Les comparaisons de la première ronde avec l'an dernier
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 22:53 vendredi, 27 avr. 2012. 23:39Il y a eu beaucoup moins de buts et le premier-but n’a pas été aussi important
La première ronde est maintenant terminée et voici les comparaisons avec les statistiques de la saison dernière.
Il y a eu 48 matchs, un de moins qu’en 2010–2011 et l’attaque a marqué seulement 242 buts (moyenne de 5,04) comparativement à 279 buts (moyenne de 5,69), l’an dernier.
Il n’y a eu aucun balayage de 4 à 0 (un l’an dernier), alors que trois séries ont pris fin après cinq matchs (4–1), deux en six matchs (4–2) et trois en sept rencontres (4–3), alors que l’an dernier, quatre séries avaient atteint cette limite.
Le premier-but n’a pas été aussi important, car les équipes ont eu une fiche de 31–17 en 48 occasions (,646), comparativement à 39–10 (,796), lors de la saison dernière et il y a eu beaucoup plus de retours victorieux, car les équipes ont eu une fiche de 6–27 dans les rencontres où elles se retrouvaient en déficit après deux périodes, comparativement à 2–31 à ce chapitre en 2010–2011.
Les gardiens ont réussi huit blanchissages, un de moins, alors qu’il y a eu trois tours du chapeau, contre aucun l’an dernier.
COMPARAISONS DANS LES ÉLIMINATOIRES
STATISTIQUES-----------------2010-2011---2011-2012
PARTIES JOUEÉS — — — — — — — — 49 — — — — — 48
DOMICILE — — — — — — — — — — — — — 23–26 — — — — 18–30
ÉTRANGER — — — — — — — — — — — — 26–23 — — — — -30–18
BUTS MARQUÉS — — — — — — — — -279 — — — — — — 242
BLANCHISSAGES — — — — — — — — — 9 — — — — — — — 8
TOURS DU CHAPEAU — — — — — — 0 — — — — — — — 3
TIRS DE PÉNALITÉ — — — — — — — — 3 — — — — — — — -1
PROLONGATION — — — — — — — — — 14 — — — — — — — 16
MATCHS PAR UN BUT — — — — — 25 — — — — — — 32
AVEC LE 1ER BUT — — — — — — — — 39–10 — — — — — 31–17
ARRIÈRE APRÈS 2 PÉRIODE — 2–31 — — — — — 6–27
JEU DE PUISSANCE — — — — — — — 18,56% — — -20,05%
PUNITIONS (MOYENNE) — — — 1297 (26,47)-1387 (28,90)
ALLURE DES SÉRIES
2010–2011 — -4–0 (1), 4–1 (1), 4–2 (2), 4–3 (4)
2011–2012 — -4–0 (0), 4–1 (3), 4–2 (2), 4–3 (3)
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Dans la première ronde, l’avantage de la glace a été un vrai mirage !
On a constaté que la parité a été plus forte que jamais lors de la première ronde des présentes séries éliminatoires et que l’avantage de la glace a été un mirage plus que jamais !
En effet, lors des 48 matchs de ce premier tour, les équipes visiteuses ont eu une fiche superbe de 30–18 (,625), surclassant les équipes locales 127 à 115 au chapitre des buts marqués.
Il faut souligner les séries entre les Bruins de Boston et les Capitals de Washington et celle entre les Coyotes de Phoenix et les Blackhawks de Chicago, où il y a eu pas moins de cinq matchs remportées sur la patinoire des adversaires.
Lors des 16 rencontres qui ont nécessité de la prolongation, les équipes visiteuses ont eu un rendement de 12–4, une moyenne de réussite de ,750, ce qui est vraiment extraordinaire.
Soulignons que durant le calendrier régulier, les équipes visiteuses avaient présenté une fiche de 543–531-156 pour 1242 points en 1230 matchs.
Que nous réserve la deuxième ronde à ce chapitre ?
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Les quatre équipes de l’Ouest ont une fiche parfaite à l’étranger !
On sait que l’avantage de la glace n’a pas été évident lors de la première ronde des présentes séries éliminatoires et encore plus dans le cas des quatre équipes de l’Association de l’Ouest qui ont atteint la deuxième ronde.
En effet, les Kings de Los Angeles (3–0), les Coyotes de Phoenix (3–0), les Predators de Nashville (2–0) et les Blues de Saint Louis (2–0) ont présenté un rendement parfait de 10–0 dans les 10 matchs (dont 3–0 en trois matchs en prolongation) qui ont été disputés à l’étranger, surclassant leurs adversaires 32 à 16 au chapitre des buts marqués.
Il sera intéressant de voir la suite dans la série entre les Coyotes de Phoenix et les Predators de Nashville, car les quatre matchs du calendrier régulier ont été remportés sur la patinoire des adversaires.
C’est un peu ça la parité, toutes les équipes qui peuvent vaincre leurs adversaires autant à domicile qu’à l’étranger.
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Qui aurait parié que Braden Holtby surclasserait Tim Thomas ?
Les séries de 2011–2012 sont spéciales et donnent lieu à plus de surprises que jamais !
Il serait long de rédiger la liste de toutes ces surprises, mais une qui a beaucoup frappé est l’élimination des Bruins de Boston, champions de la coupe Stanley, face aux Capitals de Washington, une équipe qui est entrée dans les éliminatoires par la porte d’en arrière et dont les deux gardiens réguliers, Tomas Vokoun et Michal Neuvirth étaient blessés !
Mais, un jeune gardien-recrue du nom de Braden Holtby est sorti du chapeau et a causé une très grosse surprise, car il a réussi à éliminer les puissants Bruins en surclassant le vétéran Tim Thomas, lors de cette série de sept rencontres.
En sept matchs, Holtby a présenté une fiche de 4–3 avec une moyenne de 2,00 et une efficacité de ,940, lui qui n’a concédé que 15 buts sur 248 tirs, une moyenne de 35,43 par rencontre et qui a été particulièrement brillant au TD Garden, affichant un dossier de 3–1 avec une minuscule moyenne de 1,35 et une efficacité de ,958 en quatre matchs (concédant un but dans trois des quatre rencontres), étant déjoué seulement six fois sur 143 tirs, sur la patinoire de ses adversaires.
Pas mal pour un gardien qui en était à ses débuts dans les éliminatoires de la LNH et qui a réussi un véritable tour de force.
Soulignons que durant le calendrier régulier, il n’avait participé qu’à sept rencontres, affichant un dossier de 4–2-1 avec une moyenne de 2,49, un blanchissage et une efficacité de ,922.
Pour le vétéran Thomas, qui avait remporté le Trophée Conn Smythe l’an dernier (joueur par excellence des éliminatoires), il a très bien fait (fiche de 3–4, moyenne de 2,14, un blanchissage et une efficacité de ,923 en sept matchs), mais a été victime du manque de support en attaque de ses coéquipiers, qui n’ont réussi que 15 buts, une anémique moyenne de 2,14 par match.
La performance de Holtby n’est pas sans nous rappeler celle d’un certain Ken Dryden, du Canadien de Montréal, qui après avoir été rappelé des mineures vers la fin de la saison 1970–1971, avait réussi à éliminer les puissants Bruins de Boston, dans la limite de sept matchs (dont un gain de 4 à 2, à Boston, le 18 avril 1971, alors qu’il avait reçu pas moins de 48 tirs), qui étaient les favoris pour remporter une 2e coupe Stanley de suite, eux qui avaient dominé la LNH, établissant un nouveau record (à l’époque) de 399 buts en 78 matchs et qui alignaient pas moins de quatre joueurs qui avaient récolté plus de 100 points durant le calendrier régulier, Phil Esposito (152), Bobby Orr (139), Johnny Bucyk (116) et Ken Hodge (105).
On ne le répète jamais assez souvent : peu importe les données que nous regardons sur papier, c’est sur la glace que ça se décide.
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