Le meilleur début de Tomas Plekanec, les Sharks manquent de mordant en attaque et sont excellents en désavantage
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 20:55 lundi, 11 févr. 2013. 22:36Tomas Plekanec connaît le meilleur début de saison de sa carrière
Il devance sa fiche de 2007-2008 alors qu’il avait totalisé 29 buts
Après avoir connu sa 2e pire production au chapitre des buts marqués, l’attaquant Tomas Plekanec, du Canadien de Montréal, connaît le meilleur début de saison de sa carrière, lui qui domine l’équipe avec six buts.
En effet, le centre de 30 ans affiche un dossier de 6–4-10 et un différentiel de moins trois en 11 matchs, lui dont le total de six buts est le plus élevé de toute sa carrière après ce total de rencontres, un de plus que lors de la saison 2010–2011, année où il avait totalisé 22 buts en 77 matchs.
Sa fiche de 10 points après 11 rencontres est également un sommet personnel, tout comme en 2007–2008 (3–7-10), en 2009–2010 (2–8-10) et en 2010–2011 (5–5-10).
En 2007–2008, alors qu’il avait réalisé un sommet personnel de 29 buts, il n’avait que trois buts après 11 rencontres et avait réussi son 6e filet lors de sa 21e rencontre.
L’an dernier, alors qu’il n’avait réussi que 17 buts en 81 matchs, première fois depuis 2005–2006 (9 buts en 67 matchs), qu’il n’atteignait pas le plateau des 20 filets, il totalisait quatre buts après 11 matchs et avait dû patienter jusqu’à son 27e match pour réussir son 6e filet et son 7e but était survenu lors de sa 36e rencontre.
Maintenant âgé de 30 ans, Plekanec marquera-t-il 30 buts en une saison un jour ?
Après avoir connu une production de 29 buts lors de la saison 2007–2008, on pensait que Plekanec serait un jour dans le club des marqueurs de 30 buts en une campagne, mais il faut se demander s’il atteindra ce plateau d’ici la fin de sa carrière, car il a eu 30 ans le 31 octobre dernier et la présente saison est limitée à 48 rencontres.
Le choix de 3e ronde du Canadien, le 71e au repêchage de 2001, n’a besoin que de deux autres buts pour atteindre le plateau des 150, lui dont la fiche est de 148–225-373 en 562 matchs à vie dans la LNH.
Il n’est pas un ‘homer’ car il marque plus à l’étranger qu’à domicile
On ne peut pas accuser Plekanec d'être un homer car il a réussi quatre de ses six buts à l’étranger, lui qui totalise 78 de ses 148 filets à vie sur les patinoires adverses.
Il présente un dossier à vie de 6–11-17 avec un différentiel de plus sept en 26 matchs contre le Lightning de Tampa Bay.
FICHE DE TOMAS PLEKANEC APRÈS 11 RENCONTRES
SAISON---PJ-B-A-PTS-(P/M)-PUN
2005–2006-11–1-5–6-(P 4)-2
2006–2007-11–0-2–2-(M 3)-8
2007–2008-11–3-7–10-(M 4)-4
2008–2009-11–3-6–9-(P 1)-8
2009–2010-11–2-8–10-(P 4)-4
2010–2011-11–5-5–10-(P 3)-4
2011–2012-11–4-5–9-(P 1)-6
2012–2013-11–6-4–10-(M 3)-6
*
Les Sharks de San Jose ont perdu leur mordant, surtout en attaque !
Ils ont subi quatre défaites de suite, ne marquant que cinq buts
Après avoir connu le meilleur début de saison de leur histoire, les Sharks de San Jose ne sont plus en mesure de triompher, eux dont l’attaque est devenue très silencieuse depuis le début du mois de février.
En effet, la formation dirigée par Todd McLellan, qui affichait un dossier parfait de 7–0-0–0 lors de ses sept premiers matchs, n’a pas savouré la victoire lors de ses quatre dernières rencontres (fiche de 0–2-0–2), ne marquant que cinq buts lors de cette période, en concédant 10 à leurs adversaires.
Patrick Marleau et Joe Thornton sont les deux en panne sèche …
Cette séquence qui a débuté avec le présent mois de février, a vu les Patrick Marleau et Joe Thornton, qui avaient connu des débuts sur les chapeaux de roues, sombrer dans de profondes léthargies, car ils ont une fiche plus qu’ordinaire depuis cinq rencontres.
Marleau, dont le rendement était de 9–5-14 après seulement six matchs, a été totalement neutralisé lors de ses cinq dernières rencontres (0–0-0 avec un différentiel de moins trois), marquant pour la dernière fois, le 27 janvier, dans un gain de 4 à 1, face aux Canucks de Vancouver.
Dans le cas de Joe Thornton, ce fut un scénario semblable, car auteur d’une fiche de 3–11-14, lors de ses six premiers matchs, il a été rayé de la feuille de pointage dans ses cinq derniers matchs (0–0-0 avec un différentiel égal) et son dernier but fut également réussi contre les Canucks de Vancouver, le 27 janvier dernier.
Les Sharks, qui ont eu un calendrier favorable, ayant disputé huit de leurs 11 premiers matchs à domicile, amorcent en ce lundi, un séjour de six matchs de suite en 13 jours à l’étranger, en affrontant les faibles Blue Jackets de Columbus.
S’ils veulent sortir de cette léthargie, les Sharks auront besoin de la production offensive des vétérans Marleau et Thornton, car ils sont toujours en attente du premier but de Scott Gomez (0–2-2 en huit rencontres) et aussi de Ryane Clowe, qui est 0–5-5 en 11 rencontres.
LA SÉQUENCE DE QUATRE DÉFAITES DES SHARKS DE SAN JOSE
2 février 2013-Nashville 2 à San Jose 1 (fus.)
4 février 2013-San Jose 1 à Anaheim 2
5 février 2013-Chicago 5 à San Jose 3
9 février 2013-Phoenix 1 à San Jose 0 (fus.)
*
Quel changement radical pour l’unité spéciale des Sharks de San Jose !
Elle a été parfaite dans ses 34 derniers désavantages numériques
Après avoir débuté la saison sur une mauvaise note, l’unité spéciale des Sharks de San Jose, chargée de neutraliser les adversaires durant les pénalités est tout simplement parfaite !
En effet, après avoir concédé pas moins de cinq buts en seulement 14 désavantages numériques lors des trois premiers matchs, une piètre efficacité de 64,29%, cette unité spéciale a tout simplement été parfaite depuis le 26 janvier, écoulant avec succès les 34 derniers désavantages numériques de ses opposants.
Le dernier filet concédé dans ces circonstances remonte au 24 janvier, dans un gain de 5 à 3, face aux Coyotes de Phoenix, alors que l’attaquant Antoine Vermette avait marqué à 5:01 de la troisième période vers la fin d’une pénalité imposée à Joe Thornton, à 3:09 de ce troisième vingt.
En comptabilisant tout ce temps passé en infériorité numérique, les Sharks ont maintenant disputé 56:12 minutes sans concéder aucun but à leurs adversaires dans ces circonstances, dont 1:44 en infériorité de deux joueurs.
Ils sont au 3e rang, alors que l’an dernier, ils avaient terminé au 29e rang du circuit !
Cette unité spéciale présente une fiche globale de cinq buts concédés en 48 infériorités numériques, une efficacité de 89,58%, au 3e rang de la Ligue nationale de hockey.
Cela représente un bond impressionnant, car en 2011–2012, cette unité spéciale avait été passablement généreuse, concédant 52 buts en 225 désavantages numériques, une pitoyable efficacité de 76,89%, à l’avant-dernier rang du circuit, des poussières devant les Blue Jackets de Columbus, qui avaient présenté une efficacité de 76,64%, concédant 64 buts en 274 infériorités numériques en 82 rencontres.
*