprimer librement, moi, André Savard, Chuck Fletcher (l'adjoint de Shero) ou Ed Johnston (conseiller, opérations hockey).
"L'ambiance a changé. Il a amené ça de Nashville, ajoute Therrien au sujet de son patron. Shero apporte un leadership différent en plus d'une belle énergie. Mais surtout, Shero est un gars de famille. Il a réussi à créer une ambiance très familiale dans l'équipe. Ca rapproche tout le monde. Cette année, il a invité les pères des joueurs à accompagner l'équipe à Phoenix et Dallas. Les pères ont pu vivre avec leur fils pendant une semaine. Ce fut une très belle expérience."