Les années passent et Ruff reste
Buffalo Sabres vendredi, 16 nov. 2007. 20:04 jeudi, 12 déc. 2024. 07:49
Dans la réalité d'aujourd'hui, il est rare de voir un entraîneur demeurer très longtemps avec la même équipe dans la LNH. Lindy Ruff, lui, est avec les Sabres de Buffalo depuis 10 ans.
"Tous les jours en me levant, je suis surpris!", rigole Ruff quand on lui parle de son longévité.
Ruff a raison d'être surpris. Âgé de 47 ans, il est toujours l'entraîneur chef des Sabres Buffalo, plus de 10 ans après avoir été embauché. Il a dirigé plus de 750 matchs et signé plus de 350 victoires.
"C'est un gars honnête, tu sais à quoi t'attendre avec lui, décrit Jason Pominville. Il pousse ses joueurs. Les équipes qu'il a dirigées ces dernières années ont gagné beaucoup de matchs. Il a le respect des joueurs."
Ruff a su conserver son poste malgré un passage à vide des Sabres au tournant du siècle. Ayant raté les séries trois années de suite entre 2002 et 2004, la direction a opté pour la stabilité.
"On voit plus souvent un entraîneur demeurer avec la même équipe pendant plusieurs saisons au baseball ou au football, fait remarquer Brian Campbell. Mais les Sabres ont décidé de continuer avec Lindy pendant toutes ces années parce qu'il est un bon entraîneur."
"John Paddock, à Ottawa, est peut-être le seul entraîneur qui peut dormir sur ses deux oreilles présentement", croit Ruff, conscient qu'il ne peut jamais prendre son poste pour acquis.
Le style de Ruff est flamboyant. Vainqueur du trophée Jack Adams en 2006, il ne se gêne pas pour dire sa façon de penser aux officiels et ne craint pas de confronter ses homologues.
"Il a le regard un peu méchant. On s'arrange pour qu'il ne pète pas de coches, lance Pominville. Une saison, c'est long, alors c'est sûr qu'il va se fâcher un jour, mais on essaye de se tenir loin dans ce temps-là."
"Il veut gagner à chaque match, il déteste perdre, explique Derek Roy. Même si on joue une bonne game et on perd, il n'est pas content."
"Tous les jours en me levant, je suis surpris!", rigole Ruff quand on lui parle de son longévité.
Ruff a raison d'être surpris. Âgé de 47 ans, il est toujours l'entraîneur chef des Sabres Buffalo, plus de 10 ans après avoir été embauché. Il a dirigé plus de 750 matchs et signé plus de 350 victoires.
"C'est un gars honnête, tu sais à quoi t'attendre avec lui, décrit Jason Pominville. Il pousse ses joueurs. Les équipes qu'il a dirigées ces dernières années ont gagné beaucoup de matchs. Il a le respect des joueurs."
Ruff a su conserver son poste malgré un passage à vide des Sabres au tournant du siècle. Ayant raté les séries trois années de suite entre 2002 et 2004, la direction a opté pour la stabilité.
"On voit plus souvent un entraîneur demeurer avec la même équipe pendant plusieurs saisons au baseball ou au football, fait remarquer Brian Campbell. Mais les Sabres ont décidé de continuer avec Lindy pendant toutes ces années parce qu'il est un bon entraîneur."
"John Paddock, à Ottawa, est peut-être le seul entraîneur qui peut dormir sur ses deux oreilles présentement", croit Ruff, conscient qu'il ne peut jamais prendre son poste pour acquis.
Le style de Ruff est flamboyant. Vainqueur du trophée Jack Adams en 2006, il ne se gêne pas pour dire sa façon de penser aux officiels et ne craint pas de confronter ses homologues.
"Il a le regard un peu méchant. On s'arrange pour qu'il ne pète pas de coches, lance Pominville. Une saison, c'est long, alors c'est sûr qu'il va se fâcher un jour, mais on essaye de se tenir loin dans ce temps-là."
"Il veut gagner à chaque match, il déteste perdre, explique Derek Roy. Même si on joue une bonne game et on perd, il n'est pas content."