EDMONTON (PC) - Même si un vent d'ouest souffle sur la Caroline, les Hurricanes ont quand même le sentiment d'être toujours en contrôle de la finale de la coupe Stanley.

L'entraîneur Peter Laviolette ne sent pas le besoin d'apporter des changements significatifs à sa formation. Il espère plutôt que ses joueurs sauront mieux exécuter le plan de match dans la quatrième rencontre qui sera présentée lundi soir au Rexall Place.

Les Hurricanes mènent la série 2-1 face aux Oilers d'Edmonton et une victoire dans le quatrième match les placerait dans une situation très favorable pour enlever la première coupe de leur histoire.

"Ils nous ont dominés par moments et nous les avons dominés par moments. Je pense que nous devons seulement jouer un peu mieux à l'intérieur de notre système", a expliqué Laviolette.

"On doit aussi faire preuve de plus de discipline", a-t-il ajouté.

Les Hurricanes ont dû écouler quatre pénalités dans la seule première période. Cela a semblé saper l'énergie de quelques joueurs alors que d'autres sont demeurés cloués au banc.

"Il faut éviter les pénalités tôt dans le match, a prévenu Rod Brind'Amour. Il y a sept ou huit de nos meilleurs joueurs qui n'ont pas eu la chance de jouer en début de rencontre. On ne doit pas répéter la même erreur."

Staal en panne

Le nom d'Eric Staal a été mentionné durant le point de presse des Hurricanes. Le jeune centre n'a pas marqué en six matchs. En fait, il est plutôt invisible depuis le début de la finale.

"Le jeu est plus serré, plaide-t-il. Pour le reste, je me sens bien. Je ne suis pas fatigué même si j'ai livré plus de 100 parties. Ce n'est pas une chose à laquelle on pense lorsqu'on dispute la finale de la coupe Stanley."

Brind'Amour ne semble pas s'inquiéter de la léthargie bien relative de son jeune coéquipier.

"Aux dernières nouvelles, il occupe toujours le premier rang des compteurs, a-t-il rappelé. Eric est un de nos meilleurs joueurs et il va finir par débloquer. Je ne suis pas inquiet."

Staal a été moins employé au cours des deux derniers matchs. Dans la série contre Buffalo, il a joué plus de 20 minutes à quatre reprises. Contre les Oilers, son temps de glace a été de 19:29, 15:57 et 16:41.

"Ca dépend souvent de l'allure du match, fait valoir Laviolette. Lorsque nous sommes en avance, j'utilise mon banc d'une certaine façon. C'est également vrai lorsque nous tirons de l'arrière.

"Eric a des occasions de marquer, a ajouté l'entraîneur des Canes. Il a tout ma confiance. Je crois toujours en lui. Je sais qu'à la fin de la journée, il aura accompli son travail."

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