OTTAWA - Daniel Alfredsson n'a peut-être jamais remporté un match no 7 en séries éliminatoires en carrière dans la LNH, mais il croit que les Sénateurs d'Ottawa sont dûs depuis longtemps déjà.

Alfredsson et les Sénateurs espèrent prolonger leur saison, jeudi, tandis qu'ils croiseront le fer avec les Rangers de New York dans le cadre du match no 7 de la série quarts de finale de l'Association Est.

Les Sénateurs n'ont jamais triomphé en quatre matchs ultimes et Alfredsson, qui n'a jamais évolué pour une autre formation, est prêt à mettre un terme à cette léthargie.

«Il n'y a pas de meilleure chance (que jeudi), a dit Alfredsson. Chaque saison est différente, chaque groupe est différent. On peut scruter tellement de statistiques, mais j'ai déjà dit que ce groupe a été tenace toute la saison, et nous nous attendons à ce que chacun d'entre nous fournisse un effort supplémentaire afin que nous puissions poursuivre notre saison.»

Ce match pourrait cependant déterminer bien plus de choses que l'identité de l'équipe qui accédera aux demi-finales d'association. Alfredsson a déjà laissé sous-entendre qu'il pourrait être en train de disputer ses dernières séries éliminatoires, signifiant que le capitaine de 39 ans enfilera peut-être l'uniforme des Sénateurs pour la dernière fois au Madison Square Garden.

Cependant, Alfredsson et les Sénateurs seront très confiants au moment de sauter sur la patinoire à New York, puisqu'ils ont déjà enlever les honneurs de deux des trois matchs présentés sur la patinoire des Rangers.

Après avoir laissé filer l'opportunité d'accéder au deuxième tour lundi soir, le gardien Craig Anderson croit que ses coéquipiers donneront tout ce qu'ils ont jeudi.

«On doit tout laisser sur la patinoire parce qu'il n'y a pas de lendemain», a expliqué Anderson. «On a l'opportunité de réaliser un exploit et de poursuivre notre chemin... si tout le monde travail ensemble et que nous donnons tout ce que nous avons, alors nous pourrons nous regarder dans le miroir et dire que nous avons tout donné, peu importe le résultat.

«Mais, de toute évidence, nous aimerions l'emporter.»

Pour la plupart des équipes, jouer à l'extérieur ne serait pas leur première option, mais cette saison les Sénateurs ont joué leur meilleur hockey loin de la Place Banque Scotia, avec une fiche cumulative de 21-14-6.

«On a connu du succès à New York et avons disputé de bons matchs là-bas, s'est rappelé le centre Zack Smith. On a eu des ratés à domicile, et j'ignore si c'est à cause de la nervosité ou de l'anxiété, mais on est habituellement solides sur la route.

«On dit souvent qu'il faut jouer un match simple à l'extérieur, même si c'est habituellement assez laid. Envoyer la rondelle profondément en territoire ennemi et en direction du filet, marquer des buts travaillés, qui ne sont pas très beaux, et bref je crois que c'est le style que nous avons préconisé jusqu'ici et qui a bien fonctionné pour nous.»