Les Rangers ne rejoindront probablement pas les Maroons!
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:59 dimanche, 20 mai 2012. 03:36La séquence record des Maroons de Montréal fut de 41 matchs de suite sans marquer plus de trois buts
Les Rangers de New York ont toute la misère du monde à marquer des buts dans les présentes éliminatoires, eux qui ont été limités à trois buts ou moins dans leurs 15 derniers matchs.
En effet, la formation dirigée par John Tortorella, qui avait réussi quatre buts lors de son premier match, un gain de 4 à 2, face aux Sénateurs d’Ottawa, le 12 avril dernier, n’a pas réussi à marquer plus de trois buts dans ses 15 dernières rencontres.
Cette fiche est cependant très loin du record de l’histoire de la LNH qui appartient aux défunts Maroons de Montréal, qui ont été limités à trois buts ou moins dans 41 matchs de suite, du 20 mars 1926 au 6 avril 1936, une séquence de plus de 10 ans !
La première fois qu’ils ont réussi quatre buts dans un match des séries éliminatoires fut le 9 avril 1935, un gain de 4 à 1, face aux Maple Leafs de Toronto, à domicile, dans le dernier match de la finale de la coupe Stanley, qu’ils avaient balayée en trois matchs (3–0).
Pis, les Maroons avaient tellement de difficulté à marquer des buts qu’ils avaient même connu une séquence de 32 matchs de suite en séries éliminatoires où ils avaient été incapables de marquer plus de deux buts, du 3 avril 1926 au 28 mars 1935, période durant laquelle ils avaient été blanchis sept fois, limités à un but en 12 occasions et à deux filets 13 fois.
Soulignons que les Maroons ont réussi quatre buts dans un match des éliminatoires en seulement trois occasions en 46 rencontres, dont une seule fois à l’étranger, le 28 mars 1937, un gain de 4 à 1, dans le 3e match de la série quart-de-finale, face aux Bruins de Boston, au Boston Garden, ce qui était l’avant-dernier match de leur histoire à l’extérieur, car ils avaient perdu 1 à 0, contre les Rangers, à New York, le 1er avril 1938 et après avoir été éliminés par ces derniers, ils avaient raté les séries en 1937–1938 et fermé leurs livres à la fin de cette saison-là.
Durant leur histoire de 14 saisons dans la LNH, de 1924–1925 à 1937–1938, les Maroons avaient présenté une fiche de 17–20-9 en 46 matchs éliminatoires et remporté deux fois la coupe Stanley, en 1925–1926 et 1934–1935.
À l’étranger, les Rangers ont été limités à trois buts ou moins dans 12 derniers matchs (ne totalisant que 15 buts, une moyenne de 1,25 par match), marquant plus de trois filets pour la dernière fois le 15 avril 2009, un gain de 4 à 3, face aux Capitals de Washington, au Verizon Center, eux qui ont été blanchis deux fois, limités à un but six fois, à deux filets trois fois et à trois buts en une seule occasion.
Que feront-ils en ce samedi, face aux Devils du New Jersey, au Prudential Center ?
LES 16 MATCHS DES RANGERS DE NEW YORK DANS LES ÉLIMINATOIRES
PREMIÈRE RONDE-RANGERS NY 4 OTTAWA 3
12 avril 2012-Ottawa 2 à Rangers NY 4
14 avril 2012-Ottawa 3 à Rangers NY 2 (prol.)
16 avril 2012-Rangers NY 1 à Ottawa 0
18 avril 2012-Rangers NY 2 à Ottawa 3 (prol.)
21 avril 2012-Ottawa 2 à Rangers NY 0
23 avril 2012-Rangers NY 3 à Ottawa 2
26 avril 2012-Ottawa 1 à Rangers NY 2
DEUXIÈME RONDE-RANGERS NY 4 WASHINGTON 3
28 avril 2012-Washington 1 à Rangers NY 3
30 avril 2012-Washington 3 à Rangers NY 2
2 mai 2012-Rangers NY 2 à Washington 1 (3e prol.)
5 mai 2012-Rangers NY 2 à Washington 3
7 mai 2012-Washington 2 à Rangers NY 3 (prol.)
9 mai 2012-Rangers NY 1 à Washington 2
12 mai 2012-Washington 1 à Rangers NY 2
TROISIÈME RONDE-RANGERS NY 1 NEW JERSEY 1
14 mai 2012-New Jersey 0 à Rangers NY 3
16 mai 2012-New Jersey 3 à Rangers NY 2
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L’attaquant Mike Rupp n’a jamais marqué à l’étranger en éliminatoires !
Même s’il n’est pas utilisé à des fins offensives, l’attaquant Mike Rupp, des Rangers de New York ne connaît pas beaucoup de succès dans les éliminatoires et plus spécialement à l’étranger.
En effet, le costaud joueur de 32 ans, qui présente un rendement à vie de 2–6-8 avec un différentiel de plus huit en 59 matchs éliminatoires, n’a jamais marqué un but à l’extérieur, affichant un dossier de 0–2-2 avec un différentiel égal en 25 rencontres sur les patinoires adverses.
Il n’a marqué que deux buts, mais son premier fut vraiment mémorable, car il fut marqué le 9 juin 2003, à 2:22 de la 2e période et ce fut le but victorieux dans un gain de 3–0 contre les Mighty Ducks d’Anaheim et le gardien Jean-Sébastien Giguère, dans le 7e et dernier match de la finale de la coupe Stanley !
Son seul autre filet a été réussi le 23 avril 2011, dans des circonstances beaucoup moins glorieuses, car il fut marqué à 6:36 de la 3e période d’un revers de 8 à 2, face au Lightning de Tampa Bay et le gardien Dwayne Roloson, alors que le pointage était de 7 à 0 en faveur du Lightning.
Affichant un dossier de 0–0-0 en 16 rencontres éliminatoires, Rupp réussira-t-il à marquer son premier but à vie à l’étranger dans les éliminatoires sur la glace des Devils du New Jersey, équipe avec laquelle il avait remporté la seule coupe Stanley de sa carrière ?
Les deux buts de Michael Rupp dans les éliminatoires
9 juin 2003-Anaheim 0 au New Jersey 3 (à 2:22 de la 2e période, but victorieux, contre Jean-Sébastien Giguère, 7e match de la finale de la coupe Stanley)
23 avril 2011-Tampa Bay 8 à Pittsburgh 2 (à 6:36 de la 3e période, contre Dwayne Roloson)
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A.J. Burnett a une fiche trompeuse, il a excellé dans quatre de ses cinq matchs
Les statistiques sont parfois un piètre reflet de la réalité et c’est en analysant le rendement du lanceur A.J. Burnett, des Pirates de Pittsburgh que nous constatons ce fait.
En effet, l’ex-artilleur des Marlins de la Floride, des Blue Jays de Toronto et des Yankees de New York, présente une fiche de 1–2 avec une astronomique moyenne de 5,12 en cinq matchs cette saison, mais il a été superbe dans quatre des cinq rencontres.
Après avoir signé son premier gain de la saison lors de son match initial, blanchissant les Cardinals de Saint Louis 2 à 0, le 21 avril dernier, il a concédé deux points mérités dans son match suivant, un revers de 6 à 1 (la relève avait concédé quatre points), il a connu son seul mauvais départ, concédant pas moins de 12 points mérités en seulement 2,2 manches, dans un massacre de 12 à 3, contre les Cardinals et il a rebondi avec deux superbes performances lors de ses deux derniers départs, mais n’a pas été impliqué dans les décisions.
Le 8 mai, lors d’un gain de 5 à 4, face aux Nationals de Washington, il a lancé durant huit manches, concédé six coups sûrs, deux points, un but sur balles et retiré pas moins de 10 frappeurs sur des prises, alors que lors de son dernier match, un gain de 3 à 2, face aux Astros de Houston, le 13 mai, il a également lancé durant huit manches, concédant six coups sûrs, deux points, aucun but sur balles et retiré quatre joueurs au bâton.
Soulignons qu’en 2010, il avait présenté une piètre fiche de 10–15 avec une moyenne de 5,26 en 33 rencontres et que l’an dernier, il avait affiché un rendement de 11–11 avec une moyenne de 5,15 en 33 rencontres, dans l’uniforme des Yankees de New York.
Durant son séjour de trois ans avec la formation de Joe Girardi, Burnett, qui a eu 35 ans le 3 janvier dernier, n’a pu faire mieux qu’un rendement perdant de 34–35 (,493) avec une moyenne de 4,79 en 99 rencontres, alors que l’équipe a présenté une superbe fiche de 295–191 (,607) en 486 matchs lors de cette période.
En ce samedi, il affronte les Tigers de Detroit, au Comerica Park, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 4–2 avec une très haute moyenne de 6,33 en huit rencontres.
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