NEW YORK - La LNH a décidé, dimanche soir, d'augmenter la sécurité pour la rencontre ultime de la série quarts de finale de l'association Est entre les Rangers de New York et les Capitals de Washington, ce mardi, mais a refusé de sévir contre ces derniers pour la manière dont ils ont protégé les membres des Rangers durant la cinquième rencontre.

Plus tôt dimanche, les Rangers ont indiqué qu'ils souhaitaient que la Ligue nationale pénalise les Capitals au même titre que John Tortorella, évoquant les lacunes du système de sécurité pour expliquer l'affrontement entre l'entraîneur et les partisans.

Tortorella a écopé d'un match de suspension pour avoir aspergé et lancé une bouteille d'eau dans la foule à Washington au cours de la cinquième rencontre de la série entre les deux équipes, vendredi.

Les Rangers ont expédié une lettre à la LNH, samedi, invoquant la "grossière négligence" de l'organisation des Capitals en lien avec "l'extrême inconduite des partisans". Les spectateurs derrière le banc des Rangers auraient utilisé un langage grossier et auraient craché sur le personnel de l'équipe, peut-on lire dans la missive, et les agents de sécurité des Capitals n'ont rien fait pour empêcher cette situation.

"Selon le soigneur Jim Ramsay, un partisan injuriait l'équipe, en langage visuel, au sujet d'une relation de nature sexuelle entre Dan Girardi et Marc Staal, a déclaré le directeur général des Rangers, Glen Sather, dimanche. Plusieurs enfants ont été exposés à ces commentaires disgracieux, et plusieurs spectateurs ont également émis des remarques homophobes".

Ramsay aurait demandé à un garde de sécurité d'intervenir, et plus tard à un superviseur, mais les partisans impliqués dans l'altercation n'ont pas été expulsés.

"Les Capitals ont échoué dans leur réponse à une situation qui était connue - et à laquelle ils avaient été avertis - et qui aurait pu mener à des événements autrement plus tragiques que ce déplorable incident", a ajouté Sather.

Le document demande par ailleurs que la sécurité soit renforcée en prévision de la septième rencontre, qui se tiendra à Washington, mardi.

Avant la rencontre de dimanche, le remplaçant de Tortorella, Jim Schoenfeld, a défendu le geste posé par l'entraîneur.

"Je connais son caractère et je sais ce qui l'a provoqué, a dit Schoenfeld. Les insultes dirigées à son endroit n'étaient pas en cause, même s'il y en avait plusieurs. Ce sont les remarques déplacées envers ses joueurs qui ont mis le feu aux poudres".