Les Flyers de Philadelphie ont pris les devants 1-0 dans leur série face aux Devils du New Jersey, dimanche. Le succès des Flyers passe en grande partie par le brio des joueurs francophones de l'équipe.

Vous voulez savoir quel est l'impact des joueurs francophones chez les Flyers? Il suffit de regarder la production offensive de l'équipe. Daniel Brière, Claude Giroux, Sean Couturier et Maxime Talbot ont marqué 20 des 34 buts des Flyers en séries. Ils sont donc responsables de 59% des buts marqués. À croire que le mot Flyers veut maintenant dire Flying Frenchmen.

«Tous nos joueurs sont francophones. Bien sûr qu'ils doivent marquer des buts car il n'y a personne d'autre pour le faire», a blagué Jaromir Jagr. «Nous devrions déménager à Montréal.»

«Nous avons toujours eu beaucoup de joueurs québécois ou de francophones au sein de notre équipe. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense à Ian Laperrière, Simon Gagné, Martin Biron et je pourrais continuer ainsi. Nous sommes une méchante gang encore une fois cette année. Ils nous font confiance et c'est un bon sentiment», a raconté Brière.

Même Sean Couturier, qui en est à ses premières séries éliminatoires, continue d'impressionner. Il avoue que le fait d'avoir plusieurs francophones dans son équipe l'aide grandement.

«Ils étaient toujours là pour répondre à mes questions tout au long de l'année ce qui a beaucoup facilité mon adaptation. Ça rend la vie plus facile», a confié Couturier.

Il faut donner beaucoup de crédit au dépisteur Simon Nolet, au Québec, qui a toujours repêché de bons joueurs francophones chez les Flyers, mais aussi, à la direction de l'équipe qui n'a jamais hésité à faire confiance à des joueurs qui parlent français.

On pense notamment à Brière qui joue un rôle très important au sein de l'équipe, sans oublier Maxime Talbot qui est avec les Flyers depuis cet été.

D'après un reportage de Renaud Lavoie