Les mauvaises fréquentations de certains joueurs du Canadien ont récemment retenu l'attention des médias. Le propriétaire des Penguins de Pittsburgh, Mario Lemieux, a bien voulu aborder le sujet.

Lemieux ne joue pas à l'autruche. De passage à Québec dans le cadre du tournoi Pee-Wee, le Magnifique reconnaît que les joueurs de la Ligue nationale peuvent se retrouver dans le pétrin s'ils ne se méfient pas des gens qu'ils côtoient à l'extérieur de la patinoire.

"Si tu veux te mettre dans le trouble, ce ne sont pas les occasions qui manquent, affirme Lemieux. Surtout quand tu es au début de la vingtaine et que tu gagnes des salaires de trois ou quatre millions de dollars. Dans ce temps-là, beaucoup de gens veulent s'associer avec toi."

Le célèbre numéro 66 précise toutefois que les équipes du circuit Bettman peuvent compter sur des outils pour bien encadrer leurs joueurs.

"On a beaucoup d'aide de ce côté-là. À Pittsburgh, les Penguins profitent des services de policiers retraités ou d'anciens agents du FBI qui travaillent constamment avec nos joueurs. Ceux-ci sont bien protégés."

En tant que joueur et propriétaire, Lemieux a lui-même été un guide pour plusieurs jeunes joueurs. Il a d'ailleurs pris sous son aile Sidney Crosby en l'hébergeant à Pittsburgh.

"Ça fait quatre ans qu'il vit avec nous, mais pour lui, ce n'est pas un problème. C'est un petit gars qui joue au hockey et qui ne fait rien d'autre. Il ne sort pas, ne boit pas. C'est facile pour moi de le garder chez moi", dit Lemieux en riant.

Au même titre que Jean Béliveau, Lemieux a toujours fait preuve d'un comportement exemplaire, autant sur la patinoire qu'à l'extérieur de celle-ci, lorsqu'il évoluait dans la LNH. Lemieux a connu le succès et la gloire et sera toujours un modèle pour les jeunes joueurs de hockey.

*D'après un reportage de Félix Séguin.