Il faut se demander si la carrière de Vincent Lecavalier, des Flyers de Philadelphie va se prolonger encore longtemps.

En effet, plus les saisons passent, plus son rendement est ordinaire et il ne semble pas dans les plans de l’entraîneur-chef Dave Hakstol, qui en est à ses débuts avec cette formation.

Pis, l’équipe n’a pas réussi à gagner un seul match avec Lecavalier dans son alignement, affichant un dossier de 0-5-1 pour un seul point dans les six matchs que ce dernier a disputés lors des dernières semaines.

On sait que l’ex-joueur du Lightning de Tampa Bay avait été rayé de la formation partante dans les huit premiers matchs et qu’il a disputé une première rencontre, le 29 octobre, un revers de 4-1, face aux Devils du New Jersey, au Wells Fargo Center, match où Lecavalier a obtenu son seul point (une assistance) et eu un différentiel de plus un.

Par la suite, les Flyers ont eu un voyage de cinq rencontres à l’étranger, perdant 3-1, contre les Sabres de Buffalo, le 30 octobre, 4-1, face aux Canucks de Vancouver, le 2 novembre, 4-2, contre les Oilers d’Edmonton, le 3 novembre, 2-1, en prolongation, contre les Flames de Calgary, le 5 novembre, avant de terminer avec un gain de 3-0, contre les Jets de Winnipeg, samedi dernier, un match où Lecavalier avait été laissé de cöté.

Mardi soir, Lecavalier était de retour dans la formation, mais comble de malheur, les Flyers ont été lessivés 4-0, face à l’Avalanche du Colorado, au Wells Fargo Center.

C’est donc dire que les Flyers ont une fiche de 5-2-2 dans les neuf matchs qu’ils ont disputés sans Lecavalier et de 0-5-1 dans les six rencontres où il a été en uniforme, ne marquant que six maigres buts avec ce dernier, une moyenne de 1,00 par match, comparativement à 22 buts dans les neuf autres rencontres, une moyenne de 2,44 par match.

Il faut souligner que Lecavalier n’a pas été beaucoup utilisé, car son dossier a été de 0-1-1 avec un différentiel de moins un, sept tirs au but et un temps d’utilisation de seulement 9:24 minutes, ce qui est inférieur à plusieurs joueurs d’un quatrième trio.

Sans oublier qu’il a été utilisé plus souvent à l’aile qu’au centre, car il n’a été impliqué que dans six mises en jeu, perdant cinq de ses six confrontations.

Après avoir gagné 3-0, à Winnipeg, alors qu’il était absent, samedi dernier et perdu 4-0, alors qu’il était en uniforme, lors du match de mardi soir, face à l’Avalanche du Colorado, il faudra surveiller de très près ce que feront les Flyers lors des prochaines semaines, car le contrat de 25 millions de dollars signé le 5 juillet 2013 et qui viendra à échéance à la fin de la saison 2017-2018, commence à peser lourd dans la balance d’une équipe, qui a raté les séries l’an dernier.

Les difficultés ont débuté au début du mois de janvier 2015

On peut dire que Lecavalier n’a pas livré la marchandise aux Flyers, car après avoir présenté un dossier ordinaire de 20-17-37 avec un différentiel de moins 16 en 69 matchs en 2013-2014, il avait connu une production atroce de 8-12-20 avec un différentiel de moins sept en 57 matchs l’an dernier, ayant été rayé souvent de la formation par l’ex-entraîneur-chef Craig Berube, qui a été congédié à  la fin de la campagne.

La baisse de production de Lecavalier a débuté au début du mois de janvier dernier, car après avoir réussi deux buts lors de ses quatre premiers matchs de la saison, il avait connu une longue disette de 14 matchs, du 4 novembre au 20 décembre 2014, il a connu un regain de vie, obtenant un rendement de 5-1-6 dans les sept matchs disputés du 21 décembre 2014 au 3 janvier 2015, mais il a terminé la saison en queue de poisson, ne pouvant faire mieux qu’un rendement d’un seul but lors de ses 32 derniers matchs (fiche de 1-7-8), du 4 janvier au 11 avril 2015.

Son seul but durant cette séquence ayant été celui du 1er avril 2015 (non ce n’est pas un poisson d’avril), dans un gain de 4-1, face aux Penguins de Pittsburgh, au Consol Energy Center et ce filet mettait fin à une disette de 27 matchs de suite, du 4 janvier au 31 mars 2015.

Tout indique que Lecavalier, natif de l’Île Bizard, qui fut le premier choix de la LNH en 1998 et qui aura 36 ans le 21 avril prochain, ne sera pas en mesure d’atteindre le plateau des 1000 points dans la LNH.

Son dossier à vie est de 411-521-932 avec un différentiel de moins 141 en 1169 matchs réguliers et de 25-29-54 en 70 matchs éliminatoires, ayant gagné la Coupe Stanley en 2003-2004, dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay.

Les Flyers n’ont qu’eux-mêmes à blâmer pour cette situation, eux qui ne semblent pas avoir fait leurs devoirs ou du moins appris leurs leçons, car il faut souligner qu’ils ont été impliqués dans plusieurs de ces situations de longs contrats désastreux, plus spécialement avec le défenseur Chris Pronger et aussi le gardien Ilya Bryzgalov, deux joueurs qui avaient obtenu des ententes mirobolantes et qui n’ont pas livré la marchandise.

Dans le cas de Pronger, il fut blessé et malgré la lourdeur de son contrat, il a été échangé aux Coyotes de l’Arizona, en retour de Sam Gagner, le 27 juillet 2015, mais dans le cas de Bryzgalov, il n’avait tout simplement pas offert le rendement espéré et son contrat avait été racheté par l’équipe.

Les Flyers avaient également tenté de signer le défenseur-vedette Shea Weber, des Predators de Nashville, lui offrant un contrat de plus de 100 millions, mais ces derniers avaient décidé d’égaler l’offre hostile présentée à leur joueur.

Le comble de l’absurdité est le fait que Pronger, qui est encore sur la liste salariale des Coyotes, a été intronisé au Panthéon  du hockey de la LNH, lundi soir.

LA FICHE DE VINCENT LECAVALIER EN 2015-2016

29 octobre 2015-New Jersey 4 à Philadelphie 1 (0-1-1, plus un, un tir et 7:16 minutes)

30 octobre 2015-Philadelphie 1 à Buffalo 3 (0-0-0, égal, un tir et 6:58 minutes)

2 novembre 2015-Philadelphie 1 à Vancouver 4 (0-0-0, égal, deux tirs et 12:27 minutes)

3 novembre 2015-Philadelphie 2 à Edmonton 4 (0-0-0, moins un, un tir et 13:18 minutes)

5 novembre 2015-Philadelphie 1 à Calgary 2 (pro.) (0-0-0, moins un, aucun tir et 4:37)

10 novembre 2015-Colorado 4 à Philadelphie 0 (0-0-0, égal, deux tirs et 11:48 minutes)

L’Avalanche du Colorado domine outrageusement les Bruins de Boston, au TD Garden

On dirait que l’Avalanche du Colorado, malgré une piètre fiche lors des dernières saisons, est vraiment à l’aise en affrontant les Bruins de Boston et encore plus au TD Garden.

En effet, la troupe dirigée par Patrick Roy, qui dispute ce soir, le 2e match d’une série de sept de suite à l’étranger, a un reluisant dossier de 13-6-1 (0) lors de ses 20 derniers matchs contre la troupe de Claude Julien, depuis le 2 février 1999.

Encore plus, l’Avalanche a une fiche parfaite de 7-0-0 lors de ses sept derniers matchs disputés sur la patinoire des Bruins et un dossier presque parfait de 8-0-1 (0) lors de ses neuf derniers matchs, incluant un match nul de 3-3, le 11 octobre 1999 et son dernier revers (4-1) remonte aussi loin que le 30 mars 1998.

Lors de cette séquence de sept gains, l’Avalanche a surclassé les Bruins 18-8 (plus 10) au chapitre des buts marqués et 24-13 (plus 11), lors des neuf derniers matchs et a enregistré trois blanchissages, dont deux de suite le 10 octobre 2011 et aussi le 10 octobre 2013, avant de concéder un but lors du gain de 2-1, du 13 octobre 2014.

Cela fait un seul but concédé durant 193:36 minutes de jeu sur la patinoire des Bruins.

La formation de Denver, qui a gagné 4-0, face aux Flyers de Philadelphie, mardi soir, au Wells Fargo Center, affiche un rendement global de 5-9-1 pour 11 points en 16 matchs et un fait à souligner, elle n’a pas encore réussi à remporter deux matchs de suite cette saison.

Les Bruins, qui ont gagné 2-1, contre les Islanders de New York, dimanche dernier, ont une piètre fiche de 1-4-1 lors de leurs six matchs disputés à domicile en 2015-2016, ayant concédé pas moins de 26 buts à leurs adversaires, lors des six parties et leur seul gain local fut celui du 27 octobre dernier, 6-0, contre les Coyotes de l’Arizona.

LA SÉQUENCE DES NEUF DERNIERS MATCHS DE L’AVALANCHE À BOSTON

30 mars 1998-Colorado 1 à Boston 4 (dernier revers)

2 février 1999-Colorado 3 à Boston 2

11 octobre 1999-Colorado 3 à Boston 3 (pro.) (dernier match nul)

24 mars 2001-Colorado 4 à Boston 2

4 février 2003-Colorado 3 à Boston 2 (pro.)

6 mars 2007-Colorado 2 à Boston 0

12 octobre 2009-Colorado 4 à Boston 3

10 octobre 2011-Colorado 1 à Boston 0

10 octobre 2013-Colorado 2 à Boston 0

13 octobre 2014-Colorado 2 à Boston 1

12 novembre 2015-Colorado  à Boston (19h)

Les Blues de St. Louis sont dominants au Madison Square Garden

Les temps changent, car les Blues de St. Louis semblent maintenant plus dominants que jamais au Madison Square Garden !

En effet, après avoir été tout simplement pitoyables dans le domicile des Rangers de New York, ne pouvant faire mieux qu’un rendement de 6-44-6 (0), lors de leurs 56 premiers matchs disputés du 26 novembre 1967 au 20 janvier 1998, la formation dirigée par Ken Hitchcock présente un superbe dossier de 8-0-1 lors de ses neuf dernières visites à cet endroit et son dernier revers en temps régulier (3-1), remonte aussi loin que le 20 janvier 1998, mais soulignons qu’elle a subi un revers de 3-2, en tirs de barrage, le 3 mars 2007.

Ce total de huit gains lors des neuf derniers matchs est plus élevé que celui de seulement six gains en 56 matchs, du 26 novembre 1967 au 20 janvier 1998 !

Soulignons qu’ils avaient également connu une disette de plus de 10 ans sur la patinoire des Rangers, affichant un dossier de 0-26-2 en 28 matchs disputés du 8 février 1969 au 15 octobre 1980.

Lors de la présente séquence, les Blues ont surclassé les Rangers 32-19 (plus 13) au chapitre des buts marqués, les limitant à trois buts ou moins dans les neuf rencontres.

Les Blues, dont la fiche à vie à cet endroit est de 14-44-6 (1) en 65 matchs dans la métropole américaine, seront les hôtes de la formation dirigée par Alain Vigneaul, pour le deuxième match de la série de la présente saison, le 25 février 2016, au Scottrade Center.

Les Rangers ont une fiche parfaite de 6-0-0 lors de leurs six derniers matchs, alors que les Blues sont 3-0-0  lors de leurs trois dernières parties.

LES NEUF DERNIERS MATCHS DES BLUES AU MADISON SQUARE GARDEN

12 octobre 1998-St. Louis 4 à Rangers de NY 2

3 janvier 2000-St. Louis 5 à Rangers de NY 2

20 décembre 2000-St. Louis 6 à Rangers de NY 3

3 novembre 2002-St. Louis 3 à Rangers de NY 2

3 mars 2007-St. Louis 2 à Rangers de NY 3 (fus.)

18 mars 2010-St. Louis 4 à Rangers de NY 3

7 novembre 2010-St. Louis 2 à Rangers de NY 0

23 janvier 2014-St. Louis 2 à Rangers de NY 1

3 novembre 2014-St. Louis 4 à Rangers de NY 3 (fus.)

Le gardien Jake Allen, des Blues de St. Louis est devenu impénétrable !

En ce début de saison, quelques gardiens vont très bien dans la Ligue nationale de hockey et c’est le cas de Jake Allen, des Blues de St. Louis, qui est plus avare que jamais !

En effet, le 3e choix de l’équipe, le 34e au total du repêchage de 2008, présente une fiche de 7-3-0 avec une superbe moyenne de 1,53, pas moins de trois blanchissages et une très haute efficacité de ,950, dans ses 10 premières parties de la présente campagne.

Encore plus, il vient de réussir deux blanchissages consécutifs, 4-0 (45 arrêts), face aux Predators de Nashville, au Bridgestone Arena, samedi dernier et 2-0, contre les Devils du New Jersey (24 arrêts), au Prudential Center, mardi soir.

Il n’a concédé aucun but lors des 96 derniers tirs dirigés contre lui

Lors de son prochain match, ses adversaires vont tenter de le vaincre, mais une chose plus importante, de réussir à le déjouer, lui qui a été parfait sur les 96 derniers tirs qu’il a reçus, lors de ses 165:59 dernières minutes de jeu.

Le dernier joueur à avoir marqué un but contre lui est Patrick Kane, des Blackhawks de Chicago, en avantage numérique, à 17:52 de la première période, du gain de 6-5, en prolongation, au United Center, le 4 novembre dernier.

Allen, qui était venu en relève à Brian Elliott, à 17:09 de la première période, avait cédé sur le premier tir de ses adversaires, mais avait fermé la porte sur les 27 derniers tirs de la rencontre, permettant à son équipe de surmonter un retard de 5-2 pour finalement l’emporter.

Mardi soir, il a été un peu chanceux, car il a sauvé son blanchissage contre les Devils du New Jersey, alors que le dernier tir est entré dans le filet, alors qu’il ne restait plus de temps au tableau au match.

Ce soir, il est possible que Ken Hitchcock utilise le vétéran Brian Elliott, face aux Rangers de New York, au Madison Square Gardein et si jamais c’était le cas, Allen serait possiblement utilisé lors du match suivant, face aux Blackhawks de Chicago, samedi soir, au Scottrade Center.

Deux gains contre les Stars, est-ce le retour au succès pour les Maple Leafs de Toronto ?

Après avoir connu un début de saison vraiment misérable, les choses semblent aller mieux pour les Maple Leafs de Toronto.

Même s’il ne  faut pas s’emballer trop vite avec le récent rendement de la formation dirigée par Mike Babcock, il faut souligner qu’elle a une fiche de 2-1-2 pour six points lors de ses cinq dernières parties et elle a réussi à vaincre les puissants Stars de Dallas, pour les deux victoires, 4-1, au Centre Air Canada, le 2 novembre et 3-2, mardi soir, au American Airlines Center.

Dans cette séquence de cinq matchs, les Leafs ont perdu 4-2, face aux Jets de Winnipeg et se sont inclinés deux fois en bris d’égalité, 2-1, en prolongation, contre les Red Wings de Detroit, vendredi dernier et 3-2, en tirs de barrage, contre les Capitals de Washington, au Verizon Center, samedi dernier, un match dans lequel ils menaient 2-1 avec moins d’une seconde à jouer en troisième période, avant de concéder le but égalisateur, à Nicklas Backstrom, à 19:59 de ce troisième vingt.

Avant cette série un peu plus rose, les Leafs avaient une fiche de 0-5-1 dans leurs six matchs précédents et de 1-7-2 dans leurs 10 premières rencontres du calendrier.

Ils tenteront de remporter une deuxième victoire de suite pour la première fois de la saison, eux qui visiteront ce soir, les Predators de Nashville, au Bridgestone Arena, une équipe dont la fiche est de 9-3-2 pour 20 points en 14 rencontres.

Depuis l’an 2000, la défense des Kings maîtrisé l’attaque des Islander

C’est amusant de constater que le passage au présent millénaire a fait en sorte que l’attaque des Islanders de New York a été vraiment neutralisée face aux Kings de Los Angeles.

En effet, depuis le début des années 2000, les Islanders ont une fiche de 5-12-1 (1) dans leurs 19 matchs disputés contre les Kings, ayant été surclassés 52-30 (plus 22) au chapitre des buts marqués, cela faisant une faible moyenne de 1,58 but par match pour la troupe de Jack Capuano.

Les Islanders ont été limités à trois buts ou moins dans les 19 rencontres, ayant été blanchis trois fois, limités à un but en six occasions, à deux buts en six occasions également et à trois buts à quatre reprsies.

La dernière fois que les Islanders ont marqué plus de trois buts dans un match disputé contre la formation dirigée par Darryl Sutter, remonte aussi loin que le 17 décembre 1998, alors qu’ils avaient signé un gain de 5-4, en prolongation, à Los Angeles.

Les Islanders, qui joueront ce soir, au Staples Center, ont une fiche de 1-4-0 lors de leurs cinq derniers matchs joués à cet endroit, ayant été surclassés 15-5 (plus 10) au chapitre des buts marqués, eux qui l’an dernier, ont signé un gain de 2-1, en tirs de barrage, lors de leur rencontre sur cette patinoire, le 6 novembre 2014.

LES CINQ DERNIERS MATCHS DES ISLANDERS À LOS ANGELES

10 octobre 2006-Islanders de NY 2 à Los Angeles 4

20 mars 2010-Islanders de NY 0 à Los Angeles 1

13 novembre 2010-Islanders de NY 1 à Los Angeles 5

7 décembre 2013-Islanders de NY 0 à Los Angeles 3

6 novembre 2014-Islanders de NY 2 à Los Angeles 1 (fus.)

12 novembre 2015-Islanders de NY à Los Angeles (22h30)