Les Rangers n’ont réussi aucun retour victorieux depuis Wayne Gretzky !

Ils ont une fiche de 0-33 avec un retard après 2 périodes depuis 1997

Chez les Rangers de New York, on traverse non pas une, mais deux longues disettes gênantes dans les séries éliminatoires dont l’une qui est présente depuis plus de 15 ans !

En effet, le jeu de puissance est dans une terrible léthargie, mais il y a aussi l’incapacité de triompher avec un retard après deux périodes, dans les éliminatoires.

Un rendement de 0 en 34 et 64:34 d’impuissance en avantage numérique pour les Rangers de NY

Après avoir marqué trois buts lors de ses huit premiers avantages numériques lors des deux premiers matchs des séries éliminatoires, la formation dirigée par Alain Vigneault n’a pas réussi à marquer lors de ses 34 dernières supériorités numériques, depuis le milieu de son 2e match, face aux Flyers de Philadelphie, dans la première ronde.

Les Rangers avaient présenté un dossier de 2 en 6 lors de leur premier match (Brad Richards et Derek Stepan), un gain de 4–1, face aux Flyers, le 17 avril, au Madison Square Garden et avaient marqué un but lors de leurs deux premiers avantages (Benoit Pouliot), lors de la deuxième partie, un revers de 4–2, le 20 avril, mais depuis ce filet de Pouliot, réussi à 8 :22, de la première période de cette partie, c’est une sécheresse de 0 en 34 avantages numériques et une impuissance qui se chiffre maintenant à 64:34 minutes de jeu en séries éliminatoires.

Ils ont un rendement global de 3 en 42, une efficacité de seulement 7,14%, la deuxième pire de la LNH, devant les Blues de St. Louis, dont l’efficacité a été de 6,90%, n’ayant marqué que deux buts en 29 avantages numériques, lors de leur première ronde perdue en six matchs (2–4), face aux Blackhawks de Chicago.

Les Rangers ont un dossier de 0 en 21 lors des cinq matchs disputés à l’étranger et de 3 en 21 (14,29%), lors de leurs cinq matchs joués à domicile, où ils disputeront ce soir, le 4e match de la présente série.

Cette unité a été neutralisée (0 en 4), lors du revers de 3–0, face aux Penguins de Pittsburgh, dimanche soir et surtout qu’elle a bénéficié de pas moins de trois avantages numériques dans la première moitié de la première période, car il y avait eu trois pénalités de suite à leurs rivaux, Chris Kunitz, à 0:40, Matt Niskanen, à 3:38 et Evgeni Malkin, à 7:08.

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Aucun gain depuis la saison 1996-1997, avec Gretzky et Messier

En retard après deux périodes, quelle fiche atroce pour les Rangers de NY !

Les Rangers de New York ne doivent pas se retrouver avec un retard après deux périodes dans les séries éliminatoires, car ils ne savent plus comment remporter des victoires dans ces circonstances !

Ils n’ont pas réussi à remporter un match dans ces circonstances lors des 33 dernières tentatives (0–33) et la dernière fois qu’ils ont triomphé remonte aussi loin que le 22 avril 1997, alors que Wayne Gretzky et Mark Messier étaient encore avec l’équipe.

Lors de cette victoire de 4–3, en prolongation, face aux Panthers de la Floride, au Madison Square Garden, les Rangers, qui avaient pris les devants 2–0 après une période, avaient concédé trois buts sans riposte aux Panthers de la Floride, lors de la période médiane, mais un but de Luc Robitaille à la toute fin de la troisième période (19:41), avait envoyé les deux équipes en prolongation et c’est un but de Esa Tikkanen, à 16:29 de la quatrième période, qui avait fait pencher la balance du côté des Rangers.

Depuis cette victoire, c’est une incroyable sécheresse d’aucun gain en 33 tentatives, dont 0–5 lors des présentes séries de 2013–2014, les Rangers ayant perdu leurs trois matchs du genre, face aux Flyers de Philadelphie, lors de la première ronde et leurs deux défaites, dans l’actuelle série, face aux Penguins de Pittsburgh.

L’an dernier, les Rangers avaient présenté un dossier de 0–3 en trois tentatives, alors qu’en 2011–2012, alors qu’ils avaient atteint la finale de l’Association de l’Est, ils n’avaient pu faire mieux qu’un rendement de 0–5 en cinq rencontres du genre.

À l’étranger, le dernier retour remonte au fameux match du 25 mai 1994 !

Pour ajouter à cette statistiques, les Rangers n’ont pas réussi un retour victorieux à l’étranger depuis tout près de 20 ans !

Leur dernier gain à ce chapitre remonte au match historique du 25 mai 1994, alors que le capitaine Mark Messier avait fait la promesse d’une victoire aux partisans des Rangers, avait été un véritable dieu, car tirant de l’arrière 2–1 après deux périodes, il avait marqué trois buts consécutifs (dont le dernier dans une cage déserte) pour permettre aux Blue Shirts de gagner 4–2 et ainsi de créer l’égalité 3–3, face aux Devils du New Jersey, dans la finale de l’Association de l’Est.

Cette remontée avait fait en sorte que les Rangers, qui avaient gagné le 7e match de cette série, 2–1, en prolongation, sur un but de Stéphane Matteau, avait réussi à remporter la Coupe Stanley, triomphant des Canucks de Vancouver, également dans la limite de sept rencontres (4–3).

Que feront-ils dans la présente série contre les Penguins de Pittsburgh, qui ont neutralisé leur attaque lors des 120:00 dernières minutes de jeu ?

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Marc-André Fleury a réalisé un exploit unique des Penguins de Pittsburgh

Il est le premier gardien à réussir deux blanchissages de suite en éliminatoires

Après avoir été critiqué pour son piètre rendement dans les séries éliminatoires depuis 2009–2010, le gardien Marc-André Fleury, des Penguins de Pittsburgh, semble avoir retrouvé sa confiance lors des derniers matchs, lui qui a réussi un exploit unique de l’histoire de son équipe.

En effet, auteur d’un rendement de 2–2 avec une moyenne de 3,18 et une efficacité de ,903 lors de ses quatre premiers matchs disputés contre les Blue Jackets de Columbus, lors de la première ronde, il a un dossier de 4–1 avec une excellente moyenne de 1,39, une efficacité de ,948 et aussi deux blanchissages de suite, lors de ses cinq dernières rencontres disputées depuis le 26 avril dernier.

Encore plus, il est devenu le premier gardien de l’histoire de l’organisation des Penguins à réussir deux blanchissages consécutifs, lui qui après avoir réussi un jeu blanc de 3–0, arrêtant 22 tirs, lors du match de dimanche, au CONSOL Energy Center, a été superbe lundi soir, effectuant 35 arrêts, dans un gain serré de 2–0, au Madison Square Garden.

Avec ces deux blanchissages, Fleury a ainsi aidé la formation de Dan Bylsma à reprendre l’avantage de la patinoire, car c’est maintenant 2–1 pour l’équipe de Sidney Crosby, après les trois premiers matchs de cette série.

Il faut souligner que ce dernier a enfin réussi son premier but des présentes séries éliminatoires, marquant le filet victorieux à 2:34 de la deuxième période de ce match de lundi soir.

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