Des disettes qui s’éternisent pour les deux attaquants

Quand on parle de longues léthargies chez les attaquants de la Ligue nationale de hockey, on pense rapidement à Scott Gomez, du Canadien de Montréal, mais il y a un autre joueur qui connaît une séquence encore pire que lui et c’est le cas de Kyle Chipchura, un ancien du Tricolore, qui est maintenant avec les Coyotes de Phoenix.



Ce dernier, qui fut le premier choix du Canadien (le 18e), au repêchage de 2004, affiche un dossier de 0–5-5 avec un différentiel de plus trois lors de ses 50 derniers matchs réguliers (0–3-3 en 10 matchs cette saison), lui dont le dernier but remonte aussi loin que le 11 avril 2010, en désavantage numérique, lors d’un gain de 7 à 2, face aux Oilers d’Edmonton, alors qu’il portait les couleurs des Ducks d’Anaheim.

Dans le cas de Scott Gomez (qui a été blessé mercredi et qui ne devrait pas jouer contre les Flyers de Philadelphie), il présente un rendement de 0–19-19 avec un différentiel de moins 15, lors de ses 49 dernières rencontres, dont 0–4-4 avec un différentiel de moins trois en 13 matchs cette saison, son dernier filet remontant au 5 février dernier, dans un gain de 2 à 0, face aux Rangers de New York au Centre Bell.

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Jason Spezza connaît lui aussi une longue léthargie avec les Sénateurs d’Ottawa



Après avoir connu un départ sur les chapeaux de roues, l’attaquant Jason Spezza, des Sénateurs d’Ottawa en arrache beaucoup depuis près d’un mois.

Auteur d’un superbe rendement de 6–9-15 lors de ses 11 premiers matchs, le premier choix de cette formation, le 2e de tout le repêchage universel de 2001, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 0–5-5 lors de ses 10 dernières rencontres, lui dont le dernier but remonte au 29 octobre dernier, dans un gain de 5 à 4, en tirs de barrage, face aux Rangers de New York.

Soulignons qu’il présente une fiche à vie de 198–354-552 avec un différentiel de plus 64 en 547 rencontres, lui qui n’a besoin que de deux buts pour devenir le 3e joueur de l’histoire des Sénateurs à atteindre le plateau des 200 dans la LNH, les autres étant Daniel Alfredsson (394) et Alexei Yashin (218).

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Le Wild du Minnesota domine le classement général !



La plus forte surprise de la présente saison est sans aucun doute le rendement du Wild du Minnesota, car cette formation a vraiment connu un premier quart de saison supérieur aux attentes.

En effet, la formation dirigée par l’entraîneur-recrue Mike Yeo, dont la fiche est de 13–5-3 pour 29 points en 21 matchs, se retrouve au sommet du classement général du circuit, un point devant les Penguins de Pittsburgh, qui ont un rendement de 12–6-4 pour 28 points en 22 rencontres.

Cela est un vrai contraste avec l’an dernier, car le Wild n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 39–35-8 pour 86 points en 82 matchs, terminant au 21e rang du circuit.

C’est vraiment la défense et les gardiens qui permettent au Wild de se retrouver au sommet, car ils n’ont concédé que 42 buts en 21 rencontres (moyenne de 2,00) le plus bas total de la LNH, comparativement à 233 buts concédés en 82 matchs (moyenne de 2,84) l’an dernier.

Soulignons que l’attaque est plus qu’ordinaire, car elle n’a réussi que 50 buts, une moyenne de 2,38 par match, comparativement à une moyenne de 2,51 avec 206 buts lors des 82 rencontres, l’an dernier.

Le Wild, qui a une superbe fiche de 5–0-1 en six matchs contre les équipes de sa propre section, n’ayant concédé que six buts, reçoit la visite des jeunes Oilers d’Edmonton en ce vendredi, 25 novembre, une équipe contre laquelle il présente une fiche de 8–0-0 lors de ses huit derniers matchs.

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Quelle longue disette pour Oilers d’Edmonton sur la patinoire du Wild du Minnesota !



En ce jour de la fête de Ste-Catherine, les Oilers d’Edmonton n’ont certainement pas le cœur à la fête, eux qui visitent le Wild au Minnesota, un endroit où ils sont tout simplement impuissants depuis près de cinq ans !

La formation de Tom Renney a subi pas moins de 17 défaites de suite (dont trois en bris d’égalité) sur la patinoire de celle de Mike Yeo, ayant concédé 57 buts (une moyenne de 3,35 par match, mais n’ayant réussi qu’un maigre total de 20 filets, une anémique moyenne de 1,18 par rencontre, ayant été blanchie pas moins de quatre fois.

Le dernier gain des Oilers sur la patinoire du Wild remonte aussi loin que le 16 janvier 2007, par le score de 2 à 1, alors que le défenseur Marc-André Bergeron avait réussi le filet victorieux, en avantage numérique, à 11 :45 de la deuxième période, face au gardien Manny Fernandez.

Les Oilers seront-ils en mesure de mettre fin à cette désastreuse séquence en ce vendredi de fin de novembre ?

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