Les Bruins peuvent continuer de rêver
Boston Bruins dimanche, 12 juin 2011. 20:10 dimanche, 15 déc. 2024. 15:26
Les Bruins de Boston ont pris les grands moyens pour continuer de rêver. Les hommes de Claude Julien ont marqué quatre buts en l'espace de 4:14 en première période en route vers un gain de 5-2 aux dépens des Canucks de Vancouver, lundi soir au TD Garden. La série finale de la coupe Stanley est maintenant égale 3-3 et un septième match sera nécessaire afin de couronner un grand vainqueur.
Ce sera la sixième fois depuis les années 2000 qu'un match ultime sera nécessaire afin de déterminer le gagnant de la coupe Stanley.
Au final, les Canucks ne se sont jamais remis de cette brusque poussée offensive des Bruins, poussée qui a eu pour effet de couper les jambes des hommes d'Alain Vigneault alors que le match n'était jeune que d'à peine dix minutes.
Cette poussée a aussi forcé Roberto Luongo à regarder le reste de la partie du bout du banc en se demandant ce qui avait bien pu se passer.
Je ne vais pas chercher d'excuses. Je n'ai pas livré la marchandise au cours des trois matchs (à Boston)», a dit Luongo.
L'entraîneur-chef des Canucks, Alain Vigneault, n'a pas mis de temps à confirmer son gardien no1 dans ses fonctions pour l'ultime match de la saison à Vancouver, où Luongo a déjà récolté deux jeux blancs dans cette série.
«Je n'ai pas à lui dire quoi que ce soit, a dit Vigneault. C'est un professionnel. Sa préparation est sans reproche et il sera prêt pour cette septième rencontre. (...) C'est arrivé. Il n'y a rien qu'on puisse faire à ce sujet. On a déjà tourné la page et on s'en retourne à la maison.»
Les Bruins se sont rapidement assurés de faire comprendre à leurs adversaires que ces derniers ne soulèveraient pas la coupe Stanley dans l'enceinte du TD Garden.
«Je suis fier des gars, a dit Mark Recchi. Nous avions le dos au mur. Nous avons fait preuve de résilience tout au long de la saison. Ce soir, nous avons fait ce que nous devions faire en connaissant une bonne première période. C'est maintenant l'affaire d'un seul match.»
Le festin offensif des Bruins s'est amorcé à 5:31 du premier engagement lorsque Brad Marchand a déjoué Luongo à l'aide d'un lancer des poignets qui s'est logé dans le coin supérieur droit du filet. Recchi et Dennis Seidenberg ont obtenu des mentions d'aide sur le jeu.
Jouant avec nervosité jusque-là, ce but de Marchand a grandement inspiré ses coéquipiers, à commencer par Milan Lucic qui a enfilé 35 secondes plus tard le deuxième but des siens en déjouant Luongo d'un faible tir entre les jambières.
Le gardien des Canucks n'était pas au bout de ses peines. Andrew Ference a profité d'un avantage numérique pour marquer son quatrième but des présentes séries.
Vigneault en a alors eu assez. Il a chassé son gardien numéro un au profit de Cory Schneider après qu'il ait accordé trois buts sur huit tirs.
Ce changement entre les poteaux n'a toutefois pas ralenti l'ardeur offensive des Bruins. Michael Ryder a fait dévier un tir de Tomas Kaberle pour creuser l'écart à 4-0.
La mince réplique offensive des Canucks est survenue trop peu, trop tard, lorsque le capitaine Henrik Sedin a inscrit son premier point de la finale en marquant lors d'un avantage numérique. La troupe d'Alain Vigneault a bien pensé avoir réduit l'écart à deux buts quelques instants plus tard, mais la reprise vidéo a clairement démontré que le tir de Jannik Hansen avait frappé le poteau.
David Krejci s'est assuré de porter le coup de poing final aux Canucks en marquant lors d'une supériorité numérique à 6:59.
Maxim Lapierre a complété le pointage dans une cause perdante à 17:34 du troisième vingt.
Tim Thomas a réalisé 36 arrêts.
«Il a été dans sa bulle tout au long des séries, a déclaré l'entraîneur-chef des Bruins, Claude Julien. Vous pouvez compter sur une seule main les mauvais buts qu'il a accordés au cours des séries. Nous savons tous que les clubs qui ont remporté la coupe Stanley ont pu compter sur un gardien hors pair. Nous croyons profiter de ce genre de performance.»
Comme si les choses n'allaient pas déjà assez de travers pour Vancouver, l'ailier gauche Mason Raymond a été transporté à l'hôpital après s'être infligé une blessure à la jambe gauche dès le début de ce sixième match.
Raymond s'est blessé à la 20e seconde après avoir été poussé contre la bande par le défenseur des Bruins, Johnny Boychuk. Raymond avait le bâton de Boychuk entre les jambières et sa jambe est demeurée coincée quand Boychuk l'a projeté contre la clôture.
Il est demeuré étendu sur la glace pendant un bon moment. Soutenu par des coéquipiers, il a eu toute la misère au monde à regagner le vestiaire. On l'a par la suite conduit à l'hôpital, où il a subi des examens.
Le septième match aura lieu mercredi.
«Nous sommes très au courant de la façon dont nous avons joué au cours de nos trois derniers matchs à Vancouver, a ajouté Julien. Je pense que notre plan est de changer la donne pour ce septième match. Nous venons de nous créer une occasion supplémentaire, à nous d'en profiter.»
Ce sera la sixième fois depuis les années 2000 qu'un match ultime sera nécessaire afin de déterminer le gagnant de la coupe Stanley.
Au final, les Canucks ne se sont jamais remis de cette brusque poussée offensive des Bruins, poussée qui a eu pour effet de couper les jambes des hommes d'Alain Vigneault alors que le match n'était jeune que d'à peine dix minutes.
Cette poussée a aussi forcé Roberto Luongo à regarder le reste de la partie du bout du banc en se demandant ce qui avait bien pu se passer.
Je ne vais pas chercher d'excuses. Je n'ai pas livré la marchandise au cours des trois matchs (à Boston)», a dit Luongo.
L'entraîneur-chef des Canucks, Alain Vigneault, n'a pas mis de temps à confirmer son gardien no1 dans ses fonctions pour l'ultime match de la saison à Vancouver, où Luongo a déjà récolté deux jeux blancs dans cette série.
«Je n'ai pas à lui dire quoi que ce soit, a dit Vigneault. C'est un professionnel. Sa préparation est sans reproche et il sera prêt pour cette septième rencontre. (...) C'est arrivé. Il n'y a rien qu'on puisse faire à ce sujet. On a déjà tourné la page et on s'en retourne à la maison.»
Les Bruins se sont rapidement assurés de faire comprendre à leurs adversaires que ces derniers ne soulèveraient pas la coupe Stanley dans l'enceinte du TD Garden.
«Je suis fier des gars, a dit Mark Recchi. Nous avions le dos au mur. Nous avons fait preuve de résilience tout au long de la saison. Ce soir, nous avons fait ce que nous devions faire en connaissant une bonne première période. C'est maintenant l'affaire d'un seul match.»
Le festin offensif des Bruins s'est amorcé à 5:31 du premier engagement lorsque Brad Marchand a déjoué Luongo à l'aide d'un lancer des poignets qui s'est logé dans le coin supérieur droit du filet. Recchi et Dennis Seidenberg ont obtenu des mentions d'aide sur le jeu.
Jouant avec nervosité jusque-là, ce but de Marchand a grandement inspiré ses coéquipiers, à commencer par Milan Lucic qui a enfilé 35 secondes plus tard le deuxième but des siens en déjouant Luongo d'un faible tir entre les jambières.
Le gardien des Canucks n'était pas au bout de ses peines. Andrew Ference a profité d'un avantage numérique pour marquer son quatrième but des présentes séries.
Vigneault en a alors eu assez. Il a chassé son gardien numéro un au profit de Cory Schneider après qu'il ait accordé trois buts sur huit tirs.
Ce changement entre les poteaux n'a toutefois pas ralenti l'ardeur offensive des Bruins. Michael Ryder a fait dévier un tir de Tomas Kaberle pour creuser l'écart à 4-0.
La mince réplique offensive des Canucks est survenue trop peu, trop tard, lorsque le capitaine Henrik Sedin a inscrit son premier point de la finale en marquant lors d'un avantage numérique. La troupe d'Alain Vigneault a bien pensé avoir réduit l'écart à deux buts quelques instants plus tard, mais la reprise vidéo a clairement démontré que le tir de Jannik Hansen avait frappé le poteau.
David Krejci s'est assuré de porter le coup de poing final aux Canucks en marquant lors d'une supériorité numérique à 6:59.
Maxim Lapierre a complété le pointage dans une cause perdante à 17:34 du troisième vingt.
Tim Thomas a réalisé 36 arrêts.
«Il a été dans sa bulle tout au long des séries, a déclaré l'entraîneur-chef des Bruins, Claude Julien. Vous pouvez compter sur une seule main les mauvais buts qu'il a accordés au cours des séries. Nous savons tous que les clubs qui ont remporté la coupe Stanley ont pu compter sur un gardien hors pair. Nous croyons profiter de ce genre de performance.»
Comme si les choses n'allaient pas déjà assez de travers pour Vancouver, l'ailier gauche Mason Raymond a été transporté à l'hôpital après s'être infligé une blessure à la jambe gauche dès le début de ce sixième match.
Raymond s'est blessé à la 20e seconde après avoir été poussé contre la bande par le défenseur des Bruins, Johnny Boychuk. Raymond avait le bâton de Boychuk entre les jambières et sa jambe est demeurée coincée quand Boychuk l'a projeté contre la clôture.
Il est demeuré étendu sur la glace pendant un bon moment. Soutenu par des coéquipiers, il a eu toute la misère au monde à regagner le vestiaire. On l'a par la suite conduit à l'hôpital, où il a subi des examens.
Le septième match aura lieu mercredi.
«Nous sommes très au courant de la façon dont nous avons joué au cours de nos trois derniers matchs à Vancouver, a ajouté Julien. Je pense que notre plan est de changer la donne pour ce septième match. Nous venons de nous créer une occasion supplémentaire, à nous d'en profiter.»