Le match de samedi fut à l'image du 10 mai 1979 et du 13 mai 2013

Boston menait 3 à 1 et 4 à 3 en 3e période, mais avait perdu en prolongation contre le Canadien

On peut vraiment affirmer que le match de samedi entre le Canadien de Montréal et les Bruins de Boston, au TD Garden, fut l’un des plus spectaculaires de l’histoire de la LNH et il y avait une ressemblance évidente avec celui du 10 mai 1979, entre les Bruins et le Canadien de Montréal, au Forum et aussi celui du lundi, 13 mai 2013, au TD Garden, entre les Maple Leafs de Toronto et ces mêmes Bruins.

En effet, les Bruins, qui accusaient un retard de 3–1 avec moins de 10 minutes à jouer en troisième période, ont orchestré une superbe remontée, marquant quatre buts, dont trois en seulement 5 :32 minutes (Dougie Hamilton à 10:56, Patrice Bergeron à 14:17, Reilly Smith à 16:28 et finalement Milan Lucic à 18:54 dans un filet désert) pour se sauver avec une victoire de 5–3, face au Canadien de Montréal, au TD Garden, dans le 2e match de la deuxième ronde.

Le 13 mai 2013, une remontée miraculeuse des Bruins …

Ce match nous rappelle celui du 13 mai 2013, alors que les Bruins, qui accusaient un retard de 4 à 1 au milieu de la troisième période, avaient effectué une remontée miracle pour remporter un gain de 5 à 4, en prolongation, grâce à Patrice Bergeron, qui avait réussi le but égalisateur à 19:09 de la troisième période et aussi le but victorieux à 6:05 de la première période de surtemps.

On pensait bien que lorsque Nazem Kadri avait marqué à 5:29 de la 3e période et gonflé l’avance des Maple Leafs à 4 à 1 que tout était terminé pour les Bruins, mais des buts de Nathan Horton (9:18), Milan Lucic (18:38) et Patrice Bergeron (19:09) ont fait en sorte que le match s’est rendu en prolongation et le filet de Bergeron à 6:05 a permis aux Bruins de remporter ce duel et ainsi d’atteindre la demi-finale de l’Association de l’Est, eux qui ont perdu dans la finale de la Coupe Stanley

Samedi, c’est le même Patrice Bergeron, qui a encore été opportuniste, car il a réussi le but égalisateur à 14:17 de la troisième période, son tir de loin, ayant déjoué Carey Price.

Le 10 mai 1979, un scénario semblable s’était produit entre les Bruins et le Canadien

Ce scénario ressemblait étrangement à celui du match du 10 mai 1979, un gain de 5 à 4, du Canadien de Montréal contre les Bruins de Boston, dans l’ancien Forum de Montréal.

Les deux équipe qui avaient divisé les honneurs des six premiers matchs (remportant trois victoires locales) tentaient d’atteindre la finale de la Coupe Stanley pour une troisième saison de suite, le Canadien ayant gagné les deux précédentes de 1976–1977 et 1977–1978, les deux face aux Bruins.

Lors de ce match du 10 mai 1979, les Bruins avaient pris une avance de 3 à 1 après deux périodes, alors que Rick Middleton avait marqué au milieu de la première période (10:09) et Jacques Lemaire avait créé l’égalité à 14:19 dans ce premier vingt et Wayne Cashman avait marqué deux fois lors de la deuxième période (0:27 et 16:12) et tout était permis pour les Bruins d’espérer une victoire.

Mais, la troisième période avait été très spectaculaire, car Mark Napier (6:10) et Guy Lapointe (8:16), avaient permis au Tricolore de créer l’égalité 3 à 3, mais un but de Rick Middleton, son deuxième du match et son quatrième point, à 16:01 de ce troisième vingt, avait jeté une douche d’eau froide sur les partisans du Canadien, mais le meilleur restait à venir.

Les Bruins de Boston ont écopé d’une pénalité pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire à 17:26 et un certain Guy Lafleur (qui avait préparé les deux buts de la troisième période) avait marqué le but égalisateur sur un tir frappé, qui avait surpris Gilles Gilbert à 18:46 de ce dernier vingt et la rencontre et la série allaient se décider en prolongation.

Le but de la victoire fut réalisé par Yvon Lambert, qui avait fait dévier une passe de Mario Tremblay à 9:33 de cette première prolongation et le Canadien faisait subir aux Bruins, une défaite crève-cœur et atteignait la finale de la Coupe Stanley pour une quatrième fois de suite, finale qu’il avait remportée en cinq matchs, face aux Rangers de New York.

Le Canadien avait réalisé 52 tirs sur le gardien Gilles Gilbert, qui avait été superbe, alors que Ken Dryden avait reçu 30 lancers de la part des Bruins.

Il faudra le répéter: CE N‘EST PAS FINI TANT QUE CE N‘EST PAS FINI.

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Une sorte de French Connection avec les Rangers de New York !

Derick Brassard, Benoit Pouliot et Martin St-Louis produisent en séries

Chez les Rangers de New York, ça va assez bien depuis plusieurs semaines et on note la présence de trois joueurs francophones qui semblent produire de bons résultats dans les présentes séries et on pourra commencer à les surnommer la French Connection Two !

En effet, les Derick Brassard, Benoit Pouliot et Martin St-Louis, qui se retrouvent au sein de la formation dirigée par Alain Vigneault, ont leur mot à dire dans les présentes séries, car après avoir remporté la première ronde, en sept matchs, face aux Flyers de Philadelphie, les Blue Shirts ont gagné le premier duel de la deuxième ronde, face aux Penguins de Pittsburgh, 3–2, en prolongation, vendredi soir, au CONSOL Energy Center.

Ils ont réussi un but victorieux chacun dans les cinq victoires des Rangers

Les trois joueurs francophones ont marqué des buts importants, car en huit matchs, Derick Brassard, dont la fiche est de 1–2-3 avec un différentiel de plus deux, a réussi le filet victorieux, en prolongation, face aux Penguins, vendredi soir, Benoit Pouliot, dont le dossier est de 3–3-6 avec un différentiel de plus trois, a réussi le but vainqueur dans le 7e et dernier match de la série contre les Flyers, un gain de 2–1, au Madison Square Garden, mercredi soir, alors que le vétéran Martin St-Louis, ont la fiche est de 2–4-6 avec un différentiel égal, a réussi le but vainqueur, lors du gain de 4–1, face aux Flyers, au Wells Fargo Center, lors du 3e match de la première ronde, donnant une avance de 2–1 à son équipe, après trois rencontres.

La première French Connection avait fait des ravages dans la LNH !

On se souvient que dans les années 1970, les Sabres de Buffalo et leur directeur Punch Imlach avaient réussi à réunir trois joueurs francophones sur le même trio, le centre Gilbert Perreault, l’ailier gauche Richard Martin et l’ailier droit René Robert et les trois joueurs causaient passablement de problèmes aux gardiens adverses.

Les Sabres avaient repêché Gilbert Perreault (natif de Victoriaville), au premier rang lors du repêchage de 1970, avaient choisi Richard Martin (natif de Verdun), lors de la première ronde de 1971 et obtenu René Robert (natif de Trois-Rivières), des Penguins de Pittsburgh, en retour du vétéran attaquant Eddie Shack, le 4 mars 1972.

C’est à compter de ce moment que les Sabres ont eu une ligne d’attaque qui faisait l’envie de toutes les équipes et les trois joueurs ont réussi plusieurs bonnes saisons de suite sur le plan de l’attaque.

Ce trio a été formé lors de la fin de saison 1971–1972 et jusqu’à la fin de la saison 1978–1979, car Scotty Bowman, qui avait été engagé par les Sabres comme directeur-général, avait décidé d’échanger René Robert, aux Rockies du Colorado, en retour du défenseur John Van Boxmeer, le 5 octobre 1979, mettant ainsi fin à la réunion d’une des plus célèbres lignes en attaque de l’histoire de la LNH.

Loin de vouloir comparer les trois joueurs des Rangers de New York aux trois anciens des Sabres de Buffalo, mais il n’est pas fréquent de voir trois joueurs francophones (même si Pouliot est natif d’Alfred, on Ontario) évoluer au sein d’une même équipe dans la LNH en 2014.

Il sera intéressant de voir la suite du rendement de ces trois joueurs dans les présentes séries et aussi de suivre les Rangers de New York, s‘ils réussissaient à accéder à la finale de l’Association de l’Est, et aussi de voir s‘ils seraient opposés au Canadien de Montréal …

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Jonathan Toews et Patrick Kane : deux gagnants du Trophée Conn Smythe !

Ils ont réussi les cinq buts gagnants des Blackhawks de Chicago

Après avoir été absents du jeu durant la dernière partie du calendrier régulier, les attaquants Jonathan Toews et Patrick Kane, des Blackhawks de Chicago sont vraiment tout feu tout flamme depuis le début des séries éliminatoires, eux qui semblent prendre un malin plaisir à réussir les filets victorieux de l’équipe !

En effet, Patrick Kane, qui a présenté un dossier de 29–40-69 avec un différentiel de plus sept, en 69 matchs réguliers et qui avait raté les 13 derniers matchs de la saison régulière, a un rendement de 5–3-8 avec un différentiel de plus huit lors des sept premiers matchs des présentes séries éliminatoires, ayant obtenu deux filets victorieux.

Dans le cas de Jonathan Toews, il avait raté les six derniers matchs de la saison et il avait présenté un dossier de 28–40-68 avec un superbe différentiel de plus 26 en 76 rencontres, alors qu’actuellement, il a un rendement de 3–5-8 avec un différentiel de plus cinq, lors des sept matchs éliminatoires, lui dont l’opportunisme a été de 100,00%, car ses trois buts ont été des filets gagnants !

Cela fait un rendement global de 8–8-16 avec un différentiel de plus 13 en 14 matchs et ils ont réussi les cinq filets gagnants de la formation dirigée par Joel Quenneville, dont un but chacun en prolongation.

Ils ont gagné le Trophée Conn Smythe en 2009-2010 et 2012-2013

Ces deux joueurs flamboyants et productifs sont vraiment des maîtres dans les séries de fin de saison et les Blackhawks de Chicago, qui ont gagné la Coupe Stanley en 2009–2010 et en 2012–2013, ont vu les deux joueurs remporté le Trophée Conn Smythe, Toews en 2009–2010 et Kane en 2012–2013, cet honneur étant remis au joueur par excellence des séries éliminatoires.

Soulignons que ce sont deux gardiens qui ont remporté cet honneur lors des deux autres saisons, Tim Thomas, des Bruins de Boston en 2010–2011 et Jonathan Quick, des Kings de Los Angeles, en 2011–2012.

En 2009–2010, Toews avait présenté un dossier de 7–22-29 avec un différentiel de moins un et trois filets victorieux en 22 rencontres, terminant au 2e rang des pointeurs des séries éliminatoires, un point derrière Daniel Brière, des Flyers de Philadelphie, qui avait eu un rendement superbe de 12–18-30 avec un différentiel de plus neuf en 23 matchs et qui aurait probablement été le récipiendaire de cet honneur, si son équipe avait gagné la Coupe Stanley.

En 2012–2013, Kane a eu un rendement de 9–10-19 avec un différentiel de plus sept en 23 rencontres, terminant lui aussi au 2e rang des pointeurs, huit points derrière David Krejci, des Bruins de Boston, dont la fiche a été de 9–17-26 avec un différentiel de plus 13 en 22 matchs et qui aurait lui aussi possiblement été le récipiendaire de l’honneur, si les Bruins avaient remporté la Coupe Stanley.

En 2010–2011 et 2011–2012, les Blackhawks de Chicago ont été éliminés dès le premier tour des séries éliminatoires et les deux attaquants n’avaient pas été très productifs, car Toews avait eu un rendement de 1–3-4 avec un différentiel de moins quatre en sept matchs en 2010–2011 et de 2–2-4 avec un différentiel de plus quatre, en six matchs, lors des séries de 2011–2012.

Dans le cas de Patrick Kane, il a eu un rendement de 1–5-6 avec un différentiel de moins un en sept matchs lors des séries de 2010–2011 et de 0–4-4 avec un différentiel de plus un, lors des six rencontres des éliminatoires de 2011–2012.

On peut dire que Jonathan Toews et Patrick Kane, qui ont été les choix de première ronde de l’équipe en 2006 et 2007 respectivement, ont livré la marchandise, car Toews, qui fut le troisième choix du repêchage universel en 2006 et Kane, le premier choix de l’encan de 2007, ont déjà remporté la Coupe Stanley en deux occasions et ils sont encore très jeunes, car Toews a eu 26 ans le 29 avril, alors que Kane aura 26 ans le 19 novembre prochain.

Dans le cas de Toews, dont la fiche à vie en séries éliminatoires est de 23–49-72 en 82 rencontres, il faut souligner que neuf de ses 23 filets ont été des buts gagnants, dont deux en prolongation.

On peut dire que les buts victorieux de ces deux joueurs ont été des vrais filets vainqueurs, car ils ont été réussis en prolongation, ou brisaient une égalité dans une rencontre.

Encore plus, lors du premier match de la première série contre les Blues de St. Louis, Patrick Kane avait donné une avance de 3–2 à son équipe, marquant le 3e but des Blackhawks, à 18:24 de la première période et ce but a failli s’avérer le filet vainqueur, car les Blues avaient égalé la marque 3–3, avec un but de Jaden Schwarts, à 18:15 de la 3e période, avant de triompher dans la troisième prolongation.

ÉLIMINATOIRES DE 2013-2014

LES 2 BUTS GAGNANTS DE PATRICK KANE DANS LES ÉLIMINATOIRES

23 avril 2014-St. Louis 3 à Chicago 4 (prolongation, but marqué à 11:17)

2 mai 2014-Minnesota 2 à Chicago 5, avec une égalité de 2–2 en 3e période, il a marqué le but qui brisait l’égalité, à 8:22 et le but d’assurance à 16:47, avant le filet désert de Bryan Bickell.

LES 3 BUTS GAGNANTS DE JONATHAN TOEWS DANS LES ÉLIMINATOIRES

21 avril 2014-St. Louis 0 à Chicago 2, but marqué à 4:10 de la 1ère période, le filet d’assurance a été réussi par Marcus Kruger, dans une cage déserte à 19:40 de la fin de la 3e période.

25 avril 2014-Chicago 3 à St. Louis 2 (prolongation, but marqué à 7:36)

27 avril 2014-St. Louis 1 à Chicago 5, but marqué en avantage numérique, à 0 :44 du début de la 3e période, alors que c’était l’égalité 1–1 et les Blackhawks ont marqué trois autres buts après ce filet.

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Le Wild du Minnesota n’a jamais gagné au United Center en éliminatoires

La formation dirigée par Mike Yeo a aussi concédé beaucoup de buts

Si le Wild du Minnesota veut accéder à la finale de l’Association de l’Ouest, il devra vaincre les Blackhawks de Chicago et encore plus, réussir un exploit qu’il n’a jamais réalisé : triompher sur la glace du United Center dans les séries de fin de saison.

En effet, la formation de Mike Yeo, qui a remporté sa première ronde, en sept matchs (4–3), face à l’Avalanche du Colorado et qui a subi une défaite de 5–2, sur la patinoire de la ville des vents, vendredi soir, affiche un dossier à vie de 0–4 sur la glace de ses actuels rivaux.

Pis, elle a été surclassée 17–6 (plus 11), au chapitre des buts marqués, ayant concédé cinq buts en trois occasions lors des quatre rencontres.

Les trois autres défaites sont survenues lors de la première ronde de l’an dernier, alors qu’elle s’était inclinée trois fois en trois rencontres, dont un revers de 2–1, en prolongation, le 30 avril, lors du premier match de cette série, alors que l’attaquant Bryan Bickell avait réussi le but victorieux après 16:35 de jeu dans la quatrième période.

Lors de ce match du 30 avril 2013, le Wild avait réussi le premier but de la rencontre, par Cal Clutterbuck, à 4:48 de la première période, seule foie fois où l‘équipe a eu une avance sur la glace des Blackhawks, en séries éliminatoires.

L’an dernier, le Wild avait perdu en cinq matchs contre la troupe de Joel Quenneville, qui avait remporté la Coupe Stanley par la suite.

Dans sa première série, le Wild avait été 3–0 lors de ses trois matchs à domicile et 0–3 lors des trois premiers matchs à Denver, mais il avait réussi à remporter un gain sur la glace de l’Avalanche, lors du septième et décisif match, sur un but de Nino Niederreiter, à 5:02 de la première prolongation.

Que fera-t-il en ce premier dimanche du mois de mai, sur la patinoire des Blackhawks, qui ont une fiche parfaite de 4–0 lors de leurs quatre matchs locaux lors des présentes éliminatoires, ayant été 3–0 dans les trois rencontres face aux Blues de St. Louis, lors de la première ronde ?

LES QUATRE MATCHS DU WILD DU MINNESOTA À CHICAGO EN SÉRIES ÉLIMINATOIRES

2012-2013-QUART-DE-FINALE, ASSOCIATION OUEST, CHICAGO 4 MINNESOTA 1

30 avril 2013-Minnesota 1 à Chicago 2 (pro., Bryan Bickell, 16 :35)

3 mai 2013-Minnesota 2 à Chicago 5

9 mai 2013-Minnesota 1 à Chicago 5

2013-2014-DEUXIÈME RONDE, ASSOCIATION OUEST, CHICAGO 1 MINNESOTA 0

2 mai 2014-Minnesota 2 à Chicago 5

4 mai 2014-Minnesota à Chicago

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