Les Penguins débordent de confiance
Pittsburgh Penguins samedi, 11 avr. 2009. 17:35 jeudi, 12 déc. 2024. 14:50
MONTRÉAL - Les Penguins de Pittsburgh vont commencer les séries éliminatoires animés d'une attitude semblable à celle qu'ils affichaient il y a un an, avant d'amorcer leur longue marche vers la conquête de la coupe Stanley, qui est tombée à court de deux victoires en finale, contre les Red Wings de Detroit.
"À mes yeux, c'est passablement semblable comme état d'esprit, a déclaré le capitaine Sidney Crosby, quand on lui a posé la question, samedi. Nous avons retrouvé un très bon rythme de croisière après la pause du match des étoiles, comme ç'avait été le cas la saison dernière. Nous sommes confiants à l'aube des séries."
Les Penguins reviennent de loin, eux qui étaient à cinq points du huitième rang de l'Association Est au moment du congédiement de Michel Therrien, le 15 février. À l'issue de la défaite de 6-2 encaissée à Toronto face aux Maple Leafs, la veille, on accordait peu de chances à l'équipe d'accéder aux séries parce qu'on avançait qu'elle devrait conserver une fiche de 16-9 dans ses 25 derniers matchs.
Or, les Pens ont fait mieux sous les ordres du nouvel entraîneur Dan Bylsma, en se forgeant un impressionnant dossier de 17-3-4, avant samedi. Contre le Canadien, Bylsma avait l'occasion d'égaler le total de points le plus élevé après 25 matchs pour un entraîneur qui est arrivé en poste en cours de saison. Bep Guidolin a récolté 40 points à la suite de son arrivée à la barre des Bruins de Boston en 1972-73, en remplacement de Tim Johnston.
En vertu du redressement de situation, les Penguins pouvaient toujours espérer terminer en quatrième place dans l'Est.
L'arrivée de Bylsma, qui était à la barre de l'équipe-école des Penguins, a été l'élément déclencheur. Pour l'attaquant Maxime Talbot, le retour au jeu du défenseur Sergei Gonchar ainsi que l'acquisition des ailiers Chris Kunitz et Bill Guerin ont aussi modifié le portrait de l'équipe.
"C'est un mélange de facteurs qui se sont produits presque simultanément, en l'espace de quelques semaines", a noté Talbot.
Crosby apprécie le style de jeu qu'a inculqué Bylsma, qui a d'ailleurs tenu un mini-camp d'entraînement à son arrivée. Talbot le qualifie de plus exigeant et de mieux ordonné.
"On est une équipe plus dure à affronter parce qu'on mise davantage sur notre rapidité, a mentionné Crosby. On exerce une plus forte pression sur nos adversaires. On garde un rythme soutenu, avec comme résultat qu'on provoque plus d'erreurs et on se nourrit de tous ces revirements."
Crosby s'est dit satisfait de son rendement dernièrement. Avant samedi, il avait récolté 24 points en 16 rencontres en compagnie de Kunitz et de Guerin.
"On a tôt fait de créer une bonne cohésion ensemble sur la glace. Les deux joueurs n'ont pas mis de temps avant de se fondre dans le groupe.
"Sur le plan personnel, je n'ai pas le sentiment de devoir revenir à la base, a-t-il continué. Je suis à l'aise avec ma façon de jouer, surtout depuis le match des étoiles. À ce stade de la saison, vous voulez être à votre mieux. C'est ce que je m'efforce de faire."
Crosby a argué qu'aucune équipe ne part favorite dans l'Est, même si les Bruins de Boston ont aisément remporté le championnat de la saison régulière.
"Les équipes sont compétitives, le classement le démontre hors de tout doute. Vous n'avez qu'à analyser les résultats des matchs entre les équipes qui risquent de s'affronter, c'est passablement partagé. Ça démontre jusqu'à quel point la parité existe dans la Ligue nationale. L'important, c'est de se rendre en séries. L'avantage de la glace a toujours été un élément important, mais ce qui compte c'est d'atteindre les séries. Vous allez assister à des duels serrés, je suis convaincu."
Les marqueurs des Penguins s'illustrent
Evgeni Malkin pouvait procurer aux Penguins un 13e titre de champion marqueur en l'espace de 21 ans. Il s'agit d'un sommet depuis l'agrandissement des cadres de 1967-68 dans la LNH.
Les Bruins de Boston et les Oilers d'Edmonton sont à égalité en deuxième place, avec sept titres chacun.
Trois joueurs - Mario Lemieux (six fois), Jaromir Jagr (cinq) et Sidney Crosby (un) - ont mis la main sur le trophée Art Ross.
"Je n'ai rien contre l'idée", a répondu Crosby quand on lui a demandé s'il verrait d'un bon oeil que Malkin et lui se livrent la lutte à chacune des saisons, comme c'était le cas pour Lemieux et Jagr dans les années 1990.
"Ce serait plaisant, a-t-il renchéri. Ça voudrait dire qu'on produit à l'attaque et qu'on aide l'équipe."
Malkin a beau prétendre que remporter le titre de champion marqueur de la LNH ne lui ferait pas un pli sur la différence, ses coéquipiers des Penguins de Pittsburgh n'en croient pas un mot.
"Il peut dire ce qu'il veut, au fond de lui-même je suis convaincu qu'il souhaite ardamment gagner le championnat des marqueurs", a déclaré l'attaquant Bill Guerin.
Malkin totalisait 112 points avant samedi, soit quatre de plus que son compatriote russe Alexander Ovechkin, des Capitals de Washington.
"Peu importe combien de fois il a minimisé l'importance d'enlever le titre en présence des médias, a ajouté le défenseur Brooks Orpik, c'est un objectif qu'il veut atteindre depuis le début de la saison, j'en suis assuré. C'est un athlète très compétitif. Cela dit, je sais qu'il va toujours faire passer les succès de l'équipe devant ses propres succès."
"À mes yeux, c'est passablement semblable comme état d'esprit, a déclaré le capitaine Sidney Crosby, quand on lui a posé la question, samedi. Nous avons retrouvé un très bon rythme de croisière après la pause du match des étoiles, comme ç'avait été le cas la saison dernière. Nous sommes confiants à l'aube des séries."
Les Penguins reviennent de loin, eux qui étaient à cinq points du huitième rang de l'Association Est au moment du congédiement de Michel Therrien, le 15 février. À l'issue de la défaite de 6-2 encaissée à Toronto face aux Maple Leafs, la veille, on accordait peu de chances à l'équipe d'accéder aux séries parce qu'on avançait qu'elle devrait conserver une fiche de 16-9 dans ses 25 derniers matchs.
Or, les Pens ont fait mieux sous les ordres du nouvel entraîneur Dan Bylsma, en se forgeant un impressionnant dossier de 17-3-4, avant samedi. Contre le Canadien, Bylsma avait l'occasion d'égaler le total de points le plus élevé après 25 matchs pour un entraîneur qui est arrivé en poste en cours de saison. Bep Guidolin a récolté 40 points à la suite de son arrivée à la barre des Bruins de Boston en 1972-73, en remplacement de Tim Johnston.
En vertu du redressement de situation, les Penguins pouvaient toujours espérer terminer en quatrième place dans l'Est.
L'arrivée de Bylsma, qui était à la barre de l'équipe-école des Penguins, a été l'élément déclencheur. Pour l'attaquant Maxime Talbot, le retour au jeu du défenseur Sergei Gonchar ainsi que l'acquisition des ailiers Chris Kunitz et Bill Guerin ont aussi modifié le portrait de l'équipe.
"C'est un mélange de facteurs qui se sont produits presque simultanément, en l'espace de quelques semaines", a noté Talbot.
Crosby apprécie le style de jeu qu'a inculqué Bylsma, qui a d'ailleurs tenu un mini-camp d'entraînement à son arrivée. Talbot le qualifie de plus exigeant et de mieux ordonné.
"On est une équipe plus dure à affronter parce qu'on mise davantage sur notre rapidité, a mentionné Crosby. On exerce une plus forte pression sur nos adversaires. On garde un rythme soutenu, avec comme résultat qu'on provoque plus d'erreurs et on se nourrit de tous ces revirements."
Crosby s'est dit satisfait de son rendement dernièrement. Avant samedi, il avait récolté 24 points en 16 rencontres en compagnie de Kunitz et de Guerin.
"On a tôt fait de créer une bonne cohésion ensemble sur la glace. Les deux joueurs n'ont pas mis de temps avant de se fondre dans le groupe.
"Sur le plan personnel, je n'ai pas le sentiment de devoir revenir à la base, a-t-il continué. Je suis à l'aise avec ma façon de jouer, surtout depuis le match des étoiles. À ce stade de la saison, vous voulez être à votre mieux. C'est ce que je m'efforce de faire."
Crosby a argué qu'aucune équipe ne part favorite dans l'Est, même si les Bruins de Boston ont aisément remporté le championnat de la saison régulière.
"Les équipes sont compétitives, le classement le démontre hors de tout doute. Vous n'avez qu'à analyser les résultats des matchs entre les équipes qui risquent de s'affronter, c'est passablement partagé. Ça démontre jusqu'à quel point la parité existe dans la Ligue nationale. L'important, c'est de se rendre en séries. L'avantage de la glace a toujours été un élément important, mais ce qui compte c'est d'atteindre les séries. Vous allez assister à des duels serrés, je suis convaincu."
Les marqueurs des Penguins s'illustrent
Evgeni Malkin pouvait procurer aux Penguins un 13e titre de champion marqueur en l'espace de 21 ans. Il s'agit d'un sommet depuis l'agrandissement des cadres de 1967-68 dans la LNH.
Les Bruins de Boston et les Oilers d'Edmonton sont à égalité en deuxième place, avec sept titres chacun.
Trois joueurs - Mario Lemieux (six fois), Jaromir Jagr (cinq) et Sidney Crosby (un) - ont mis la main sur le trophée Art Ross.
"Je n'ai rien contre l'idée", a répondu Crosby quand on lui a demandé s'il verrait d'un bon oeil que Malkin et lui se livrent la lutte à chacune des saisons, comme c'était le cas pour Lemieux et Jagr dans les années 1990.
"Ce serait plaisant, a-t-il renchéri. Ça voudrait dire qu'on produit à l'attaque et qu'on aide l'équipe."
Malkin a beau prétendre que remporter le titre de champion marqueur de la LNH ne lui ferait pas un pli sur la différence, ses coéquipiers des Penguins de Pittsburgh n'en croient pas un mot.
"Il peut dire ce qu'il veut, au fond de lui-même je suis convaincu qu'il souhaite ardamment gagner le championnat des marqueurs", a déclaré l'attaquant Bill Guerin.
Malkin totalisait 112 points avant samedi, soit quatre de plus que son compatriote russe Alexander Ovechkin, des Capitals de Washington.
"Peu importe combien de fois il a minimisé l'importance d'enlever le titre en présence des médias, a ajouté le défenseur Brooks Orpik, c'est un objectif qu'il veut atteindre depuis le début de la saison, j'en suis assuré. C'est un athlète très compétitif. Cela dit, je sais qu'il va toujours faire passer les succès de l'équipe devant ses propres succès."