(RDS) - Vincent Lecavalier, du Lighhtning de Tampa Bay, a été opéré avec succès au genou gauche, lundi, et il devrait être en mesure de reprendre l'entraînement sur glace au début du mois de juin. Lecavalier n'avait pas le choix de rater le championnat du monde, sinon, il n'aurait pas été prêt pour le début de la prochaine saison.

Ça fait depuis la fin de la dernière saison que Lecavalier est incapable de mettre du poids sur sa jambe gauche en raison d'une blessure à la rotule du genou gauche. Il a été opéré lundi à Montréal et dès la semaine prochaine, il pourra recommencer à faire du vélo stationnaire.

"C'est une blessure que je devais traiter tout de suite. Si j'avais eu une opération à la fin mai, début juin, j'aurais seulement pu commencer mon entraînement au milieu juillet. C'est un peu tard, s'il y a une saison. Donc, je voulais la faire tout de suite pour avoir de bonnes séances d'entraînement cet été", a expliqué Lecavalier.

Lecavalier a évolué en Russie pendant quatre mois pour la formation de Kazan. Il a bien aimé son expérience et y retournerait si le lock-out perdure l'automne prochain. Mais, il n'a pas aimé le système de jeu qui est uniquement basé sur la trappe. La preuve, le premier marqueur de la ligue n'a amassé que 22 buts en 60 matchs.

"Quand je regarde la Ligue nationale, je changerais les règlements sur l'accrochage. Mais, après ce que j'ai vu à Kazan, c'est certain que je ne dirai rien", a déclaré Lecavalier.

Le hockeyeur de l'Ile Bizard ne voit pas d'un bon oeil la possibilité que les filets soient modifiés dans la LNH. L'histoire du hockey changerait selon lui. Il faut plutôt s'attaquer aux vrais problèmes.

"La chose la plus difficile, c'est qu'il y a nouvelles rumeurs à tous les jours. Pendant plus d'un mois, la situation ne cessait de changer. On ne peut rien faire avec cela. Maintenant, la saison est finie, c'est un nouveau chapitre. Il y a eu des discussions cette semaine qui étaient positives", a indiqué Lecavalier.

Lecavalier va éviter une autre opération, cette fois à un poignet. Il traîne cette blessure depuis des années, mais les médecins lui ont dit qu'il n'avait pas à passer une autre fois au bistouri.