Les Red Wings de Detroit ont été les derniers en 1996-1997 ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 22:03 samedi, 2 juin 2012. 18:08Un total de 11 équipes visiteuses ont pris les devants 2-0 dans la finale
Dans l’histoire des séries éliminatoires, il n’est pas arrivé très souvent qu’une équipe visiteuse remporte les deux premiers matchs de la finale de la coupe Stanley à l’étranger.
En effet, depuis la saison 1938–1939, lors de l’arrivée des séries quatre-de-sept, cet exploit est arrivé seulement 11 fois en 72 occasions, dont la dernière remonte à la saison 1996–1997, alors que les Red Wings de Detroit, après avoir gagné leurs deux premiers matchs sur la patinoire des Flyers de Philadelphie, les avaient balayés en quatre matchs.
Soulignons que les Red Wings de Detroit sont la seule formation à avoir plié l’échine après un tel tour de force, eux qui ont perdu en sept matchs, face aux Maple Leafs de Toronto en 1941–1942 (une série où ils avaient même pris une avance de 3 à 0, après trois matchs), et en 1965–1966, face au Canadien de Montréal, alors qu’ils avaient baissé pavillon en six matchs, après avoir gagné les deux premières rencontres, dans l’ancien Forum.
Les Devils ont perdu leurs deux premiers matchs à domicile en deux occasions, gagnant la série demi-finale de l‘Association de l‘Est, en six matchs (4–2), face aux Bruins de Boston en 1993–1994 et s‘inclinant en cinq matchs (1–4), face aux Rangers de New York, lors du premier tour en 2007–2008.
Les Kings de Los Angeles, qui ont une fiche parfaite de 9–0 dans leurs neuf matchs disputés à l’étranger dans les présentes séries (et de 11–0 en incluant les deux matchs de l’an dernier), réussiront-ils à prendre une avance de 2 à 0, à l’extérieur, en ce samedi, 2 juin 2012 ?
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Les Kings ont eu plus de tirs dans chacun de leurs six derniers matchs
Contrairement aux Coyotes de Phoenix, qui ont été surclassés dans 14 de leurs 16 rencontres éliminatoires, les Kings de Los Angeles n’accordent pas beaucoup de tirs au but à leurs adversaires.
La formation dirigée par Darryl Sutter, qui affiche un dossier de 13–2 lors de ses 15 premiers matchs éliminatoires, a surclassé ses adversaires 43 à 23 (différentiel de plus 20) au chapitre des buts marqués et 485 à 423 au chapitre des tirs au but, un différentiel positif de 62 tirs.
Cela fait une moyenne de 32,33 tirs par match, comparativement à 28,20 pour leurs adversaires, un différentiel positif de 4,13 tirs de plus par match.
Lors de leurs 15 matchs, les Kings ont surclassé leurs adversaires 10 fois, été surclassés quatre fois et un match s’est terminé avec un rendement égal.
Encore plus, les Kings ont surclassé leurs adversaires dans leurs six derniers matchs à ce chapitre, obtenant 228 tirs (moyenne de 38,00 tirs) contre seulement 149 pour leurs adversaires, une moyenne de 24,83 par rencontre, un différentiel positif élevé de 13,17 tirs de plus par match.
C’est depuis le début de la série contre les Coyotes de Phoenix que les Kings ont pris leur élan, car lors de leurs neuf premiers matchs, ils avaient été surclassés quatre fois, obtenu plus de tirs quatre fois également et un autre match s’était terminé par une égalité.
Les Kings ont surclassé les Canucks de Vancouver dans trois des cinq matchs de leur première série, mais ont été surclassés 172 à 166 (moins six) sur le total des tirs, ils ont été surclassés deux fois avec une égalité lors de leurs quatre matchs contre les Blues de Saint Louis, étant surclassés 102 à 91 (moins 11), lors du balayage de cette deuxième ronde.
Il faut aussi souligner que les Kings ont un dossier parfait de 4–0 dans les quatre rencontres où ils ont été surclassés sur les tirs au but.
Dans la finale de l’Association de l’Ouest, les Kings ont surclassé les Coyotes dans les cinq rencontres, 203 à 132 (plus 71) au chapitre des tirs et ils ont également amorcé la finale avec un rendement de 25–17 (plus huit), dans le premier match, face aux Devils du New Jersey.
Le gardien Jonathan Quick a été superbe, mais ses coéquipiers ont fait du bon travail devant lui, minimisant le nombre de chances de marquer de leurs adversaires.
LA DÉFENSIVE DES KINGS DANS LEURS 15 RENCONTRES
DATES-RÉSULTATS-TIRS AU BUT ENTRE PARENTHÈSES
11 avril 2012-Los Angeles 4 (39) à Vancouver 2 (26)
13 avril 2012-Los Angeles 4 (26) à Vancouver 2 (48)
15 avril 2012-Vancouver 0 (41) à Los Angeles 1 (20)
18 avril 2012-Vancouver 3 (30) à Los Angeles 1 (44)
22 avril 2012-Los Angeles 2 (37) à Vancouver 1 (prol.) (27)
28 avril 2012-Los Angeles 3 (29) à Saint Louis 1 (29)
30 avril 2012-Los Angeles 5 (21) à Saint Louis 2 (29)
3 mai 2012-Saint Louis 2 (20) à Los Angeles 4 (22)
6 mai 2012-Saint Louis 1 (24) à Los Angeles 3 (19)
13 mai 2012-Los Angeles 4 (48) à Phoenix 2 (27)
15 mai 2012-Los Angeles 4 (40) à Phoenix 0 (24)
17 mai 2012-Phoenix 1 (19) à Los Angeles 2 (28)
20 mai 2012-Phoenix 2 (21) à Los Angeles 0 (36)
22 mai 2012-Los Angeles 4 (51) à Phoenix 3 (41) (prol.)
30 mai 2012-Los Angeles 2 (25) à New Jersey 1 (17) (prol.)
TOTAUX POUR LES SÉRIES 2011–2012 — — (485) — — -(423)
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Avec huit buts, Claude Giroux et Daniel Brière dominent toujours …
Pour illustrer jusqu’à quel point les éliminatoires actuelles sont axées sur la défensive, deux joueurs des Flyers de Philadelphie sont encore au sommet des marqueurs de buts !
En effet, même s’ils ont été éliminés au deuxième tour, Claude Giroux (huit buts en 10 matchs) et Daniel Brière (huit buts en 11 rencontres), des Flyers de Philadelphie, trônent encore au sommet de la LNH, alors que nous sommes dans la finale de la coupe Stanley.
Mais, cette situation pourrait changer dès aujourd’hui, car Dustin Brown et Anze Kopitar, des Kings de Los Angeles, Ilya Kovalchuk, Zach Parise et Travis Zajac, des Devils du New Jersey, se retrouvent avec un total de sept buts et pourraient rejoindre ou surpasser les deux joueurs des Flyers.
La lutte pour le titre à ce chapitre devrait se faire entre ces joueurs, car Dwight King, des Kings est le seul autre joueur dans la présente finale, qui a réussi cinq buts, alors que Jeff Carter et Mike Richards, des Kings, Ryan Carter et Patrik Elias, des Devils, en totalisent quatre chacun.
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Quelle volte-face extraordinaire pour Albert Pujols avec les Angels !
Après avoir connu un début de saison tout simplement horrible, le premier-but Albert Pujols, des Angels de Los-Angeles-Anaheim, semble avoir retrouvé son œil au bâton depuis une trentaine de jours.
En effet, Pujols, qui affichait en date du 5 mai, une atroce moyenne de ,194 avec aucun circuit et seulement cinq points produits, lors de ses 27 premiers matchs, a rebondi de belle façon, lui qui présente une moyenne de ,290 avec pas moins de huit circuits et un impressionnant total de 24 points produits, lors de ses 25 derniers matchs (obtenant au moins un coup sûr dans 20 d’entre eux), depuis le 6 mai, date où il a réussi son premier coup de circuit, dans un gain de 4 à 3, face aux Blue Jays de Toronto.
Sa moyenne de puissance qui n’était que de ,269 avant cette explosion, est de ,550, lors de cette séquence de 25 rencontres, lui qui a obtenu 29 coups sûrs (dont deux doubles et huit circuits), pour un total de 55 buts, lors de ses 100 dernières présences au bâton.
Signé comme joueur autonome, Pujols affichait, avant la présente saison, une moyenne à vie de ,328 avec 445 circuits et 1329 points produits en 1705 matchs, lors de ses 11 premières saisons, toutes dans l’uniforme des Cardinals de Saint Louis, où il a remporté deux fois la série mondiale, en 2006 et 2011.
Ayant récemment frappé le 450e circuit de sa carrière, il présente une moyenne de ,240 avec huit circuits et 29 points produits en 52 matchs, ce qui est encore loin du rendement auquel il nous avait habitué, lui qui l’an dernier, avait présenté une moyenne de ,299 avec 37 circuits et 99 points produits en 147 rencontres.
Soulignons que les Angels, dont la fiche était de 11–17 (,393) lors de leurs 28 premiers matchs, ont également rebondi, comme l’indique leur rendement de 16–9 (,640), lors de leurs 25 dernières rencontres, dont neuf gains lors de leurs 10 derniers matchs.
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