Les Leafs n'ont pas le choix de gagner
Toronto Maple Leafs jeudi, 29 sept. 2011. 17:16 dimanche, 15 déc. 2024. 05:35
TORONTO - Lorsqu'il a appris qu'il avait été échangé aux Maple Leafs de Toronto cet été, John-Michael Liles a effectué quelques appels. Après avoir passé ses premières saisons en carrière dans la LNH avec l'Avalanche du Colorado, il a avoué avoir été préoccupé des changements qui surviendraient dans sa vie.
« J'ai pu parler à Darcy Tucker un petit peu, de toute évidence l'un des chouchous des partisans des Maple Leafs, a déclaré le vétéran défenseur. Selon moi, c'était la source la plus fiable. Je lui ai parlé immédiatement après avoir été échangé. Il s'est avéré d'une grande aide. »
« Il m'a en quelques sortes vendu l'idée en me disant 'Tu vas adorer jouer là-bas. C'est une organisation incroyable. C'est une belle ville.' »
Certes, Tucker faisait partie de la dernière édition encourageante des Maple Leafs, une ère de toute évidence révolue.
Depuis quelques saisons, les Torontois ne sont plus aussi complaisants envers les joueurs de hockey. D'ailleurs, c'est pendant cette période que le directeur général des Leafs Brian Burke a pris plusieurs décisions majeures, démontrant très peu de patience envers les joueurs qui ne s'adaptaient pas ou qui n'avaient aucun impact sur les performances de l'équipe. Et alors que l'équipe vient d'établir un record de concession en étant exclue des séries éliminatoires dans une sixième saison d'affilée, elle est consciente de l'urgence de connaître de bons résultats en 2011-12.
« Je ne suis pas inquiet de notre progression d'ici deux ou trois saisons, a dit l'entraîneur-chef Ron Wilson. Ma principale priorité est de participer aux séries éliminatoires dès cette saison et de connaître un bon début de campagne. »
Plus que tout, les Leafs espèrent qu'ils pourront poursuivre sur la lancée qu'ils ont connue en fin de saison passée. Après avoir présenté un dossier de 1-8-3 en octobre et novembre, le club torontois s'est ramené dans la course aux séries éliminatoires dans l'Association Est en deuxième moitié de calendrier en bénéficiant des excellentes prestations de la recrue James Reimer, qui est passé du quatrième au premier rang dans la hiérarchie des gardiens.
Reimer a ratifié une entente de trois saisons d'une valeur de 5,4 millions $US l'été dernier et doit désormais démontrer que sa séquence sublime de 37 matchs la saison dernière n'était pas le fruit du hasard.
« Une équipe qui dispose d'un bon gardien ira loin dans cette ligue, a mentionné Wilson. Un grand gardien peut combler plusieurs failles et effacer les erreurs qui se produisent devant lui. Si tu ne te fies pas sur ton gardien, ta confiance piquera du nez. »
Le groupe de joueurs devant lui devrait être meilleur que l'an dernier. Liles et Cody Franson ont été acquis dans des transactions distinctes pour ajouter de la profondeur à la ligne bleue, une escouade qui compte déjà sur Luke Schenn, Dion Phaneuf, Carl Gunnarsson, Mike Komisarek et Keith Aulie.
Les Leafs étaient 24es au chapitre des buts alloués l'an dernier, et tenteront d'apporter des correctifs cette saison.
« Je n'ai jamais modifié ma philosophie, qui se résume à peu près au fait que si tu ne peux garder la rondelle hors de ton filet, alors tu n'auras pas de formation championne, a expliqué Burke avec son tact habituel. C'est comme les lanceurs au baseball. Même si tu comptes sur huit membres du Temple de la renommée dans le champ, tu ne gagneras pas si tu n'as pas un lanceur de qualité sur la butte. Selon moi, pour bâtir une équipe championne il faut commencer par le gardien. »
« J'estime que ce groupe de joueurs à la ligne bleue est aussi compétitif que les autres dans la ligue. »
Toutefois, les préoccupations sont portées vers l'attaque.
Après avoir perdu le 'derby' Brad Richards au profit des Rangers de New York, Burke a tenté de colmater des brèches au centre en mettant sous contrat Tim Connoly et en faisant l'acquisition de Matthew Lombardi, qui a été limité à seulement deux matchs avec les Predators de Nashville l'an dernier en raison d'une commotion cérébrale.
Connolly devrait entreprendre la campagne entre Phil Kessel et Joffrey Lupul, sur le trio qui devrait produire la majorité des points des Maple Leafs cette saison. Le trio formé de Mikhail Grabovski-Nikolai Kulemin-Clarke MacArthur, le meilleur des Torontois la saison dernière avec 80 buts, demeurera le même.
La pression sera donc sur les épaules des Maple Leafs dès le match d'ouverture, le 6 octobre contre le Canadien de Montréal.
L'avenir de Wilson derrière le banc des Leafs est déjà à l'enjeu puisqu'il écoule présentement la dernière saison de son contrat, d'autant plus que leurs cinq premiers matchs du calendrier régulier sont au Centre Air Canada. Depuis le début du camp, l'équipe a d'ailleurs reconnu qu'elle devait donner le ton rapidement en offrant de bonnes prestations sur la glace.
« Nous voulons être prêts pour les séries éliminatoires, c'est notre objectif, a déclaré Phaneuf, qui entreprendra sa deuxième saison à titre de capitaine. La chose la plus importante que j'ai apprise en jouant dans cette ligne, c'est que tu dois connaître un bon départ et être constant. Tu ne peux connaître une léthargie d'une ou deux semaines, car ce passage à vide va vraiment te faire mal en bout de ligne. »
« J'ai pu parler à Darcy Tucker un petit peu, de toute évidence l'un des chouchous des partisans des Maple Leafs, a déclaré le vétéran défenseur. Selon moi, c'était la source la plus fiable. Je lui ai parlé immédiatement après avoir été échangé. Il s'est avéré d'une grande aide. »
« Il m'a en quelques sortes vendu l'idée en me disant 'Tu vas adorer jouer là-bas. C'est une organisation incroyable. C'est une belle ville.' »
Certes, Tucker faisait partie de la dernière édition encourageante des Maple Leafs, une ère de toute évidence révolue.
Depuis quelques saisons, les Torontois ne sont plus aussi complaisants envers les joueurs de hockey. D'ailleurs, c'est pendant cette période que le directeur général des Leafs Brian Burke a pris plusieurs décisions majeures, démontrant très peu de patience envers les joueurs qui ne s'adaptaient pas ou qui n'avaient aucun impact sur les performances de l'équipe. Et alors que l'équipe vient d'établir un record de concession en étant exclue des séries éliminatoires dans une sixième saison d'affilée, elle est consciente de l'urgence de connaître de bons résultats en 2011-12.
« Je ne suis pas inquiet de notre progression d'ici deux ou trois saisons, a dit l'entraîneur-chef Ron Wilson. Ma principale priorité est de participer aux séries éliminatoires dès cette saison et de connaître un bon début de campagne. »
Plus que tout, les Leafs espèrent qu'ils pourront poursuivre sur la lancée qu'ils ont connue en fin de saison passée. Après avoir présenté un dossier de 1-8-3 en octobre et novembre, le club torontois s'est ramené dans la course aux séries éliminatoires dans l'Association Est en deuxième moitié de calendrier en bénéficiant des excellentes prestations de la recrue James Reimer, qui est passé du quatrième au premier rang dans la hiérarchie des gardiens.
Reimer a ratifié une entente de trois saisons d'une valeur de 5,4 millions $US l'été dernier et doit désormais démontrer que sa séquence sublime de 37 matchs la saison dernière n'était pas le fruit du hasard.
« Une équipe qui dispose d'un bon gardien ira loin dans cette ligue, a mentionné Wilson. Un grand gardien peut combler plusieurs failles et effacer les erreurs qui se produisent devant lui. Si tu ne te fies pas sur ton gardien, ta confiance piquera du nez. »
Le groupe de joueurs devant lui devrait être meilleur que l'an dernier. Liles et Cody Franson ont été acquis dans des transactions distinctes pour ajouter de la profondeur à la ligne bleue, une escouade qui compte déjà sur Luke Schenn, Dion Phaneuf, Carl Gunnarsson, Mike Komisarek et Keith Aulie.
Les Leafs étaient 24es au chapitre des buts alloués l'an dernier, et tenteront d'apporter des correctifs cette saison.
« Je n'ai jamais modifié ma philosophie, qui se résume à peu près au fait que si tu ne peux garder la rondelle hors de ton filet, alors tu n'auras pas de formation championne, a expliqué Burke avec son tact habituel. C'est comme les lanceurs au baseball. Même si tu comptes sur huit membres du Temple de la renommée dans le champ, tu ne gagneras pas si tu n'as pas un lanceur de qualité sur la butte. Selon moi, pour bâtir une équipe championne il faut commencer par le gardien. »
« J'estime que ce groupe de joueurs à la ligne bleue est aussi compétitif que les autres dans la ligue. »
Toutefois, les préoccupations sont portées vers l'attaque.
Après avoir perdu le 'derby' Brad Richards au profit des Rangers de New York, Burke a tenté de colmater des brèches au centre en mettant sous contrat Tim Connoly et en faisant l'acquisition de Matthew Lombardi, qui a été limité à seulement deux matchs avec les Predators de Nashville l'an dernier en raison d'une commotion cérébrale.
Connolly devrait entreprendre la campagne entre Phil Kessel et Joffrey Lupul, sur le trio qui devrait produire la majorité des points des Maple Leafs cette saison. Le trio formé de Mikhail Grabovski-Nikolai Kulemin-Clarke MacArthur, le meilleur des Torontois la saison dernière avec 80 buts, demeurera le même.
La pression sera donc sur les épaules des Maple Leafs dès le match d'ouverture, le 6 octobre contre le Canadien de Montréal.
L'avenir de Wilson derrière le banc des Leafs est déjà à l'enjeu puisqu'il écoule présentement la dernière saison de son contrat, d'autant plus que leurs cinq premiers matchs du calendrier régulier sont au Centre Air Canada. Depuis le début du camp, l'équipe a d'ailleurs reconnu qu'elle devait donner le ton rapidement en offrant de bonnes prestations sur la glace.
« Nous voulons être prêts pour les séries éliminatoires, c'est notre objectif, a déclaré Phaneuf, qui entreprendra sa deuxième saison à titre de capitaine. La chose la plus importante que j'ai apprise en jouant dans cette ligne, c'est que tu dois connaître un bon départ et être constant. Tu ne peux connaître une léthargie d'une ou deux semaines, car ce passage à vide va vraiment te faire mal en bout de ligne. »