Après une fiche de 0-13, que de remontées victorieuses pour les Sénateurs d’Ottawa !

Jadis pitoyables, ils ont effectué trois remontées gagnantes dans les présentes séries

Il y a une chose qui a vraiment changé chez les Sénateurs d’Ottawa dans les présentes séries éliminatoires et c’est leur habileté à surmonter des déficits après deux périodes pour triompher de leurs adversaires.



Les Sénateurs, qui avaient une réputation de perdants dans les éliminatoires et qui n’avaient pu réaliser une seule remontée victorieuse lorsqu’ils étaient en déficit après deux périodes du 21 avril 2006 au 26 avril 2012, compilant un pitoyable rendement de 0–13 en 13 occasions, semblent avoir trouvé une confiance à ce chapitre dans les séries actuelles, car ils ont effectué pas moins de trois remontées victorieuses, dont celle de dimanche soir, alors qu’ils ont triomphé des Penguins de Pittsburgh, 2 à 1, en deuxième prolongation, alors qu’ils avaient réussi à combler un écart de 0–1, grâce à un but du capitaine Daniel Alfredsson, à 19:31 de la troisième période, en désavantage numérique par surcroît.

Une séquence atroce de 0-13 de 2005-2006 à 2011-2012 !

Pour illustrer la médiocrité des Sénateurs à ce chapitre, soulignons qu’avant la présente saison, ils avaient connu une séquence tout simplement affreuse de 0–13 dans les 13 rencontres où ils étaient en retard après la période médiane, eux dont la dernière remontée fut effectuée le 21 avril 2006, alors qu’ils avaient vaincu le Lightning de Tampa Bay, 4 à 1, dans la capitale fédérale, marquant quatre buts (Martin Havlat, Jason Spezza, Mike Fisher et Daniel Alfredsson) lors de la troisième période.

Les Sénateurs avaient terminé les éliminatoires avec un dossier de 0–2-0 (face aux Sabres de Buffalo, lors du deuxième tour) et avaient été 0–3-0 en 2006–2007, 0–3-0 en 2007–2008, 0–2-0 en 2009–2010 et 0–3-0 en 2011–2012.

Même lors de la saison 2006–2007, alors qu’ils avaient atteint la finale de la Coupe Stanley face aux Ducks d’Anaheim, les Sénateurs avaient eu un rendement de 0–3-0 dans les trois matchs où ils étaient en retard après deux périodes lors des séries de cette saison-là.

S’il y a une remontée qui peut faire la différence dans une série, c’est bien celle réalisée dimanche soir, car au lieu de se retrouver avec un retard quasi insurmontable de 0–3 après trois matchs, ils ont réussi à se rapprocher des Penguins (1–2) et ainsi pouvoir créer l’égalité lors du quatrième duel de cette confrontation.

LES TROIS REMONTÉES VICTORIEUSES DES SÉNATEURS EN 2012-2013

(QUART-DE-FINALE ASSOCIATION EST)

1–2 mai 2013-Ottawa 4 à Montréal 2 (retard de 1–2 après deux périodes)

2–7 mai 2013-Montréal 2 à Ottawa 3 (prol.) (retard de 0–2 après deux périodes)

(DEMI-FINALE ASSOCIATION EST)

3–19 mai 2013-Pittsburgh 1 à Ottawa 2 (2e prol.) (retard de 0–1 après deux périodes)

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Dominants lors des deux premières périodes, les Penguins en arrachent lors du 3e vingt

Ils ont été surclassés 9-4 (moins cinq) lors de la troisième période

On dirait que les Penguins de Pittsburgh, qui marquent des buts à la tonne, semblent y aller de leurs meilleurs efforts offensifs lors des deux premières périodes, eux qui semblent très silencieux lors du troisième vingt.



En effet, la formation dirigée par Dan Bylsma, qui en neuf matchs, domine la LNH avec un total de 34 buts marqués (contre 23 concédés), a surclassé ses adversaires 14–8 (plus six) lors de la période initiale et 14–5 (plus neuf) lors de la période médiane, mais fut surclassée 9–4 (moins cinq) lors de la troisième période, elle qui a été 2–1 (plus un) dans les trois matchs qui ont nécessité de la prolongation.

Ces difficultés des Penguins ressemblent à celles des séries de l’an dernier, car ils avaient été surclassés 30–26 (moins quatre) lors de leur série perdue en six matchs contre les Flyers de Philadelphie, surclassant ces derniers 13–12 (plus 1) lors du premier vingt, 11–8 (plus 3) lors de la seconde période, mais ont été dominés 9–2 (moins sept) lors de la troisième période et 0–1 (moins 1) en prolongation.

Ce rendement est très différent du calendrier régulier

Il est difficile d’expliquer les difficultés des Penguins en troisième période, car lors des 48 matchs réguliers, ils avaient surclassés leurs adversaires 165–119 (plus 46) au chapitre des buts marqués et c’est lors de la troisième période qu’ils avaient été le plus dominants, 64–36 (plus 28), eux qui furent 53–30 (plus 23) lors de la première période, 43–53 (moins 10) lors de la seconde période, 2–0 (plus deux) en prolongation et 3–0 (plus trois) lors des tirs de barrage.

Les Sénateurs sont quasi parfaits lors de la troisième période !

Pour ajouter aux statistiques un peu spéciales des présentes séries éliminatoires, soulignons que les Sénateurs d’Ottawa, contrairement aux Penguins de Pittsburgh, semblent prendre leur élan dans la troisième période, car c’est là qu’ils connaissent leurs meilleurs moments.



La formation dirigée par Paul MacLean, qui a un dossier de 26–18 (plus huit) en huit matchs éliminatoires, a un rendement presque parfait de 14–1 (plus 13) lors de la troisième période, comparativement à 6–6 (égal) lors de la première période, de 11–14 (moins 3) lors de la période médiane et 2–0 (plus 2) lors de la prolongation.

Ce rendement de plus 13 est le plus élevé de la LNH lors d’une période dans les présentes éliminatoires de 2012–2013.

Dans la série remportée en cinq matchs contre le Canadien de Montréal, les Sénateurs s’étaient amusés lors de la troisième période, eux qui avaient eu un rendement parfait de 12–0 (plus 12) lors des cinq rencontres, ce qui est tout simplement extraordinaire.

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