Les Penguins ont une fiche parfaite de 8-0 à leurs huit derniers matchs éliminatoires contre les Bruins

Après avoir été 2-9 lors des 11 premiers duels, ils ont dominé outrageusement

Depuis que l’arrivée des Penguins de Pittsburgh dans la LNH en 1967–1968, il n’est pas arrivé souvent qu’ils soient confrontés aux Bruins de Boston dans les séries éliminatoires.



En effet, il n’y a eu que quatre confrontations entre ces deux équipes dans les séries de fin de saison et ce fut vraiment partagé, car les Bruins ont dominé lors des premiers duels et ont été dominés lors des derniers.

Les Bruins ont remporté neuf des 11 premiers matchs, balayant la série quart-de-finale (4–0) en 1978–1979, triomphé dans la ronde préliminaire de cinq matchs (3–2) en 1979–1980 et après avoir remporté les deux premiers matchs de la finale de la Conférence Prince-de-Galles de 1990–1991, ils ont vu les Penguins rebondir pour remporter les quatre derniers matchs de cette série (4–2) et aussi balayer la série de 1991–1992 (4–0), encore une fois dans la finale de la Conférence Prince-de-Galles.

Ce revirement est survenu à la suite d’un match gagné dans la controvrse le 3 mai 1991, alors que Vladimir Ruzicka avait marqué un but à 8 :14 de la première période de prolongation, 5 à 4, au vieux Boston Garden et c’est à ce moment-là que les Penguins s’étaient regroupés pour remporter la série et la Coupe Stanley par la suite.

Cela fait un dossier parfait de 8–0 lors de leurs huit derniers matchs contre les Bruins dans les séries de fin de saison et les Penguins ont surclassé leurs adversaires 37–14 (plus 23) au chapitre des buts marqués-concédés.

Encore plus, les Penguins ont gagné leurs trois derniers matchs éliminatoires sur la patinoire des Bruins, les surclassant par l’écrasante marge de 17–4 (plus 13), ayant triomphé 7 à 2, le 9 mai 1991 et 5 à 1, en deux occasions, les 21 et 23 mai 1992.

Le passé ne veut plus rien dire, mais les Penguins de Pittsburgh ont encore une superbe formation et les Bruins de Boston forment une équipe coriace et expérimentée, ce qui laisse entrevoir une excellente série entre deux adversaires redoutables.

LA SÉRIE DE HUIT GAINS DE SUITE DES PENGUINS CONTRE LES BRUINS EN ÉLIMINATOIRES

(1990–1991-FINALE CONF. PRINCE-DE-GALLES, PIT 4 BOS 2)

1 mai 1991-Pittsburgh 3 à Boston 6

3 mai 1991-Pittsburgh 4 à Boston 5 (prol.) (dernier revers)

5 mai 1991-Boston 1 à Pittsburgh 4

7 mai 1991-Boston 1 à Pittsburgh 4

9 mai 1991-Pittsburgh 7 à Boston 2

11 mai 1991-Boston 3 à Pittsburgh 5

(1991–1992-FINALE CONF. PRINCE-DE-GALLES, PIT 4 BOS 0)

17 mai 1992-Boston 3 à Pittsburgh 4 (prol.)

19 mai 1992-Boston 2 à Pittsburgh 5

21 mai 1992-Pittsburgh 5 à Boston 1

23 mai 1992-Pittsburgh 5 à Boston 1

*

Les huit buts victorieux des Penguins marqués par huit joueurs différents …

Un équilibre sur les buts importants marqués dans les présentes séries

Les Penguins de Pittsburgh ont beaucoup de talent et leur attaque qui est explosive a vu une situation particulière se présenter lors des deux premières rondes des présentes séries éliminatoires.

La formation dirigée par Dan Bylsma, dont la fiche de 8–3 (,727) en 11 matchs est la meilleure du circuit dans les séries, a marqué 47 buts, neuf de plus que les bruins de Boston, qui ont marqué 38 filets, mais en 12 matchs cependant.

Ce qu’il faut retenir est le fait que huit joueurs différents des Penguins ont été crédités d’un but victorieux dans les huit gains de l’équipe, les défenseurs Kris Letang et Brooks Orpik (ce dernier en prolongation) et les attaquants Evgeni Malkin, James Neal, Tyler Kennedy, Brenden Morrow, la recrue Beau Bennett et Chris Kunitz (ce dernier en prolongation).

Le plus ironique est que Sidney Crosby et Pascal Dupuis, qui dominent la LNH avec sept buts dans les présentes éliminatoires (à égalité avec Patrick Sharp, des Blackhawks de Chicago), n’ont pas été crédités d’un filet victorieux dans les 11 premiers matchs des Penguins.

*

Jaromir Jagr connaît la pire disette de sa carrière en éliminatoires

Il n’a pas marqué lors de ses 21 derniers matchs dans les séries de fin de saison

On dirait que l’attaquant Jaromir Jagr, des Bruins de Boston n’est plus capable de marquer un but dans les séries éliminatoires, lui dont l’âge commence à être un facteur important de sa carrière.



En effet, auteur d’un rendement à vie de 78–115-193 avec un différentiel de plus 31 en 192 matchs éliminatoires, il n’est plus en mesure de déjouer les gardiens adverses, affichant un dossier de 0–10-10 lors de ses 21 dernières rencontres éliminatoires, la plus longue disette de sa carrière à ce chapitre, lui dont le dernier but en séries remonte au 13 avril 2012, dans un gain de 8 à 5, face aux Penguins de Pittsburgh, au CONSOL Energy Center.

L’an dernier, il avait présenté un rendement global de 1–7-8 en 11 matchs, mais après avoir marqué un but lors de sa deuxième rencontre, le 13 avril 2012, il avait terminé avec une fiche de 0–6-6 avec un différentiel de moins quatre lors de ses neuf dernières rencontres éliminatoires, dont 0–1-1 dans la série de cinq matchs, face aux Devils du New Jersey, lors de la deuxième ronde.

Il a aussi affiché un dossier de 1–7-8 lors de ses neuf derniers matchs réguliers, son dernier but remontant au 21 avril dernier, dans un gain de 3 à 0, face aux Panthers de la Floride, au TD Garden, lui qui avait été 0–1-1 lors de son dernier match régulier, le 23 avril, face aux Flyers de Philadelphie.

Ce rendement ressemble beaucoup à celui de l’an dernier, car il avait terminé le calendrier régulier avec une piètre fiche de 1–8-9 lors de ses 16 dernières rencontres disputées du 10 mars au 7 avril 2012 et cela avait été semblable dans les éliminatoires.

Il avait été 1–6-7 en six matchs dans la série gagnée (4–2), face aux Penguins de Pittsburgh, lors du premier tour des éliminatoires l’an dernier.

Dans les présentes séries, il totalise 36 tirs au but, le 4e plus haut total des joueurs des Bruins (derrière Tyler Seguin 45, Zdeno Chara 42 et Patrice Bergeron 41), lui qui a obtenu au moins un tir sur les filets adverses dans ses 12 rencontres éliminatoires.

Il présente une fiche à vie de 78–115-193 avec un différentiel de plus 31 en 192 matchs éliminatoires, au 6e rang de l’histoire de la LNH, trois points derrière Paul Coffey, dont la fiche fut de 59–137-196 en 194 rencontres.

Auteur d’un dossier de 0–4-4 en 12 matchs, Jagr tentera de rejoindre Jean Béliveau au chapitre des buts marqués, ce dernier ayant présenté un dossier de 79–97-176 en 162 matchs à vie en éliminatoires et dont le total de 79 buts se retrouve au 10e rang de l’histoire des buteurs de la LNH.

Il y a aussi Claude Lemieux (80 buts) au 9e rang, Maurice Richard (82 buts) au 8e rang, Joe Sakic (84 buts) au 7e rang et Mike Bossy (85 buts), au 6e rang, qui sont des joueurs que pourrait rejoindre Jagr si jamais il venait à mettre fin à son actuelle disette.

Avec ses 115 assistances, Jagr, qui occupe le 12e rang à ce chapitre, pourrait rejoindre Larry Robinson au 11e rang, ce dernier ayant récolté 116 assistances en 227 rencontres éliminatoires.

Que nous réserve le spectaculaire joueur, face à son ancienne équipe, lui qui a eu 41 ans le 15 février dernier ?

*

Les Kings de Los Angeles devront gagner à l’étranger

Ils ont perdu 11 de leurs 12 derniers matchs sur les patinoires adverses !

S’ils veulent remporter une deuxième Coupe Stanley de suite, les Kings de Los Angeles devront trouver le moyen de gagner plus souvent à l’étranger, eux qui ont été horribles sur les patinoires adverses depuis deux mois.



En effet, la formation dirigée par Darryl Sutter, qui a remporté sa première série en six matchs (4–2) face aux Blues de St. Louis et sa deuxième série en sept matchs (4–3) contre les Sharks de San Jose, a été tout simplement atroce lors de ses matchs disputés à l’étranger depuis le 1er avril dernier.

Les Kings ont perdu pas moins de 11 de leurs 12 derniers matchs disputés sur les patinoires adverses, eux qui après avoir terminé la saison régulière avec une fiche de 0–4-2 lors de leurs six dernières rencontres, ont un rendement de 1–5 dans leurs six matchs des présentes séries éliminatoires, dont 0–3 dans leur série contre les Sharks, ayant subi trois défaites par un résultat identique de 2–1, au HP Pavilion.

Leur seul gain lors de cette période fut celui du 8 mai, 3 à 2, en prolongation, face aux Blues de St. Louis, au Scottrade Center, alors que le défenseur Slava Voynov avait marqué à 8:00 de la première période de prolongation, un match où ils avaient concédé le but égalisateur aux Blues à 19:15 de la troisième période, alors que le défenseur Alex Pietrangelo faisait bouger les cordages derrière le gardien Jonathan Quick.

L’attaque a été vraiment anémique lors de cette séquence à l’étranger

On peut ajouter que c’est vraiment l’attaque qui a été anémique lors de leurs 12 derniers matchs à l’extérieur, car elle n’a marqué que 17 buts, une moyenne de seulement 1,42 but par rencontre, en plus d’avoir marqué un seul but dans neuf des 12 rencontres.

Dans les six matchs éliminatoires, ils n’ont réussi que huit buts, une moyenne de 1,33 par rencontre.

La défense a été dans l’ensemble acceptable, concédant 32 buts, une moyenne de 2,67 par match, mais après avoir concédé 20 buts lors des six derniers matchs réguliers (moyenne de 3,33), elle a été extraordinaire, car elle n’a concédé que deux buts dans chacune des six rencontres des présentes éliminatoires.

L'an dernier, ils avaient eu une fiche de 10-1 en 11 matchs à l'étranger en éliminatoires

Le rendement des Kings à l‘extérieur est vraiment différent de celui de l‘an dernier, car ils avaient présenté une fiche quasi-parfaite de 10–1 dans leurs 11 matchs disputés sur les patinoires adverses et leur seul revers était survenu lors du match du 9 juin 2012, 2 à 1, face aux Devils du New Jersey, dans le cinquième match de la finale de la Coupe Stanley.

Les Kings, qui avaient une fiche de 10–0 après leurs 10 premiers matchs à l‘étranger, avaient ainsi subi leur seul revers à ce chapitre, eux qui lors du sixième match de la finale, avaient triomphé 6 à 1 (à domicile) et mis la main sur le précieux trophée.

Nul doute, les Kings devront gagner des matchs à l’étranger pour continuer leur route vers la Coupe Stanley, car ils n’ont pas l’avantage dans la présente série contre les Blackhawks de Chicago et sont assurés de ne pas avoir l’avantage de la patinoire dans la finale, car les Penguins de Pittsburgh et les Bruins de Boston ont terminé avec une meilleure fiche qu’eux en saison régulière.

LES 12 DERNIERS MATCHS À L’ÉTRANGER DES KINGS DE LOS ANGELES

(LES SIX DERNIERS MATCHS EN SAISON RÉGULIÈRE)

2 avril 2013-Los Angeles 1 à Phoenix 3

7 avril 2013-Los Angeles 3 à Anaheim 4 (fus.)

9 avril 2013-Los Angeles 1 à Dallas 5

16 avril 2013-Los Angeles 2 à San Jose 3 (fus.)

23 avril 2013-Los Angeles 1 au Minnesota 2

24 avril 2013-Los Angeles 1 à Detroit 3

(LES SIX MATCHS EN SÉRIES ÉLIMINATOIRES)

30 avril 2013-Los Angeles 1 à St. Louis 2 (prol.)

2 mai 2013-Los Angeles 1 à St. Louis 2

8 mai 2013-Los Angeles 3 à St. Louis 2 (prol.)

18 mai 2013-Los Angeles 1 à San Jose 2 (prol.)

21 mai 2013-Los Angeles 1 à San Jose 2

26 mai 2013-Los Angeles 1 à San Jose 2

*