Les Penguins ont sauvé leur saison
Pittsburgh Penguins mercredi, 8 avr. 2009. 23:33 jeudi, 12 déc. 2024. 11:46
PITTSBURGH - Les Penguins de Pittsburgh doivent se demander si l'ensemble de l'équipe est admissible au trophée Bill Masterton, remis au joueur ayant démontré le plus de persévérance et d'esprit d'équipe.
Dan Bylsma a pris les rênes de la formation à titre d'entraîneur intérimaire le 15 février dernier, alors que les Penguins étaient à une séquence de défaites additionnelle de rater les séries éliminatoires. Les finalistes à la Coupe Stanley de la saison passée affichaient une moyenne à peine au-dessus de ,500 avec une fiche de 27-25-5, embouteillés au 10e rang de l'association Est.
Cette formation, qui semblait vouée à un avenir prometteur la saison dernière, s'est toutefois retrouvée parmi les équipes les plus décevantes cette saison.
Les Penguins ont eu la chance de compter sur deux marqueurs prolifiques en Evgeni Malkin et Sidney Crosby, mais ils ne bénéficiaient de rien d'autre - aucune chimie dans le vestiaire, aucune persévérance, un personnel de gardiens ébranlé et une supériorité numérique anémique.
Leur confiance? Inexistante. Leur état d'esprit? Aussi fragile que possible. Leur tendance à faire des erreurs qui ont mené à des tempêtes internes ressenties même par l'entraîneur Michel Therrien? Une habitude.
Les Penguins ne répondaient plus au style de Therrien, qui leur a tout de même permis de récolter 94 victoires au cours des deux saisons précédentes. La stratégie ne semblait cependant plus fonctionner car les joueurs étaient davantage préoccupés par le risque de faire des erreurs que par la possibilité de réaliser les jeux nécessaires pour remporter des victoires serrées.
En conséquence, comme le veut la coutume dans la LNH lorsqu'une équipe joue en deçà de son potentiel, c'est l'entraîneur qui a écopé.
L'arrivée de Bylsma derrière le banc a été l'un des revirements les plus importants des dernières saisons dans le circuit Bettman, permettant aux Penguins de présenter un dossier de 16-3-4 et d'accéder aux séries éliminatoires pour une troisième saison consécutive.
Cette formation est d'ailleurs étiquetée comme dangereuse par leurs adversaires de l'Est en prévision des séries d'après-saison qui débuteront la semaine prochaine.
"Ça a sauvé la saison", a confié Marc-André Fleury à propos de la décision du directeur général Ray Shero de remplacer Therrien par Bylsma.
Les Penguins se sont assurés de terminer parmi les sept meilleures formations de l'Est en battant le Lightning de Tampa Bay 6-4, mardi. Avec deux matches à jouer - jeudi face aux Islanders de New York et samedi contre le Canadien - les Penguins aspirent même au quatrième rang de l'Est.
Dan Bylsma a pris les rênes de la formation à titre d'entraîneur intérimaire le 15 février dernier, alors que les Penguins étaient à une séquence de défaites additionnelle de rater les séries éliminatoires. Les finalistes à la Coupe Stanley de la saison passée affichaient une moyenne à peine au-dessus de ,500 avec une fiche de 27-25-5, embouteillés au 10e rang de l'association Est.
Cette formation, qui semblait vouée à un avenir prometteur la saison dernière, s'est toutefois retrouvée parmi les équipes les plus décevantes cette saison.
Les Penguins ont eu la chance de compter sur deux marqueurs prolifiques en Evgeni Malkin et Sidney Crosby, mais ils ne bénéficiaient de rien d'autre - aucune chimie dans le vestiaire, aucune persévérance, un personnel de gardiens ébranlé et une supériorité numérique anémique.
Leur confiance? Inexistante. Leur état d'esprit? Aussi fragile que possible. Leur tendance à faire des erreurs qui ont mené à des tempêtes internes ressenties même par l'entraîneur Michel Therrien? Une habitude.
Les Penguins ne répondaient plus au style de Therrien, qui leur a tout de même permis de récolter 94 victoires au cours des deux saisons précédentes. La stratégie ne semblait cependant plus fonctionner car les joueurs étaient davantage préoccupés par le risque de faire des erreurs que par la possibilité de réaliser les jeux nécessaires pour remporter des victoires serrées.
En conséquence, comme le veut la coutume dans la LNH lorsqu'une équipe joue en deçà de son potentiel, c'est l'entraîneur qui a écopé.
L'arrivée de Bylsma derrière le banc a été l'un des revirements les plus importants des dernières saisons dans le circuit Bettman, permettant aux Penguins de présenter un dossier de 16-3-4 et d'accéder aux séries éliminatoires pour une troisième saison consécutive.
Cette formation est d'ailleurs étiquetée comme dangereuse par leurs adversaires de l'Est en prévision des séries d'après-saison qui débuteront la semaine prochaine.
"Ça a sauvé la saison", a confié Marc-André Fleury à propos de la décision du directeur général Ray Shero de remplacer Therrien par Bylsma.
Les Penguins se sont assurés de terminer parmi les sept meilleures formations de l'Est en battant le Lightning de Tampa Bay 6-4, mardi. Avec deux matches à jouer - jeudi face aux Islanders de New York et samedi contre le Canadien - les Penguins aspirent même au quatrième rang de l'Est.