Les Oilers veulent des conseils de Qc
Edmonton Oilers mercredi, 1 déc. 2010. 15:15 samedi, 14 déc. 2024. 03:57
QUÉBEC - Les amateurs de hockey devront prendre leur mal en patience: le déménagement à Québec des Oilers d'Edmonton n'est pas pour demain, si jamais il survient.
C'est du moins ce qu'ont assuré les dirigeants de l'équipe albertaine, mercredi, au terme d'une rencontre avec le maire de Québec, Régis Labeaume.
L'annonce de la rencontre avait créé un certain émoi à Québec, où la construction éventuelle d'un amphithéâtre multifonctionnel, prélude au transfert possible d'une concession de la Ligue nationale de hockey, nourrit tous les espoirs chez les amateurs.
Mais la rencontre sollicitée par trois des dirigeants des Oilers, qui a duré plus d'une heure, avait un objectif plus modeste, soit d'en apprendre davantage sur la façon dont le maire Labeaume s'y était pris pour intéresser la population et les leaders politiques à son projet, de même qu'à trouver du financement.
Québec et Edmonton ont en commun de vouloir construire un nouvel équipement capable d'accueillir une équipe de hockey, "mais il n'y a pas de raison de fusionner ensemble. Nous ne planifions pas déménager les Oilers à ce moment-ci", selon le président-directeur général des Oilers, Patrick LaForge.
Les Oilers se plaignent du fait que leur amphithéâtre est vétuste et ils ont dit qu'ils n'y joueraient plus après 2014, l'année où leur bail se termine. D'où la rumeur selon laquelle les dirigeants de l'équipe pourraient songer à déménager à Québec, si son projet d'amphithéâtre prend forme.
Au terme de la rencontre, M. LaForge, a pourtant cherché en point de presse à baisser les attentes.
Il a justifié sa présence à Québec, accompagné de son président aux opérations hockey, Kevin Lowe, et du chef des opérations financières, Paul Marcaccio, en disant que c'était la seule autre ville canadienne intéressée à se doter d'un nouvel amphithéâtre de ce genre.
De son côté, M. Lowe a vanté "le bon esprit" de hockey qui règne à Québec et qu'il voudrait transposer à Edmonton.
Interrogé à savoir si le possible déménagement de la concession avait été discuté avec le maire Labeaume, M. LaForge a été catégorique: "Nous n'avons pas discuté de cette question aujourd'hui".
Le reste n'est que "spéculation", a-t-il ajouté, en indiquant que la direction ne nourrissait pour l'instant aucun projet de déménagement.
Il a aussi rejeté l'idée voulant que sa visite à Québec serve à accentuer la pression sur le gouvernement albertain pour obtenir du financement public pour le projet, sous peine de menacer de transférer la concession.
Mais chose certaine, les Oilers ne veulent pas d'un vieil aréna rénové, mais bien d'un amphithéâtre flambant neuf estimé à 400 millions $, et M. LaForge a insisté pour dire qu'il ne ferait pas de compromis là-dessus.
Mais il reste à savoir qui va payer la note. Le Groupe Katz, propriétaire des Oilers, a déjà indiqué être prêt à allonger 100 millions $ dans le projet.
Mais contrairement à celui du Québec, le premier ministre albertain, Ed Stelmach, a dit qu'il ne mettrait pas un sou d'argent public dans l'aventure.
Le maire de Québec avait été plus chanceux. En septembre, le premier ministre Jean Charest a annoncé être prêt à financer 45 pour cent (soit quelque 180 millions $) des coûts de la construction d'un nouvel amphithéâtre, estimés à 400 millions $, à la condition qu'Ottawa fasse la même chose.
Or, le gouvernement fédéral se fait toujours tirer l'oreille. Le ministre des Finances, Jim Flaherty, a dit qu'Ottawa devait d'abord adopter une politique en la matière. Quant à elle, la ministre Josée Verner, a dit que le secteur privé devait aussi faire sa part pour financer ce genre de projets.
C'est du moins ce qu'ont assuré les dirigeants de l'équipe albertaine, mercredi, au terme d'une rencontre avec le maire de Québec, Régis Labeaume.
L'annonce de la rencontre avait créé un certain émoi à Québec, où la construction éventuelle d'un amphithéâtre multifonctionnel, prélude au transfert possible d'une concession de la Ligue nationale de hockey, nourrit tous les espoirs chez les amateurs.
Mais la rencontre sollicitée par trois des dirigeants des Oilers, qui a duré plus d'une heure, avait un objectif plus modeste, soit d'en apprendre davantage sur la façon dont le maire Labeaume s'y était pris pour intéresser la population et les leaders politiques à son projet, de même qu'à trouver du financement.
Québec et Edmonton ont en commun de vouloir construire un nouvel équipement capable d'accueillir une équipe de hockey, "mais il n'y a pas de raison de fusionner ensemble. Nous ne planifions pas déménager les Oilers à ce moment-ci", selon le président-directeur général des Oilers, Patrick LaForge.
Les Oilers se plaignent du fait que leur amphithéâtre est vétuste et ils ont dit qu'ils n'y joueraient plus après 2014, l'année où leur bail se termine. D'où la rumeur selon laquelle les dirigeants de l'équipe pourraient songer à déménager à Québec, si son projet d'amphithéâtre prend forme.
Au terme de la rencontre, M. LaForge, a pourtant cherché en point de presse à baisser les attentes.
Il a justifié sa présence à Québec, accompagné de son président aux opérations hockey, Kevin Lowe, et du chef des opérations financières, Paul Marcaccio, en disant que c'était la seule autre ville canadienne intéressée à se doter d'un nouvel amphithéâtre de ce genre.
De son côté, M. Lowe a vanté "le bon esprit" de hockey qui règne à Québec et qu'il voudrait transposer à Edmonton.
Interrogé à savoir si le possible déménagement de la concession avait été discuté avec le maire Labeaume, M. LaForge a été catégorique: "Nous n'avons pas discuté de cette question aujourd'hui".
Le reste n'est que "spéculation", a-t-il ajouté, en indiquant que la direction ne nourrissait pour l'instant aucun projet de déménagement.
Il a aussi rejeté l'idée voulant que sa visite à Québec serve à accentuer la pression sur le gouvernement albertain pour obtenir du financement public pour le projet, sous peine de menacer de transférer la concession.
Mais chose certaine, les Oilers ne veulent pas d'un vieil aréna rénové, mais bien d'un amphithéâtre flambant neuf estimé à 400 millions $, et M. LaForge a insisté pour dire qu'il ne ferait pas de compromis là-dessus.
Mais il reste à savoir qui va payer la note. Le Groupe Katz, propriétaire des Oilers, a déjà indiqué être prêt à allonger 100 millions $ dans le projet.
Mais contrairement à celui du Québec, le premier ministre albertain, Ed Stelmach, a dit qu'il ne mettrait pas un sou d'argent public dans l'aventure.
Le maire de Québec avait été plus chanceux. En septembre, le premier ministre Jean Charest a annoncé être prêt à financer 45 pour cent (soit quelque 180 millions $) des coûts de la construction d'un nouvel amphithéâtre, estimés à 400 millions $, à la condition qu'Ottawa fasse la même chose.
Or, le gouvernement fédéral se fait toujours tirer l'oreille. Le ministre des Finances, Jim Flaherty, a dit qu'Ottawa devait d'abord adopter une politique en la matière. Quant à elle, la ministre Josée Verner, a dit que le secteur privé devait aussi faire sa part pour financer ce genre de projets.