Le repêchage des Red Wings paie
Hockey mercredi, 31 oct. 2007. 18:16 vendredi, 13 déc. 2024. 20:31
TORONTO - La nouvelle convention collective avait pour but de ralentir les équipes les plus dépensières de la LNH, mais quelqu'un a oublié de le dire aux Red Wings de Detroit.
Plafond salarial ou pas, les Wings demeurent toujours une équipe de premier plan, comme elle l'a été au cours des deux dernières décennies. Depuis la fin du lock-out, la formation de Detroit a présenté une fiche cumulative de 118-37-22 en saison régulière, dont 10-2-1 depuis le début de la présente campagne.
"Reste que je me présente chaque jour à l'aréna avec la peur au ventre, a affirmé le directeur général des Red Wings Ken Holland. Le match de jeudi soir à Calgary m'inquiète déjà. Je vis comme ça depuis trois ans maintenant."
Et ce, malgré le fait que les Wings sont les meneurs dans l'Association de l'ouest et connaissent présentement une séquence de six victoires.
"Nous avons trouvé bien des façons de l'emporter par un but", a déclaré Holland à La Presse Canadienne, mercredi.
Pour comprendre comment les Red Wings ont réussi à demeurer une équipe gagnante depuis tout ce temps, il n'y a pas de meilleur exemple que l'homme qui occupe présentement le premier rang au classement des pointeurs de la LNH. Henrik Zetterberg a été choisi au 210e rang lors du repêchage de 1999.
Les Wings ont participé aux séries au cours des 16 dernières saisons et ils ont remporté la coupe Stanley à trois reprises pendant cette période, décrochant par ailleurs 11 titres de section. Autrement dit, ils n'ont jamais eu l'occasion de repêcher des valeurs sûres comme Joe Thornton, Dany Heatley ou Sidney Crosby. Ils n'ont jamais repêché plus haut que le 19e rang au cours des 15 dernières années - c'était en 2005, quand ils ont sélectionné Jakub Kindl.
Ils ont réussi à dénicher des diamants bruts dans les rondes inférieures, comme ce fut le cas pour Zetterberg. On peut aussi mentionner Tomas Holmstrom, choisi 257e en 1994, Pavel Datsyuk, 171e en 1998, Tomas Kopecky, 38e en 2000, Jiri Hudler, 58e en 2002, Valtteri Filppula, 95e en 2002, et Johan Franzen, 97e en 2004.
"A cause des rangs de sélection que nous avions, nous n'avons pas de très gros joueurs, a noté Holland. Nous n'avons pas profité de choix assez hâtifs pour pouvoir repêcher des joueurs qui sont à la fois gros et habiles. Ces gars-là partent rapidement. Alors il faut faire des choix, soit repêcher des petits joueurs habiles, ou encore des gros joueurs un peu moins habiles."
Zetterberg et Datsyuk, tout particulièrement, sont des joueurs étoiles qui sont passés inaperçus le jour du repêchage. Holland rend hommage à son adjoint Jim Nill, au directeur du dépistage amateur Joe McDonnell ainsi qu'au directeur du dépistage européen Hakan Anderson.
"La force de notre personnel de dépisteurs, c'est qu'ils sont ensemble depuis longtemps, a indiqué Holland. Il y a une bonne chimie."
Le dépistage professionnel est tout aussi important, toutefois. De nos jours, il faut savoir quels joueurs il vaut la peine de courtiser à titre de joueurs autonomes, ou tenter d'obtenir par la voie de transaction. La présence d'un plafond salarial fait en sorte qu'on ne peut pas réparer ses erreurs aussi facilement qu'auparavant.
"Il faut chercher un certain type de joueur, qui viendront compléter les joueurs que nous avons déjà, qui pourront bien s'insérer dans le groupe", a souligné Holland, qui a aussi rendu hommage à Scotty Bowman.
Selon lui, Bowman a contribué à créer une atmosphère gagnante qui dure encore aujourd'hui au sein de l'organisation.
"Il faut remonter à 1995, avec Scotty Bowman et Steve Yzerman, a-t-il dit. Scotty a exigé que Steve Yzerman modifie sa façon de jouer afin qu'il excelle dans les deux sens de la patinoire et Steve Yzerman a accepté de le faire. C'a donné le ton pour la suite des choses."
"Selon moi, Zetterberg est le meilleur joueur de la ligue quand on regarde l'offensive et la défensive. Chris Chelios a 45 ans et il est dans le gymnase à tous les jours. Même chose dans le cas de (Nicklas) Lidstrom. Nos jeunes joueurs s'amènent dans un environnement où... tout gravite autour de l'équipe. C'a commencé avec Scotty et Stevie."
Plafond salarial ou pas, les Wings demeurent toujours une équipe de premier plan, comme elle l'a été au cours des deux dernières décennies. Depuis la fin du lock-out, la formation de Detroit a présenté une fiche cumulative de 118-37-22 en saison régulière, dont 10-2-1 depuis le début de la présente campagne.
"Reste que je me présente chaque jour à l'aréna avec la peur au ventre, a affirmé le directeur général des Red Wings Ken Holland. Le match de jeudi soir à Calgary m'inquiète déjà. Je vis comme ça depuis trois ans maintenant."
Et ce, malgré le fait que les Wings sont les meneurs dans l'Association de l'ouest et connaissent présentement une séquence de six victoires.
"Nous avons trouvé bien des façons de l'emporter par un but", a déclaré Holland à La Presse Canadienne, mercredi.
Pour comprendre comment les Red Wings ont réussi à demeurer une équipe gagnante depuis tout ce temps, il n'y a pas de meilleur exemple que l'homme qui occupe présentement le premier rang au classement des pointeurs de la LNH. Henrik Zetterberg a été choisi au 210e rang lors du repêchage de 1999.
Les Wings ont participé aux séries au cours des 16 dernières saisons et ils ont remporté la coupe Stanley à trois reprises pendant cette période, décrochant par ailleurs 11 titres de section. Autrement dit, ils n'ont jamais eu l'occasion de repêcher des valeurs sûres comme Joe Thornton, Dany Heatley ou Sidney Crosby. Ils n'ont jamais repêché plus haut que le 19e rang au cours des 15 dernières années - c'était en 2005, quand ils ont sélectionné Jakub Kindl.
Ils ont réussi à dénicher des diamants bruts dans les rondes inférieures, comme ce fut le cas pour Zetterberg. On peut aussi mentionner Tomas Holmstrom, choisi 257e en 1994, Pavel Datsyuk, 171e en 1998, Tomas Kopecky, 38e en 2000, Jiri Hudler, 58e en 2002, Valtteri Filppula, 95e en 2002, et Johan Franzen, 97e en 2004.
"A cause des rangs de sélection que nous avions, nous n'avons pas de très gros joueurs, a noté Holland. Nous n'avons pas profité de choix assez hâtifs pour pouvoir repêcher des joueurs qui sont à la fois gros et habiles. Ces gars-là partent rapidement. Alors il faut faire des choix, soit repêcher des petits joueurs habiles, ou encore des gros joueurs un peu moins habiles."
Zetterberg et Datsyuk, tout particulièrement, sont des joueurs étoiles qui sont passés inaperçus le jour du repêchage. Holland rend hommage à son adjoint Jim Nill, au directeur du dépistage amateur Joe McDonnell ainsi qu'au directeur du dépistage européen Hakan Anderson.
"La force de notre personnel de dépisteurs, c'est qu'ils sont ensemble depuis longtemps, a indiqué Holland. Il y a une bonne chimie."
Le dépistage professionnel est tout aussi important, toutefois. De nos jours, il faut savoir quels joueurs il vaut la peine de courtiser à titre de joueurs autonomes, ou tenter d'obtenir par la voie de transaction. La présence d'un plafond salarial fait en sorte qu'on ne peut pas réparer ses erreurs aussi facilement qu'auparavant.
"Il faut chercher un certain type de joueur, qui viendront compléter les joueurs que nous avons déjà, qui pourront bien s'insérer dans le groupe", a souligné Holland, qui a aussi rendu hommage à Scotty Bowman.
Selon lui, Bowman a contribué à créer une atmosphère gagnante qui dure encore aujourd'hui au sein de l'organisation.
"Il faut remonter à 1995, avec Scotty Bowman et Steve Yzerman, a-t-il dit. Scotty a exigé que Steve Yzerman modifie sa façon de jouer afin qu'il excelle dans les deux sens de la patinoire et Steve Yzerman a accepté de le faire. C'a donné le ton pour la suite des choses."
"Selon moi, Zetterberg est le meilleur joueur de la ligue quand on regarde l'offensive et la défensive. Chris Chelios a 45 ans et il est dans le gymnase à tous les jours. Même chose dans le cas de (Nicklas) Lidstrom. Nos jeunes joueurs s'amènent dans un environnement où... tout gravite autour de l'équipe. C'a commencé avec Scotty et Stevie."