Quelle médiocrité des Red Wings de Detroit en 3e période !

Ils ont été surclassés 20-10 (moins 10) lors du troisième vingt en séries

En regardant le rendement des Red Wings de Detroit lors de la troisième période des présentes séries, nous sommes surpris de voir que cette équipe lutte pour remporter une deuxième série de suite dans la limite de sept matchs !



En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, qui a un dossier de 7–6 en 13 rencontres éliminatoires, a été tout simplement horrible lors de la troisième période, ayant été surclassée 20–10 (moins 10) au chapitre des buts marqués-concédés, le 2e pire différentiel de toutes les 16 formations dans les séries de fin de saison, derrière celui du Canadien de Montréal, qui a terminé avec un dossier de moins 12 (0–12) !

Les Red Wings, qui ont éliminé les Ducks d’Anaheim en sept matchs (4–3) lors de la première série et qui sont à égalité 3–3 après six matchs dans la présente série contre les Blackhawks de Chicago, ont été surclassés 35–32 (moins trois) au chapitre des buts marqués, eux qui ont eu un rendement de 9–8 (plus un) lors du premier vingt, de 10–6 (plus quatre) lors de la période médiane et de 3–1 (plus deux) en prolongation.

Donc, les Red Wings ont eu le meilleur sur leurs adversaires dans toutes les périodes, sauf la troisième et ils ont concédé plus de buts lors de ce troisième vingt (20) que lors de toutes les autres périodes (15).

Ce rendement risque de leur coûter cher, car lors du sixième match disputé lundi soir, au Joe Louis Arena, ils ont laissé filer une avance de 2–1 en concédant trois buts aux Blackhawks de Chicago lors de la 3e période, pour ensuite marquer un 3e but, mais cela a résulté en un revers de 4–3 et par le fait même, forcé la présentation d’un septième match, au United Center ce soir.

Les Red Wings regretteront-ils leur défaillance lors du troisième vingt de lundi soir ?

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Les Red Wings ont une bonne fiche dans les séries qui se rendent à la limite

Ils sont 14-9 en 23 occasions dans les septièmes matchs

Dans leur histoire, les Red Wings de Detroit ont conservé une bonne fiche dans les séries qui ont atteint la limite de sept rencontres dans les séries quatre-de-sept.

La formation dirigée par Mike Babcock a un rendement à vie de 14–9 dans les 23 occasions où elle a été confrontée à cette situation, elle qui lors du premier tour avait réussi à vaincre les Ducks d’Anaheim, triomphant 3 à 2, lors du décisif match, sur la patinoire de ces dernier, le 12 mai dernier.

Dans leur histoire, les Red Wings ont eu une fiche à domicile de 11–5 dans les 16 matchs décisifs qui ont été disputés sur leur propre patinoire, mais de 3–4 dans les sept occasions où cette septième rencontre fut jouée sur les glaces adverses.

Les Red Wings sont 1-1 dans les deux matchs du genre contre les Blackhawks

C’est la troisième fois que les Red Wings de Detroit seront confrontés aux Blackhawks de Chicago dans un match décisif d’une série quatre de sept et ils ont divisé les honneurs des deux premiers duels.

Le plus ironique est que dans les deux cas, les équipes hôtes ont mordu la poussière s’inclinant à domicile.

Ces deux affrontements ont eu lieu dans la demi-finale de 1963–1964 et les Red Wings avaient gagné le septième match, 4 à 2, au Chicago Stadium, le 9 avril 1964 et lors de la saison suivante de 1964–1965, les Blackhawks avaient triomphé 4 à 2, le 15 avril 1965, en demi-finale, à l’Olympia de Detroit.

Dans les deux cas, ces victoires ont été inutiles, car les deux équipes ont baissé pavillon dans la grande finale et en sept matchs dans les deux cas, les Red Wings perdant face aux Maple Leafs de Toronto en 1963–1964, alors que les Blackhawks s’inclinant contre le Canadien de Montréal en 1964–1965, par un résultat identique de 4–0 au Maple Leaf Gardens et au Forum de Montréal respectivement.

Les Blackhawks de Chicago ont une fiche de 5-5 dans les septièmes matchs

Ils sont 4-2 dans leurs six occasions du genre à domicile

Pour ajouter à cette série entre ces deux équipes, soulignons que les Blackhawks de Chicago ont une fiche à vie de 5–5 dans les 10 occasions où ils ont disputé un septième match dans une série quatre-de-sept.

Ce qu’il faut retenir est le fait qu’ils ont une fiche à domicile de 4–2 en six occasions dans ces circonstances et un des deux revers local fut justement contre les Red Wings de Detroit, le 9 avril 1964 (4–2), dans la série demi-finale, l’autre étant survenu en 1970–1971, lors du dernier match de la grande finale (3–2), face au Canadien de Montréal.

Les deux séries ont donné lieu à une similitude au fait que les deux équipes ont surmonté un retard de 3–2 après cinq matchs pour remporter les deux dernières rencontres dans les deux cas, remportant la sixième rencontre devant leurs partisans et gagnant la septième partie sur la patinoire de leurs adversaires.

Tout un match en perspective au United Center ce soir !

LES DEUX SÉRIES DE SEPT MATCHS ENTRE DETROIT ET CHICAGO

(DEMI-FINALE DE 1963-1964, DETROIT 4 CHICAGO 3)

26 mars 1964-Detroit 1 à Chicago 4

29 mars 1964-Detroit 5 à Chicago 4

31 mars 1964-Chicago 0 à Detroit 3

2 avril 1964-Chicago 3 à Detroit 2 (prol.)

5 avril 1964-Detroit 2 à Chicago 3

7 avril 1964-Chicago 2 à Detroit 7

9 avril 1964-Detroit 4 à Chicago 2

(DEMI-FINALE DE 1964-1965, CHICAGO 4 DETROIT 3)

1 avril 1965-Chicago 3 à Detroit 4

4 avril 1965-Chicago 3 à Detroit 6

6 avril 1965-Detroit 2 à Chicago 5

8 avril 1965-Detroit 1 à Chicago 2

11 avril 1965-Chicago 2 à Detroit 4

13 avril 1965-Detroit 0 à Chicago 4

15 avril 1965-Chicago 4 à Detroit 2

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Depuis 2008-2009, les équipes locales avaient perdu les septièmes matchs …

Les clubs hôtes étaient 0-3 lorsque les six premiers matchs avaient été gagnés à domicile

En gagnant un septième match, les Kings de Los Angeles ont mis fin à la tendance qui s’était installée depuis la saison 2008–2009, au chapitre des séries qui avaient nécessité sept rencontres.

Lors des trois dernières séries où les six premiers matchs avaient été remportés par les équipes locales, ce sont les clubs visiteurs qui avaient triomphé lors de la septième partie, les Penguins de Pittsburgh, 2 à 1, face aux Red Wings de Detroit, lors du dernier match de la finale, le 12 juin 2009, au Joe Louis Arena, les Bruins de Boston, 4 à 0, contre les Canucks de Vancouver, lors du dernier match de la finale, le 15 juin 2011, au Rogers Arena et finalement, les Rangers de New York ont gagné par un jeu blanc de 5–0, contre les Capitals de Washington, le 13 mai, au Verizon Center, dans le dernier match de la première ronde.

Mardi soir, les Kings de Los Angeles, champions de la Coupe Stanley de 2011–2012 ont éliminé les Sharks de San Jose, 2 à 1, lors du septième et décisif match disputé à domicile, le STAPLES Center.

Cette victoire était la première où les équipes hôtes ont remporté les sept matchs depuis celle de la finale de 2002–2003, alors que les Devils du New Jersey avaient vaincu les Mighty Ducks d‘Anaheim en sept rencontres, triomphant quatre fois dans leur propre domicile et perdant trois fois sur la glace de leurs adversaires.

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