Le plafond salarial a sauvé la Ligue nationale de hockey
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:41 lundi, 8 juil. 2013. 20:38Sans plafond salarial, la faillite pour la Ligue nationale de hockey ?
En 2003-2004, les Red Wings de Detroit avaient une masse salariale de plus de 75 millions de dollars
On peut se demander où serait la Ligue nationale de hockey si le plafond salarial n’avait pas été adopté lors du conflit qui avait fait en sorte que toute la saison 2004–2005 avait été annulée sur un lock-out décrété par Gary B. Bettman.
Le plus inquiétant est que les Flyers de Philadelphie, les maîtres dépensiers du circuit depuis quelques saisons se retrouvent au-dessus du plafond salarial alors que la période officielle pour signer les joueurs autonomes a débuté lors du vendredi, 5 juillet 2013 !
En effet, en regardant d’un peu plus près ce qui se faisait lors de la saison qui avait précédé ce lock-out, les dépenses de certaines équipes très riches comme les Red Wings de Detroit, les Rangers de New York et les Flyers de Philadelphie, amenaient les autres formations moins fortunées à laisser partir leurs meilleurs joueurs pour d’autres cieux.
Pour illustrer ce fait, la masse salariale moyenne des équipes de la LNH était de 44,400,490 dollars en 2003–2004 et après le conflit de 2004–2005, elle est passée à 34,309,972 $, un baisse très importante de 22,73%, ce qui est vraiment considérable.
Par la suite, de 2005–2006 à 2011–2012, cette masse salariale est passée à 70,200,000$ en 2012–2013, mais à la suite de la signature du contrat de travail, le pourcentage des revenus ayant été revu à la baisse pour la saison 2013–2014, se situant à 64,300,000$, première baisse depuis l’implantation de ce système.
Cette baisse est reliée au fait que les joueurs ne recevront plus que 50% des revenus du circuit, alors que ce pourcentage se situait entre 54 et 57% lors de la période de 2005–2006 à 2012–2013.
Avant le plafond salarial, beaucoup d’équipes dépensaient sans se soucier des autres formations
La raison de l’implantation du plafond salarial est que certaines formations offraient des contrats mirobolants aux joueurs qui obtenaient leur autonomie et dont les équipes étaient incapables de retenir en saison de salaires trop élevés.
La preuve est que les Red Wings de Detroit avaient une masse salariale de 77,856,109$ lors de la saison 2003–2004, la plus élevée du circuit et cela était encore plus que la masse maximale de 72,300,000$ qui fut celle de 2012–2013.
Les autres équipes qui dépensaient sans compter étaient les Rangers de New York (74,488,716$ en 2003–2004), qui soulignons le, avaient tenté d’imiter les Yankees de NY, de la Ligue américaine de baseball, qui avaient réussi en signant des joueurs vedettes venant de d’autres endroits à acheter des championnats et des séries mondiales.
Les Stars de Dallas et leur propriétaire Tom Hicks ont aussi été ordinaires sur l’administration de leur formation, ayant dépensé 68,577,855$ lors de cette dernière saison avant le conflit de 2004–2005.
On peut aussi inclure les Flyers de Philadelphie, qui avaient dépensé 68,175,247$ en 2003–2004 et que ces derniers n’ont pas diminué leurs dépenses depuis les 10 dernières années, ayant signé plusieurs joueurs qui n’ont pas obtenu les résultats souhaités.
L’Avalanche du Colorado avait dépensé 63,382,458$, un peu plus que les Maple Leafs de Toronto (62,458,140) et que les Blues de St. Louis (61,675,000), qui avaient été les autres formations qui avaient dépensé plus de 60 millions lors de cette saison 2003–2004.
Le Canadien de Montréal, qui avait réussi de peine et de misère à participer aux séries éliminatoires, faisait figure de parent pauvre, n’ayant dépensé que 38,857,000$, ce qui représentait moins de la moitié de la masse salariale des Red Wings de Detroit !
Il sera intéressant de voir comment les revenus de la LNH vont se situer lors des prochaines saisons, car le hockey semble plus populaire que jamais, même si plusieurs équipes ne sont pas en mesure de réaliser des profits et que certaines autres réussissent à remplir leurs coffres durant la même période.
Suite à la ronde de signatures de tous les contrats de vendredi, 5 juillet 2013, il est désolant de constater que de plus en plus de joueurs ordinaires soient considérés comme des vedettes du circuit.
Un joueur comme Nathan Horton, qui a obtenu une entente de sept saisons de plus de 35 millions de dollars de la part des Blue Jackets de Columbus, est âgé de 28 ans et il a subi quelques sérieuses blessures depuis quatre ans et il s’avère un haut risque.
Un autre joueur qui a obtenu une sorte de gros lot est l’attaquant David Clarkson, qui malgré ses 29 ans, a paraphé une entente de sept saisons avec les Maple Leafs de Toronto, lui qui ne sera jamais un joueur dominant en attaque, étant un joueur complet, alors que les Leafs ont besoin d’un support en attaque.
Cette même équipe, qui après avoir admis son erreur dans le dossier de Mikhail Grabovski, en rachetant les quatre dernières années d’un contrat de cinq saisons octroyé une année auparavant.
On a l’impression que la plupart des équipes pensent obtenir le sauveur tant espéré qui va leur permettre de gagner la Coupe Stanley d’une manière instantanée et on sait que la plupart du temps, les formations qui remportent cet honneur font confiance à beaucoup de joueurs qui ont été développés au sein même de l’organisation et ont réussi à se forger un sentiment d’appartenance, chose rare dans le sport d’aujourd’hui.
Nous commencerons à avoir nos réponses à toutes les questions dans environ trois mois, ce qui devrait venir assez vite merci !