Les bâtons magiques de Pavel Datsyuk
Hockey samedi, 31 mars 2007. 22:30 dimanche, 15 déc. 2024. 09:34
NEW YORK - Le centre Pavel Datsyuk des Red Wings de Detroit a marqué cinq buts lors de ses six derniers matches, aidant les siens à s'assurer d'une place en séries pour une 16e saison d'affilée. Et il est possible qu'un nouveau bâton, avec sept trous dans le manche, ait contribué à son succès lors des derniers mois.
Les trous dans le bâton visent à réduire la résistance au vent par plus de 20 pour cent, en plus d'améliorer la précision et la durablité.
Datsyuk a récolté une moyenne de 16,5 points par mois depuis qu'il a commencé à utiliser le nouveau O-Stick de Reebok, à la mi-décembre. Lors des deux mois précédents, le joueur russe avait totalisé moins de 20 points.
Datsyuk dit que le nouveau bâton a rehaussé son jeu, l'amenant à effectuer plus de tirs, avec davantage de puissance, et lui permettant de bloquer des tirs sans briser son bâton au milieu d'une séquence.
"C'est un grand pas en avant pour les bâtons, a dit Datsyuk. C'est ce qui me fallait."
Datsyuk a été le premier à adopter le modèle, mais d'autres commencent à suivre ses traces, incluant l'ailier Chris Neil des Sénateurs d'Ottawa et le centre Bryan Smolinski des Canucks de Vancouver.
On s'attend aussi à gagner des convertis lors des séries éliminatoires, puis lors de la commercialisation du O-Stick au mois de mai.
Lorsqu'on parle de bâtons, les joueurs ont le choix entre le bois traditionnel, l'aluminum, la fibre de verre, la fibre de carbone et d'autres matériaux composites. Au fil du temps, les bâtons sont devenus de plus en plus légers, la plupart pesant maintenant moins d'une livre.
Plusieurs joueurs de la Ligue nationale continuent de faire confiance aux bâtons de bois, comme Bobby Holik des Thrashers d'Atlanta et Jason Spezza des Sénateurs d'Ottawa.
Spezza a indiqué que bien qu'il ait essayé les bâtons de composite, ils ne lui offrent tout simplement pas la même sensation que les bâtons de bois auxquels il s'est habitué en grandissant.
Les premiers bâtons de hockey ont eu comme origine des troncs d'arbres canadiens dans les années 1800. En décembre 2006, un bâton dont la conception est estimée entre 1852 et 1856 a été vendu à l'encan pour 2,2 millions $, avant d'être placé en exposition au Panthéon du hockey à Toronto.
C'est en 1976 que l'on a vu pour la première fois des lames en fibre de verre; cinq ans plus tard, la LNH approuvait les manches en aluminium. Les bâtons de matériaux composites ont fait leur entrée en 1994.
"Cela a vraiment changé le jeu, a dit Ned Goldsmith, vice-président de Easton Hockey. On voit maintenant les joueurs faire des passes très vives et des tirs très rapides, très secs, sans avoir à faire un grand mouvement. Cette vitesse d'exécution est cruciale dans un sport où tout se déroule si rapidement."
Les trous dans le bâton visent à réduire la résistance au vent par plus de 20 pour cent, en plus d'améliorer la précision et la durablité.
Datsyuk a récolté une moyenne de 16,5 points par mois depuis qu'il a commencé à utiliser le nouveau O-Stick de Reebok, à la mi-décembre. Lors des deux mois précédents, le joueur russe avait totalisé moins de 20 points.
Datsyuk dit que le nouveau bâton a rehaussé son jeu, l'amenant à effectuer plus de tirs, avec davantage de puissance, et lui permettant de bloquer des tirs sans briser son bâton au milieu d'une séquence.
"C'est un grand pas en avant pour les bâtons, a dit Datsyuk. C'est ce qui me fallait."
Datsyuk a été le premier à adopter le modèle, mais d'autres commencent à suivre ses traces, incluant l'ailier Chris Neil des Sénateurs d'Ottawa et le centre Bryan Smolinski des Canucks de Vancouver.
On s'attend aussi à gagner des convertis lors des séries éliminatoires, puis lors de la commercialisation du O-Stick au mois de mai.
Lorsqu'on parle de bâtons, les joueurs ont le choix entre le bois traditionnel, l'aluminum, la fibre de verre, la fibre de carbone et d'autres matériaux composites. Au fil du temps, les bâtons sont devenus de plus en plus légers, la plupart pesant maintenant moins d'une livre.
Plusieurs joueurs de la Ligue nationale continuent de faire confiance aux bâtons de bois, comme Bobby Holik des Thrashers d'Atlanta et Jason Spezza des Sénateurs d'Ottawa.
Spezza a indiqué que bien qu'il ait essayé les bâtons de composite, ils ne lui offrent tout simplement pas la même sensation que les bâtons de bois auxquels il s'est habitué en grandissant.
Les premiers bâtons de hockey ont eu comme origine des troncs d'arbres canadiens dans les années 1800. En décembre 2006, un bâton dont la conception est estimée entre 1852 et 1856 a été vendu à l'encan pour 2,2 millions $, avant d'être placé en exposition au Panthéon du hockey à Toronto.
C'est en 1976 que l'on a vu pour la première fois des lames en fibre de verre; cinq ans plus tard, la LNH approuvait les manches en aluminium. Les bâtons de matériaux composites ont fait leur entrée en 1994.
"Cela a vraiment changé le jeu, a dit Ned Goldsmith, vice-président de Easton Hockey. On voit maintenant les joueurs faire des passes très vives et des tirs très rapides, très secs, sans avoir à faire un grand mouvement. Cette vitesse d'exécution est cruciale dans un sport où tout se déroule si rapidement."