Une deuxième élimination hâtive de suite pour les Red Wings de Detroit ?

Il faut remonter à 1992-1993 et 1993-1994 pour y retrouver pareille chose

Les Red Wings de Detroit ont encore une bonne équipe, mais ne sont plus aussi dominants qu’auparavant, eux qui risquent de subir l’élimination au premier tour des éliminatoires pour une deuxième saison de suite.



En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, qui participe aux éliminatoires pour la 22e fois de suite, se retrouve en retard 3 à 2 après les cinq premiers matchs de sa confrontation face à la troupe de Bruce Boudreau, ayant perdu le cinquième match, 3 à 2, en prolongation, mercredi soir, au Honda Center de Anaheim.

On sent que cette équipe est sur une pente descendante, car après avoir remporté la Coupe Stanley en 2007–2008 et participé à la finale en 2008–2009, s’inclinant en sept matchs contre les Penguins de Pittsburgh, elle a subi l’élimination lors du deuxième tour en 2009–2010 et en 2010–2011, les deux fois contre les Sharks de San Jose, en cinq et sept matchs respectivement.

L’an dernier, les Red Wings avaient été éliminés lors du premier tour, perdant en cinq matchs (1–4) face aux Predators de Nashville.

Il faut remonter aux saisons 1992–1993 et 1993–1994 pour retrouver une élimination dès le premier tour deux fois de suite pour les Red Wings, car en 1992–1993, ils avaient plié l’échine contre les Maple Leafs de Toronto, dans la demi-finale de la section Norris, alors qu’en 1993–1994, ils avaient été vaincus par les Sharks de San Jose, dans la série quart-de-finale de l’Association de l’Ouest, première année du changement au format des éliminatoires.

Il faut souligner qu’ils avaient subi des défaites dans la limite de sept matchs dans les deux cas, les deux fois au Joe Louis Arena, 4 à 3, en prolongation, face aux Maple Leafs de Toronto, le 1er mai 1993 et 3 à 2, face aux Sharks de San Jose, le 30 avril 1994.

Par la suite, les Red Wings avaient amorcé leur domination, car de 1994–1995 à 2008–2009, ils ont remporté quatre fois la Coupe Stanley (1996–1997, 1997–1998, 2001–2002 et 2007–2008) et participé à la finale en deux autres occasions (1994–1995 et 2008–2009).

Le match de ce vendredi soir disputé devant leurs partisans pourrait être le dernier de leur présente saison.

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Les Bonino, Palmieri, Beleskey surclassent les Perry, Ryan, Selanne et Koivu

Des joueurs obscurs en vedette chez les Ducks d’Anaheim

On peut dire que depuis le début des séries éliminatoires, ce sont les joueurs plus ou moins connus qui ont pris la vedette chez les Ducks d’Anaheim.



En effet, les Ducks qui mènent 3 à 2 après les cinq premiers matchs de leur présente série contre les Red Wings de Detroit, ont vu des joueurs comme Nick Bonino (3–1-4), Kyle Palmieri (2–2-4) et Matt Beleskey (2–1-3) présenter un rendement global de 7–4-11 comparativement à d’autres joueurs-vedettes comme Teemu Selanne (1–2-3), Saku Koivu (1–2-3), Bobby Ryan (1–1-2) et Corey Perry (0–1-1), qui ont un rendement global de 3–7-10 lors des cinq parties.

Il n’a que le capitaine Ryan Getzlaf qui a produit régulièrement, lui qui domine l’équipe avec cinq points, une fiche de 3–2-5 en cinq rencontres.

Dans le cas de Bonino, qui a réussi deux buts victorieux lors des trois victoires des siens, a joué les héros, marquant le filet gagnant au tout début de la prolongation (1:54) du match de mercredi soir, permettant à son équipe de remporter un gain de 3 à 2 et aussi de prendre une avance de 3 à 2 dans la série.

Il a marqué deux fois le premier but d’une rencontre, lors du gain de 3 à 1, dans le premier match de la série, le 30 avril et dans le gain de 4 à 0 (but gagnant), lors du troisième match disputé le 4 mai, au Joe Louis Arena et ce filet avait été très important, car il brisait une égalité de 0–0 vers la fin de la deuxième période (15:29) et ce n’est qu’en troisième période que les Ducks ont explosé pour trois buts, se sauvant avec la victoire.

Soulignons que durant le calendrier régulier, c’est Getzlaf qui avait terminé au premier rang de l’équipe (15–34-49 en 44 matchs) et les Corey Perry (15–21-36 en 44 matchs), Bobby Ryan (11–19-30 en 46 matchs), Saku Koivu (8–19-27 en 47 matchs et Teemu Selanne (12–12-24 en 46 matchs), avaient suivi respectivement, alors que Nick Bonino avait eu une fiche de 5–8-13 en 27 matchs, terminant au 12e rang du club, à égalité avec Matt Beleskey, dont la fiche fut de 8–5-13 en 42 matchs, alors que Kyle Palmieri a terminé au 8e rang avec une fiche de 10–11-21 en 42 rencontres.

Une équipe a besoin de tous ses joueurs pour remporter une série et c’est encore plus vrai dans les présentes éliminatoires.

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Brad Marchand en arrache encore dans les séries éliminatoires

Productif en 2010-2011, il est ordinaire actuellement tout comme l’an dernier

Après avoir très bien fait lors de sa première participation en séries éliminatoires, l’attaquant Brad Marchand, des Bruins de Boston, est beaucoup moins productif depuis deux ans.



En effet, auteur d’un excellent rendement de 11–8-19 avec un superbe différentiel de plus 12 lors de ses 25 matchs disputés dans les éliminatoires en 2010–2011, le 4e choix des Bruins (le 71e au repêchage de 2006) n’a pu faire mieux qu’un rendement de 1–3-4 avec un différentiel égal lors de ses 11 dernières parties dans les séries depuis l’an dernier, incluant un dossier de 0–2-2 avec un différentiel de plus un en quatre matchs dans l’actuelle série contre les Maple Leafs de Toronto.

En 2010–2011, il avait été très important dans la victoire des Bruins, car en tant que joueur-recrue, il avait réussi 11 buts, le deuxième plus haut total de la LNH, un seul derrière son coéquipier David Krejci, qui avait terminé avec un rendement de 12–11-23 en 25 matchs, au premier rang des marqueurs des séries.

Il avait été extraordinaire lors du septième et dernier match de la finale contre les Canucks de Vancouver, car il avait récolté trois points, dont deux buts dans un gain de 4 à 0, le 14 juin, au Rogers Arena.

En 2011–2012, un peu à l’image de tous ses coéquipiers, il a été incapable de produire au même rythme, se contentant d’une fiche de 1–1-2 en sept matchs et les Bruins ont subi l’élimination au premier tour, dans la limite de sept matchs, face aux Capitals de Washington. Il avait récolté ses deux points lors de la même rencontre, un revers de 4 à 3, le 21 avril 2012, au TD Garden, lors du cinquième match de la série.

Lors du dernier calendrier régulier, Marchand a terminé avec un dossier global de 18–18-36 avec un différentiel de plus 23 en 45 matchs, terminant au premier rang de l’équipe pour les buts marqués (18) et les points.

Il avait terminé la saison en étant rayé de la feuille de pointage dans ses trois derniers matchs réguliers et cela lui fait un rendement de 0–2-2 lors de ses sept derniers matchs, son dernier but remontant au 21 avril dernier, dans une cage déserte, dans un gain de 3 à 0, face aux Panthers de la Floride.

Comment va réagir l’ex-joueur de la LHJMQ lors du match de ce soir contre les Maple Leafs et dans les autres qui suivront dans les présentes séries ?

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