Les Bruins cachent très bien leur jeu
Boston Bruins dimanche, 17 avr. 2011. 14:52 samedi, 14 déc. 2024. 21:47
BOSTON - Moins de 24 heures après leur deuxième défaite contre le Canadien, les Bruins tentaient de trouver la solution à l'énigme posée par leur adversaire, mais ils ont évité de donner toutes les réponses sur leur côté de l'équation.
C'est connu, en séries les entraîneurs, les joueurs et les organisations sont nettement plus cachotiers par rapport aux informations les concernant et c'est de bonne guerre. Claude Julien n'échappe pas à cette approche et il a été très discret sur l'état de santé de Zdeno Chara.
«Nous n'avons rien de nouveau à dévoiler sur Zdeno outre qu'il voyagera avec nous vers Montréal. Je vais emprunter une page du discours de Peter Laviolette (entraîneur des Flyers), je ne discute pas des blessures, de la composition de ma formation ou des gardiens», a spécifié Julien.
S'il est impossible de savoir si Tim Thomas devra céder sa place à Tuukka Rask pour la troisième rencontre à Montréal, le pilote des Bruins a partagé son point de vue sur ses insatisfactions.
«Ma seule déception c'est que nous n'avons pas joué à la hauteur de notre talent. Ce n'est pas caractéristique de notre équipe de commettre de telles erreurs», a-t-il reproché.
Blanchi en deux matchs, Milan Lucic a aussi joué la carte de la franchise à ce sujet.
«On dirait qu'on joue avec de la frustration. On fait des erreurs inhabituelles et ils en profitent. On se bat avec la rondelle et on se tire dans le pied. Voilà ce qui est frustrant», a commenté l'ailier de six pieds trois pouces et 228 livres.
Depuis la première mise au jeu, les Bruins semblent parfois tendus sur la patinoire et les bévues dont parlent Julien et Lucic ont fait la différence. En tant qu'entraîneur, Julien ne craint pas de demander à ses joueurs une plus grande précaution.
«Il faut dire aux joueurs d'être encore plus prudents. Nous avons commis des erreurs faciles à éviter et ce n'est pas trop en demander aux joueurs d'insister là-dessus», a confirmé le vis-à-vis de Jacques Martin.
Le niveau d'intensité relié aux éliminatoires impose beaucoup de pression sur les joueurs ce qui explique pourquoi les Bruins ont annulé leur entraînement dimanche.
«Aujourd'hui, c'est une journée pour s'aérer l'esprit puisque les séries sont très exigeantes. Ensuite, il faudra simplement aborder la troisième partie avec un grand désir de vaincre et ça commence par un bon départ», a résumé l'attaquant Rich Peverley qui découvrira l'ambiance du Centre Bell en séries pour une première fois.
Les rôles sont-ils inversés maintenant?
Lorsque le jeu des prédictions a commencé en début de semaine, les Bruins étaient identifiés comme les favoris par la plupart des observateurs. Le Canadien a fait fi de ces analyses et plusieurs se demandent si les Bruins portent maintenant le maillot des négligés.
«On dirait que plusieurs personnes nous comptent déjà pour battus, mais c'est seulement 2-0 et l'allure de la série pourrait changer avec une victoire de notre part. Il reste encore quelques matchs à disputer et un gain amènerait un bon feeling dans notre vestiaire», a tenu à préciser David Krejci.
« Nous avons le sentiment d'urgence qui est essentiel. Il faut être prêt à tout faire pour gagner et tous les joueurs dans ce vestiaire compteront là-dessus», a ajouté Peverley.
Le joueur d'énergie Gregory Campbell est loin de jeter la serviette et il se base sur la saison de son équipe pour garder la tête haute.
«Ça ne peut pas toujours se dérouler comme on veut. On est bien préparé comme équipe et on n'a jamais pensé que ce serait facile. Le chemin sera plus long, mais la solution est dans ce vestiaire», a-t-il avancé.
Chose certaine, aucun membre des Bruins n'a osé critiquer un coéquipier.
«C'est à chacun de puiser dans ses ressources et de se regarder dans le miroir. On ne joue pas à blâmer une personne en particulier. On s'est creusé un trou, mais nous avons toujours rebondi cette année», a renchéri Campbell.
L'an dernier, le Canadien a joué un tout un tour aux Penguins et aux Capitals. Ces équipes avaient peut-être réalisé trop tard la menace du Tricolore dans leur série respective.
«On peut apprendre de cela. Pour nous, la concentration est vraiment axée sur la troisième partie et non le résultat de la série», a dit Peverley.
Les Bruins sont les premiers à admettre que leur exécution n'a pas été à la hauteur jusqu'à maintenant, mais ils tiennent à rappeler que leur niveau de confiance n'est pas ébranlé.
«La confiance demeure une grosse partie du succès et elle est toujours présente au sein de notre équipe. Ce n'est surtout pas le moment de baisser les bras parce que nous devons gagner des parties», a clamé Julien.
«Personne ne pensait que ça serait facile, nous avons tous surmonté des obstacles dans le passé et voici le défi qui se présente à nous maintenant», a conclu Campbell avec calme.
C'est connu, en séries les entraîneurs, les joueurs et les organisations sont nettement plus cachotiers par rapport aux informations les concernant et c'est de bonne guerre. Claude Julien n'échappe pas à cette approche et il a été très discret sur l'état de santé de Zdeno Chara.
«Nous n'avons rien de nouveau à dévoiler sur Zdeno outre qu'il voyagera avec nous vers Montréal. Je vais emprunter une page du discours de Peter Laviolette (entraîneur des Flyers), je ne discute pas des blessures, de la composition de ma formation ou des gardiens», a spécifié Julien.
S'il est impossible de savoir si Tim Thomas devra céder sa place à Tuukka Rask pour la troisième rencontre à Montréal, le pilote des Bruins a partagé son point de vue sur ses insatisfactions.
«Ma seule déception c'est que nous n'avons pas joué à la hauteur de notre talent. Ce n'est pas caractéristique de notre équipe de commettre de telles erreurs», a-t-il reproché.
Blanchi en deux matchs, Milan Lucic a aussi joué la carte de la franchise à ce sujet.
«On dirait qu'on joue avec de la frustration. On fait des erreurs inhabituelles et ils en profitent. On se bat avec la rondelle et on se tire dans le pied. Voilà ce qui est frustrant», a commenté l'ailier de six pieds trois pouces et 228 livres.
Depuis la première mise au jeu, les Bruins semblent parfois tendus sur la patinoire et les bévues dont parlent Julien et Lucic ont fait la différence. En tant qu'entraîneur, Julien ne craint pas de demander à ses joueurs une plus grande précaution.
«Il faut dire aux joueurs d'être encore plus prudents. Nous avons commis des erreurs faciles à éviter et ce n'est pas trop en demander aux joueurs d'insister là-dessus», a confirmé le vis-à-vis de Jacques Martin.
Le niveau d'intensité relié aux éliminatoires impose beaucoup de pression sur les joueurs ce qui explique pourquoi les Bruins ont annulé leur entraînement dimanche.
«Aujourd'hui, c'est une journée pour s'aérer l'esprit puisque les séries sont très exigeantes. Ensuite, il faudra simplement aborder la troisième partie avec un grand désir de vaincre et ça commence par un bon départ», a résumé l'attaquant Rich Peverley qui découvrira l'ambiance du Centre Bell en séries pour une première fois.
Les rôles sont-ils inversés maintenant?
Lorsque le jeu des prédictions a commencé en début de semaine, les Bruins étaient identifiés comme les favoris par la plupart des observateurs. Le Canadien a fait fi de ces analyses et plusieurs se demandent si les Bruins portent maintenant le maillot des négligés.
«On dirait que plusieurs personnes nous comptent déjà pour battus, mais c'est seulement 2-0 et l'allure de la série pourrait changer avec une victoire de notre part. Il reste encore quelques matchs à disputer et un gain amènerait un bon feeling dans notre vestiaire», a tenu à préciser David Krejci.
« Nous avons le sentiment d'urgence qui est essentiel. Il faut être prêt à tout faire pour gagner et tous les joueurs dans ce vestiaire compteront là-dessus», a ajouté Peverley.
Le joueur d'énergie Gregory Campbell est loin de jeter la serviette et il se base sur la saison de son équipe pour garder la tête haute.
«Ça ne peut pas toujours se dérouler comme on veut. On est bien préparé comme équipe et on n'a jamais pensé que ce serait facile. Le chemin sera plus long, mais la solution est dans ce vestiaire», a-t-il avancé.
Chose certaine, aucun membre des Bruins n'a osé critiquer un coéquipier.
«C'est à chacun de puiser dans ses ressources et de se regarder dans le miroir. On ne joue pas à blâmer une personne en particulier. On s'est creusé un trou, mais nous avons toujours rebondi cette année», a renchéri Campbell.
L'an dernier, le Canadien a joué un tout un tour aux Penguins et aux Capitals. Ces équipes avaient peut-être réalisé trop tard la menace du Tricolore dans leur série respective.
«On peut apprendre de cela. Pour nous, la concentration est vraiment axée sur la troisième partie et non le résultat de la série», a dit Peverley.
Les Bruins sont les premiers à admettre que leur exécution n'a pas été à la hauteur jusqu'à maintenant, mais ils tiennent à rappeler que leur niveau de confiance n'est pas ébranlé.
«La confiance demeure une grosse partie du succès et elle est toujours présente au sein de notre équipe. Ce n'est surtout pas le moment de baisser les bras parce que nous devons gagner des parties», a clamé Julien.
«Personne ne pensait que ça serait facile, nous avons tous surmonté des obstacles dans le passé et voici le défi qui se présente à nous maintenant», a conclu Campbell avec calme.