Les Penguins atroces, les Bruins bons et atroces et Phil Kessel atroce face aux Bruins !
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:01 mercredi, 1 mai 2013. 10:34Les Penguins de Pittsburgh doivent se souvenir de 1974-1975, 1981-1982 et 1992-1993 …
Les Islanders ont remporté leurs trois séries à vie contre les Penguins
Trois séries avec des fins mémorables !
Aucune série n’est gagnée d’avance et les Penguins de Pittsburgh ne doivent certainement pas penser que les Islanders de New York seront des victimes faciles, surtout pas !
En effet, on peut dire que les trois confrontations en éliminatoires entre ces deux équipes ont donné lieu à des moments historiques et les Islanders sont sortis victorieux dans les trois séries, les trois fois dans le décisif match !
En 1974–1975, les Penguins avaient pris une confortable avance en remportant les trois premiers matchs de la série quarts-de-finale quatre-de-sept, mais les Islanders avaient remonté la pente et triomphé dans la limite de sept matchs, gagnant les quatre dernières parties, dont le septième match par un résultat de 1 à 0, sur la patinoire des Penguins et c’est le vétéran attaquant Ed Westfall, qui avait marqué le but victorieux à 14:42 de la troisième période, le 26 avril 1975.
Le gardien Glenn Resch, des Islanders avait réussi un blanchissage de 30 tirs, alors que le gardien Gary Inness, des Penguins, avait cédé une seule fois sur 17 tirs, mais une fois de trop !
Les Islanders de New York devenaient seulement la deuxième équipe à surmonter un retard de 0–3 pour remporter une série quatre-de-sept, imitant les Maple Leafs de Toronto, face aux Red Wings de Detroit dans la finale de la saison 1941–1942.
En 1981–1982, les Penguins, qui étaient à égalité 2–2 après quatre matchs de la série trois-de-cinq dans la demi-finale de la section Patrick, avait donné la frousse aux Islanders, car ils avaient pris une avance de 3 à 1 dans le cinquième et décisif match, au Nassau Coliseum, mais ces derniers avaient réussi à remonter la pente et avaient triomphé 4 à 3, en prolongation, sur un but de John Tonelli, son deuxième de la rencontre, à 6:19 de la première prolongation, lui qui avait aussi réussi le filet égalisateur à 17:39 de la troisième période.
Les Penguins, qui avaient été écrasés 8 à 1 et 7 à 2, lors des deux premiers matchs de la série à Uniondale, avaient presque réussi l’impossible et le gardien Michel Dion était venu à un cheveu d’un mini-miracle, car il avait arrêté 42 des 46 tirs des Islanders, alors que Billy Smith avait été chanceux, ne faisant face qu’à 21 tirs des Penguins.
Les Islanders, qui avaient eu la frousse, avaient réussi à remporter une troisième Coupe Stanley de suite, en gagnant leurs trois autres séries par la suite.
En 1992–1993, les Penguins, qui avaient remporté le Trophée des Présidents, en remportant le championnat du calendrier régulier, étaient favoris pour remporter une troisième Coupe Stanley de suite, mais les Islanders leur avaient joué un vilain tour.
Dans la finale de la section Patrick, les Penguins qui menaient 3 à 2 après les cinq premiers matchs de la série quatre-de-sept, avaient perdu le 6e match, 7 à 5, à Uniondale et accusaient un retard de 3 à 1, vers la fin de la troisième période, mais avaient réussi à créer l’égalité avec des buts de Ron Francis à 16:13 et de Rick Tocchet à 19:00 et pensaient bien être en mesure de triompher en prolongation, mais un but d’un certain David Volek (son 2e du match) marqué à 5:16 de cette première prolongation avait mis fin aux espoirs d’une 3e coupe de suite.
Cette série avait été décidée par les gardiens, car lors du septième et décisif match, Glenn Healy, des Islanders avait été miraculeux, arrêtant 42 des 45 tirs dirigés vers lui, alors que le réputé Tom Barrasso, avait été faible, cédant quatre fois sur seulement 20 tirs de la part des Islanders de NY.
LES TROIS SÉRIES ENTRE LES ISLANDERS ET LES PENGUINS
1974–1975-Quarts-de-finale (Islanders de NY 4 Pittsburgh 3)
13 avril 1975-Islanders 4 à Pittsburgh 5
15 avril 1975-Islanders 1 à Pittsburgh 3
17 avril 1975-Pittsburgh 6 à Islanders 4
20 avril 1975-Pittsburgh 1 à Islanders 3
22 avril 1975-Islanders 4 à Pittsburgh 2
24 avril 1975-Pittsburgh 1 à Islanders 4
26 avril 1975-Islanders 1 à Pittsburgh 0
1981–1982-Demi-finale section Patrick (Islanders de NY 3 Pittsburgh 2)
7 avril 1982-Pittsburgh 1 à Islanders 8
8 avril 1982-Pittsburgh 2 à Islanders 7
10 avril 1982-Islanders 1 à Pittsburgh 2 (prol.) (Rick Kehoe à 4:14)
11 avril 1982-Islanders 2 à Pittsburgh 5
13 avril 1982-Pittsburgh 3 à Islanders 4 (prol.) (John Tonelli à 6:19)
1992–1993-Finale section Patrick (Islanders de NY 4 Pittsburgh 3)
2 mai 1993-Islanders 3 à Pittsburgh 2
4 mai 1993-Islanders 0 à Pittsburgh 3
6 mai 1993-Pittsburgh 3 à Islanders 1
8 mai 1993-Pittsburgh 5 à Islanders 6
10 mai 1993-Islanders 3 à Pittsburgh 6
13 mai 1993-Pittsburgh 5 à Islanders 7
14 mai 1993-Islanders 4 à Pittsburgh 3 (prol.) (David Volek à 5 :16)
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Les Bruins ont une fiche de 12-1 lors de leurs 13 derniers matchs éliminatoires contre les Maple Leafs
Ils n’ont pas perdu à Toronto en séries depuis 1959 !
Beaucoup d’équipes s’affrontent pour la première fois depuis très longtemps et c’est le cas entre les Bruins de Boston et les Maple Leafs de Toronto, qui ont un premier rendez-vous depuis près de 40 ans !
En effet, cet affrontement entre les Bruins et les Maple Leafs est le premier depuis la saison 1973–1974 (39 ans), alors que la formation de Boston avait réussi rien de moins qu’un balayage de quatre matchs (4–0) face à la troupe de la ville reine.
Les Bruins ont d’ailleurs connu beaucoup de succès lors de leurs trois dernières séries contre les Maple Leafs, car ils ont un rendement quasi-parfait de 12–1 lors de leurs 13 dernières rencontres éliminatoires face à leurs rivaux, eux qui avaient balayé les séries quarts-de-finale 1968–1969 et de 1973–1974 et remporté la série de 1971–1972 en cinq matchs (4–1), leur seul revers lors de ces trois séries fut celui du 6 avril 1972, 4 à 3, en prolongation, dans l’ancien Boston Garden.
Lors de cette séquence de 13 matchs, les Bruins ont surclassé les Leafs 59 à 24 au chapitre des buts marqués-concédés, une moyenne de 4,54 buts marqués par match et une superbe moyenne de 1,85 en défense.
Depuis ce revers, les Bruins ont remporté leurs sept derniers matchs éliminatoires disputés contre les Maple Leafs, dont quatre par la faible marge d’un seul but.
Les Bruins semblent vraiment à l’aise dans la ville reine en éliminatoires …
Pour illustrer la domination des Bruins sur les Leafs lors des dernières confrontations dans les éliminatoires, ils ont une fiche parfaite de 7–0 lors de leurs sept dernières rencontres disputées sur la glace des Leafs et leur dernier revers dans la ville reine remonte aussi loin que le 31 mars 1959, 3 à 2, en prolongation, sur un but de Frank Mahovlich marqué à 11:21 de cette première période de surtemps, dans le cinquième match de la demi-finale du circuit.
Les Maple Leafs avaient néanmoins remporté cette série, mais s’étaient inclinés face au Canadien de Montréal, en cinq matchs (4–1) dans la finale de la Coupe Stanley.
Un blanchissage pour débuter chacune des trois dernières séries éliminatoires …
Soulignons que les Bruins, qui étaient considérés comme une puissance en attaque, avaient également connu du succès en défense contre les Maple Leafs, car lors des 13 derniers matchs éliminatoires contre eux, ils ont réussi pas moins de cinq blanchissages et un fait cocasse, ils ont amorcé chacune des trois dernières séries avec un jeu blanc, tous à domicile, 10- 0, le 2 avril 1969, 5–0, le 5 avril 1972 et 1–0, le 10 avril 1974.
Verrons-nous le même scénario en ce début de la présente série cette année ?
LES TROIS DERNIÈRES SÉRIES ENTRE BOSTON ET TORONTO
1969-Quarts-de-finale-Boston gagne 4–0 et au total des buts 24–5.
1972-Quarts-de-finale-Boston gagne 4–1 et au total des buts 18–10.
1974-Quarts-de-finale-Boston gagne 4–0 et au total des buts 17–9.
(Fiche de 12–1, 59 buts marqués et 24 buts concédés)
LA SÉRIE DE SEPT VICTOIRES DES BRUINS À TORONTO EN ÉLIMINATOIRES
31 mars 1959-Boston 2 à Toronto 3 (prol.) (11:21) (dernier revers)
4 avril 1959-Boston 5 à Toronto 4
5 avril 1969-Boston 4 à Toronto 3
6 avril 1969-Boston 3 à Toronto 2
8 avril 1972-Boston 2 à Toronto 0
9 avril 1972-Boston 5 à Toronto 4
13 avril 1974-Boston 6 à Toronto 3
14 avril 1974-Boston 4 à Toronto 3 (prol.) (1:27)
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Les Bruins ont été lamentables depuis le 17 mars dernier
Ils ont une fiche perdante lors de leurs 22 derniers matchs réguliers
Un peu à l’image du Canadien de Montréal, les Bruins de Boston ont incapables de maintenir leur vitesse de croisière de la première moitié, eux qui ont vraiment piqué du nez lors du dernier droit de la saison.
En effet, la formation dirigée par Claude Julien, qui affichait en date du 16 mars, un reluisant dossier de 19–4-3 (41 points), une moyenne de ,788 lors de ses 26 premiers matchs, a éprouvé de la difficulté par la suite, car son rendement fut de 9–10-3 (22 points), une moyenne de seulement ,477 lors des 22 derniers matchs disputés depuis le 17 mars dernier.
C’est l’attaque qui a été moins explosive, car elle est passée d’une moyenne de 3,08 buts par match (80 filets en 26 rencontres), à une moyenne de 2,32 lors de cette période, alors que la défense, qui affichait une moyenne de 2,12 (55 buts concédés en 26 matchs) a vu cette moyenne grimper à 2,45 buts concédés par rencontre, lors des 22 dernières parties.
On pourrait ajouter que le rendement à l’étranger des Bruins a été plus qu’ordinaire, car après avoir eu un dossier de 9–2-2 lors de leurs 13 premiers matchs, ils ont été 3–7-1 lors de leurs 11 dernières rencontres sur les patinoires adverses.
Durant cette période, le Canadien a aussi été ordinaire, car affichant un dossier de 19–5-4 lors de ses 28 premiers matchs, il a dégringolé avec une fiche de 10–9-1 lors des 20 matchs disputés depuis le 17 mars.
Malgré cette médiocrité de fin de saison, les deux équipes ont lutté jusqu’à la toute fin pour le championnat de la section Nord-Est et c’est finalement le Tricolore qui a remporté ce titre.
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Phil Kessell des Maple Leafs a vraiment été atroce contre son ancienne équipe
Il est 3-6-9 avec un différentiel de moins 22 en 22 matchs contre les Bruins de Boston !
S’il y a un joueur qui ne pourrait choisir un meilleur moment pour connaître du succès contre son ancienne formation, c’est bien l’attaquant Phil Kessel, des Maple Leafs de Toronto, qui a été plus que misérable face aux Bruins de Boston depuis qu’il a été échangé le 18 septembre 2009.
En effet, le premier choix des Bruins, le 5e au repêchage de 2006, présente un rendement atroce de 3–6-9 avec un total de 71 tirs et un pitoyable différentiel de moins 22 lors de ses 22 matchs disputés contre ses anciens coéquipiers et pis, ses trois buts ont été marqués durant l’avantage numérique !
Cette saison, il a été lamentable, étant 0–0-0 avec un différentiel de moins quatre dans les quatre matchs contre les Bruins, lui qui en 2011–2012 avait eu un dossier de 1–2-3 avec un misérable différentiel de moins 11 en six rencontres.
Kessel, qui est un joueur qui produit pas séquences, en connaît une excellente actuellement, lui dont le rendement est de 10–7-17 lors de ses 10 dernières rencontres.
Il a réussi au moins un but dans trois matchs de suite (4–0-4) et récolté au moins un point dans cinq rencontres consécutives (4–5-9).
Auteur d’une fiche de 30–25-55 en 70 matchs en 2009–2010, de 32–32-64 en 82 matchs en 2010–2011, de 37–45-82 en 82 matchs l’an dernier et de 20–32-52 en 48 matchs cette saison, il participe aux éliminatoires pour la première fois depuis son arrivée dans la ville reine, le 18 septembre 2009.
Lors de ses six derniers matchs disputés au TD Garden, il est 0–0-0 avec un différentiel de moins neuf et ses deux seuls buts réussis sur son ancienne patinoire remontent au 15 février 2011, les deux pendant l’avantage numérique, dans un gain de 4 à 3, seule fois où il a fait bouger les cordages devant ses anciens partisans.
Kessel a coûté très cher aux Maple Leafs, car ils avaient accepté de céder leur choix de première ronde en 2010 et de 2011, aux Bruins de Boston, qui en ont profité pour repêcher l’attaquant Tyler Seguin en 2010 et le défenseur Dougie Hamilton en 2011, sans oublier un choix de 2e ronde en 2010, qui fut l’attaquant Jared Knight, le 18 septembre 2009.
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