Par Renaud Lavoie - Avec un pacte de onze ans évalué à 85 M$, Vincent Lecavalier signe l'un des plus gros contrats jamais consentis à un athlète québécois, sinon canadien. Le tout sera officialisé mardi lors d'un point de presse très attendu à Tampa Bay.

"C'est demain la grosse journée, a raconté Lecavalier. J'aurai la chance de rencontrer les partisans. Je suis vraiment content."

Lecavalier aurait-il décidé de rester à Tampa si John Tortorella était encore l'entraîneur en chef du Lightning?

"J'ai quand même passé sept ou huit ans avec lui. Je dirais que les trois ou quatre premières années ont été difficiles, mais l'année passée, on avait quand même une belle relation", répond prudemment le grand joueur de centre.

Et s'il n'avait pas eu l'assurance que les nouveaux propriétaires voulaient investir dans l'équipe?

"Quand il y a un changement de propriétaire, tu ne sais jamais dans quelle direction ils vont s'en aller, mais les nôtres m'ont immédiatement approché et m'ont assuré qu'ils voulaient gagner, relate Lecavalier. Ce sont des gars qui adorent le hockey, qui vont être impliqués dans l'organisation, dans la communauté. Ils m'avaient dit qu'ils seraient agressifs à compter du 1er juillet et ils ont tenu parole."

Pour les partisans du Canadien qui rêvaient de voir Lecavalier à Montréal, sa décision est très facile à comprendre.

"Montréal, ça a toujours été gros pour moi. Il y a toute l'histoire qui entoure l'organisation du Canadien. De voir la foule quand on joue au Centre Bell, c'est toujours plaisant, énumère Lecavalier. Mais il ne faut pas oublier que j'ai passé dix ans ici. Les premières années, je n'étais pas heureux parce qu'on ne gagnait pas, mais aujourd'hui, Tampa, c'est rendu ma place."

Pour ce qui est de son état de santé, Lecavalier se dit maintenant rassuré. Il devrait d'ailleurs recevoir le feu vert des médecins le 10 août pour reprendre l'entraînement sur la glace.