Les 10 gardiens de l'heure
LNH mardi, 29 oct. 2013. 08:46 samedi, 14 déc. 2024. 02:58Un classement de l'état des forces devant les filets de la LNH devrait toujours être livré avec un tel avertissement : « Vous avez entre les mains les résultats d'un exercice rigoureux, mais qui par la force des choses sera toujours subjectif étant donné la nature des points d'analyse et l'importance relative accordée à chaque statistique selon notre expert »…
J'y ajouterais aussi que votre classement est aussi valable que le mien tant que vous êtes fidèle à votre modèle d'analyse et que les émotions n'ont pas le dessus... Bonne lecture
Semyon Varlamov, Colorado (7-1-0 / 1,76 / ,945)
Le gardien envers qui l'Avalanche fonde de grands espoirs depuis son acquisition des Capitals de Washington livre la marchandise depuis le début de la saison. Il a travaillé d'arrache-pied avec François Allaire pendant la saison morte, et depuis, il semble avoir trouvé l'équilibre nécessaire à une constance qu'on ne lui connaissait pas. Pourra-t-il garder la cadence et répéter l'exploit de son compatriote Sergei Bobrovsky en gravant son nom sur le trophée Vézina? Trop tôt pour le prédire, mais il est une des très grandes raisons des succès-surprises de la troupe de Patrick Roy.
Antti Niemi, San Jose (9-1-1 / 1,53 / ,933)
On a beau évoluer pour la meilleure attaque du circuit, encore faut-il effectuer les arrêts clés dans les moments importants. C'est ce que Niemi fait devant le filet des Sharks et, jusqu'à maintenant, il le fait mieux que quiconque. Parfois spectaculaire, jamais battu, ce fier compétiteur mène la LNH au chapitre des victoires et du temps de jeu. À ce rythme infernal, et avec Sotchi dans sa mire, il ne chômera pas de sitôt.
Tuukka Rask, Boston (6-3-0 / 1,56 / ,947)
Le gardien des Bruins a repris làoùil avait laisséau printemps dernier. Excellent athlète, détestant la défaite, il est beaucoup plus calme devant sa cage qu'au tout début de sa carrière. Il semble apprendre de chaque expérience et il jouit de l'appui inconditionnel de son entraîneur et de ses coéquipiers, un facteur important pour un gardien numéro un.
Marc-André Fleury, Pittsburgh (8-2-0 / 1,79 / ,928)
Le retour en force de Fleury doit faire grand plaisir àune organisation qui a refusé de jeter l’éponge dans son cas alors que le reste de la planète hockey était prête à le faire. En éliminant les écarts de concentration, il a réussi à être solide et stable pour une équipe qui n'en demande pas plus de son gardien partant.
Josh Harding, Minnesota (5-2-1 / 1,00 / ,953)
Sa présence est peut-être temporaire dans ce classement, mais comment ne pas souligner ses performances jusqu'ici. Profitant de la blessure à Nicklas Backstrom pour se faire valoir, il n'a pas encore accordéplus de deux buts lors d'un départ cette saison. Il retrouvera son rôle d'adjoint au retour de sa propre blessure au haut du corps, mais il y a fort à parier qu'on n'hésitera pas à faire appel à ce battant qui a surmonté nombre d'épreuves dans sa carrière.
Carey Price, Montréal (5-5-0 / 2,12 / ,937)
Beaucoup plus sollicité qu'à pareille date la saison dernière, c'est une bonne chose qu'il se soit débarrassé de cette nonchalance qui le caractérisait par le passé. Avec une plus grande confiance en ses déplacements debout, il exerce une meilleure précision dans ses mouvements alors qu'il est désormais rarement déporté à l'extérieur de son demi-cercle. Le succès des Canadiens passera par lui cette saison, un refrain connu à Montréal.
Jaroslav Halak, St Louis (6-1-1 / 2,17 / ,917)
En santé, il semble résolu àreprendre son poste de gardien titulaire des Blues. Après un été passé dans le Midwest américain à trimer dur, il a entrepris le camp d'entraînement du bon pied contrairement à la saison dernière. Il regagne petit à petit l'estime de Ken Hitchcock avec qui il a déjà eu plusieurs prises de bec. Un changement d'attitude payant pour le Slovaque.
Ben Bishop, Tampa Bay (7-1-0 / 2,47 / ,914)
Il constitue une surprise de taille (sans mauvais jeu de mots) dans ce classement. Utilisant bien son gabarit pour couvrir de l'espace, il donne une chance à son équipe soir après soir et permet à Anders Lindback d'avoir une charge de travail plus appropriée.
Roberto Luongo, Vancouver (7-3-1 / 2,50 / ,908)
Même si ses statistiques ne sont pas spectaculaires, le simple fait d'être toujours debout et de garder le fort pour une équipe qui n'est peut-être plus la puissance d'il y a quelques saisons explique sa place dans le palmarès.
Jonathan Bernier, Toronto (5-4-0 / 2,34 / ,930)
Spectaculaire plus souvent qu'autrement depuis le début de la campagne, il sera tout de même au coeur d'un combat de longue haleine pour obtenir et gagner son temps de jeu comme partant des Leafs.