(RDS.ca) - Le Wild du Minnesota a annoncé mercredi qu'il avait accordé une prolongation de contrat de plusieurs saisons à son entraîneur-chef Jacques Lemaire.

«Jacques est un enseignant et un meneur né et sa capacité à s'adapter, que ce soit à de nouveau joueurs ou à une ligue en constante évolution, nous a convaincus qu'il était temps de prolonger son association avec l'équipe, a fait savoir le président et directeur général du club, Doug Risebrough, dans un communiqué. Jacques est l'homme qu'il nous faut derrière le banc et c'est aussi vrai aujourd'hui que ça l'était le jour où il a été engagé.»

Lemaire, 61 ans, en est à sa septième saison à la tête du Wild. Il a une fiche en carrière de 164-168-81 avec cette équipe. Avec Lemaire en charge, le Wild a gagné 161 matchs à ses cinq premières années d'existence, le plus haut total pour une équipe d'expansion depuis 1991.

Lemaire a mené son équipe à la finale de l'Association de l'Ouest en 2002-03 et, la même année, s'est vu attribuer le trophée Jack Adams remis au meilleur entraîneur de la LNH.

Son souhait exaucé

Lemaire voulait rester. L'équipe a investi beaucoup en engageant les joueurs autonomes Mark Parrish, Keith Carney et Kim Johnson en plus d'accorder un contrat à long terme à Marian Gaborik.

"Je suis encore plus enthousiaste qu'à ma première saison, a-t-il déclaré. J'aime les voir jouer. Ils facilitent ma tâche. C'est agréable d'être entraîneur quand il y a des joueurs aussi talentueux sur la patinoire."

Lemaire a avoué qu'il ne pensait jamais demeurer à la barre du Wild pendant aussi longtemps.

"Je ne savais pas, a-t-il confié, que j'allais aimer ça autant que maintenant après six ou sept ans."

Lemaire avait parlé cet été au directeur général Doug Risebrough d'un contrat à long terme. Quand on lui a demandé s'il aurait accepté de rester avec le Wild si l'équipe n'avait pas acquis autant de joueurs talentueux et ayant des qualités de leader, Lemaire a hésité avant de répondre: "C'est une bonne question, et je ne sais pas quoi penser de cela. Le temps était venu de hausser la barre."