Les Blue Jackets cherchent du positif
Columbus Blue Jackets mercredi, 22 avr. 2009. 19:55 jeudi, 12 déc. 2024. 15:51
COLUMBUS - Tirant de l'arrière 3-0 contre les puissants Red Wings de Detroit, les Blue Jackets de Columbus tentent de garder la tête haute.
C'est dommage que R.J. Umberger n'ait pas été en mesure de le faire dans le troisième match.
Umberger transportait la rondelle quand il a pris une fraction de seconde pour s'assurer de sa position sur son bâton. Il n'aurait pas dû. Le défenseur Brad Stuart a proftié de ce court instant pour lui asséner une violente mise en échec. Umberger a eu l'air d'un pantin sur le jeu.
Il a néanmoins retrouvé ses esprits pour marquer l'unique but des Jackets dans cette rencontre, son deuxième de la série. Umberger est d'ailleurs le seul à avoir déjoué Chris Osgood jusqu'ici.
L'attaquant des Blue Jackets tentait de voir les bons côtés de cette percutante collision.
"J'avais comme un noeud dans mon cou depuis quelques mois, je n'en ai plus, a-t-il blagué. Alors je suis plutôt content. Je devrais lui envoyer une note de remerciement. Un chiropraticien n'aurait pas pu faire mieux."
Stuart est content de lui être venu en aide.
"Je peux le faire n'importe quand, a-t-il dit avec un grand sourire. Je ne le facturerai même pas. Ce sera pro bono."
Ce jeu est très représentatif de l'allure de la série jusqu'ici. Les Blue Jackets, qui participent à la danse printanière pour la première fois de leur histoire, ont travaillé fort et ont fait preuve d'une belle concentration. Les vétérans aguéris des Wings ont toutefois profité de leur moindre erreur pour leur asséner le coup d'assommoir.
C'est ce qui fait que les Blue Jackets se trouvent dans une position précaire.
"On se bat pour nos vies présentement" a imagé le défenseur Kris Russell.
Les Red Wings, les champions en titre, ont remporté les trois premiers matchs par un pointage combiné de 12-2. Leurs défenseurs ont été spectaculaires. La façon dont ils ont fait circuler la rondelle pourrait être qualifiée d'oeuvre d'art. Chris Osgood a stoppé 76 des 78 tirs auxquels il a fait face. On pourrait penser que les Wings sont parfaits.
"Nous sommes tout sauf parfaits, a déclaré l'entraîneur-chef Mike Babcock. Ça ne peut pas être comme ça."
Les Red Wings n'aspirent pas à la perfection. C'est ce qui fait que leur jeu n'est pas hésitant ou qu'ils n'ont pas peur de prendre des chances.
"C'est un jeu d'erreurs. Notre philosophie, notre plan de match, c'est de ne pas avoir de crainte. La pédale au plancher, on joue avec le plus d'ardeur possible. On avisera après ou demain, a ajouté Babcock. Mais faisons des erreurs en étant agressifs, pas passifs."
Les Wings n'ont d'ailleurs pas l'intention d'abandonner cette stratégie pour ce qui pourrait bien être le dernier match de la série, jeudi, au Nationwide Arena.
"C'est l'une des choses les plus difficiles à faire, de gagner une série, a philosophé Marian Hossa. Évidemment, personne ne veut se faire balayer. Ils seront prêts et nous devrons entreprendre le match en force."
C'est dommage que R.J. Umberger n'ait pas été en mesure de le faire dans le troisième match.
Umberger transportait la rondelle quand il a pris une fraction de seconde pour s'assurer de sa position sur son bâton. Il n'aurait pas dû. Le défenseur Brad Stuart a proftié de ce court instant pour lui asséner une violente mise en échec. Umberger a eu l'air d'un pantin sur le jeu.
Il a néanmoins retrouvé ses esprits pour marquer l'unique but des Jackets dans cette rencontre, son deuxième de la série. Umberger est d'ailleurs le seul à avoir déjoué Chris Osgood jusqu'ici.
L'attaquant des Blue Jackets tentait de voir les bons côtés de cette percutante collision.
"J'avais comme un noeud dans mon cou depuis quelques mois, je n'en ai plus, a-t-il blagué. Alors je suis plutôt content. Je devrais lui envoyer une note de remerciement. Un chiropraticien n'aurait pas pu faire mieux."
Stuart est content de lui être venu en aide.
"Je peux le faire n'importe quand, a-t-il dit avec un grand sourire. Je ne le facturerai même pas. Ce sera pro bono."
Ce jeu est très représentatif de l'allure de la série jusqu'ici. Les Blue Jackets, qui participent à la danse printanière pour la première fois de leur histoire, ont travaillé fort et ont fait preuve d'une belle concentration. Les vétérans aguéris des Wings ont toutefois profité de leur moindre erreur pour leur asséner le coup d'assommoir.
C'est ce qui fait que les Blue Jackets se trouvent dans une position précaire.
"On se bat pour nos vies présentement" a imagé le défenseur Kris Russell.
Les Red Wings, les champions en titre, ont remporté les trois premiers matchs par un pointage combiné de 12-2. Leurs défenseurs ont été spectaculaires. La façon dont ils ont fait circuler la rondelle pourrait être qualifiée d'oeuvre d'art. Chris Osgood a stoppé 76 des 78 tirs auxquels il a fait face. On pourrait penser que les Wings sont parfaits.
"Nous sommes tout sauf parfaits, a déclaré l'entraîneur-chef Mike Babcock. Ça ne peut pas être comme ça."
Les Red Wings n'aspirent pas à la perfection. C'est ce qui fait que leur jeu n'est pas hésitant ou qu'ils n'ont pas peur de prendre des chances.
"C'est un jeu d'erreurs. Notre philosophie, notre plan de match, c'est de ne pas avoir de crainte. La pédale au plancher, on joue avec le plus d'ardeur possible. On avisera après ou demain, a ajouté Babcock. Mais faisons des erreurs en étant agressifs, pas passifs."
Les Wings n'ont d'ailleurs pas l'intention d'abandonner cette stratégie pour ce qui pourrait bien être le dernier match de la série, jeudi, au Nationwide Arena.
"C'est l'une des choses les plus difficiles à faire, de gagner une série, a philosophé Marian Hossa. Évidemment, personne ne veut se faire balayer. Ils seront prêts et nous devrons entreprendre le match en force."