Les Sénateurs meilleurs sans Karlsson, les Flames pareils avec Hartley et longue disette pour Pavel Datsyuk
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 20:53 mercredi, 13 mars 2013. 11:37Les Sénateurs sont meilleurs depuis la blessure du défenseur Erik Karlsson !
Ils ont un rendement de 6-3-1-2 en 15 matchs durant son absence
On pensait bien que les Sénateurs d’Ottawa s’effondreraient à la suite de la blessure dont a été victime l’as-défenseur Erik Karlsson, le 13 février dernier, mais la formation de la capitale fédérale s’en tire très bien, car c’est le contraire qui s’est produit !
En effet, la troupe de Paul MacLean, qui affichait un dossier de 7–5-1–1 pour 16 points en 14 matchs (moyenne de ,571) avec le brillant arrière-garde dans sa formation, a vraiment bien fait en son absence, car elle a un rendement de 6–3-1–2 pour 15 points en 12 matchs, une moyenne de ,625 depuis le 16 février dernier.
L’attaque a marqué 26 buts en 12 matchs, une moyenne de 2,17 buts par match (contre 2,50 avec Karlsson dans la formation, 35 buts en 14 matchs), alors que la défense a concédé 27 buts en 12 rencontres, une moyenne de 2,25 buts par match, contre une moyenne de 1,93 par rencontre, auparavant.
Erik Karlsson domine encore l'équipe pour les buts !
Pour illustrer la faiblesse des Sénateurs d‘Ottawa en attaque, soulignons que même s‘il a raté les 12 derniers matchs de l‘équipe, le défenseur Erik Karlsson domine encore au chapitre des buts, lui dont la fiche est de 6–4-10 en 14 rencontres, devant quatre joueurs qui totalisent cinq buts chacun, Kyle Turris (5–9-14 en 26 matchs), Daniel Alfredsson (5–8-13 en 25 rencontres), Mika Zibanejad (5–3-8 en 20 matchs) et Jim O‘Brien (5–0-5 en 22 rencontres).
Le jeu de puissance a régressé, passant d’une moyenne de 17,65% (neuf buts en 51 avantages numériques), à une moyenne de 14,71%, ne marquant que cinq buts en 34 avantages, lors des 12 matchs disputés sans Karlsson.
L’unité défensive a été un peu supérieure, car affichant une efficacité de 89,29% (six buts en 56 infériorités), avant la blessure, elle a un rendement de 89,74%, concédant quatre buts en 39 désavantages, lors des 12 dernières parties.
Les Sénateurs, dont la fiche à l’étranger est de 4–7-1–1 en 13 matchs cette saison, n’ont marqué que 27 buts, une moyenne de 2,08 sur les patinoires adverses.
Ils n’ont pas gagné à l’étranger contre les équipes de la section Nord-Est
Ils ont une fiche de 5–3-1–1 en 10 matchs contre les formations de la section Nord-Est, 5–0-0–1 en six matchs à la Place Banque Scotia, mais sont en quête de leur premier victoire à l’extérieur, affichant un rendement de 0–3-1–0 en quatre matchs, ne marquant que six buts.
Réussiront-ils à triompher contre le Canadien de Montréal, au Centre Bell, en ce mercredi, 13 mars 2013 ?
LES QUATRE MATCHS DES SÉNATEURS À L’ÉTRANGER CONTRE LA SECTION NORD-EST
3 février 2013-Ottawa 1 à Montréal 2
16 février 2013-Ottawa 0 à Toronto 3
28 février 2013-Ottawa 1 à Boston 2 (prol.)
6 mars 2013-Ottawa 4 à Toronto 5
13 mars 2013-Ottawa à Montréal (19h)
16 mars 2013-Ottawa à Buffalo (15h)
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Même avec Bob Hartley, du pareil au même pour les Flames de Calgary
Après 24 matchs, ils ont le même total de points que l’an dernier
Contrairement au Canadien de Montréal, le changement d’entraîneur-chef n’a pas eu les résultats souhaités chez les Flames de Calgary.
En effet, la formation dirigée par Bob Hartley présente une fiche de 9–11-1–3 pour seulement 22 points lors des 24 premières rencontres de la première moitié de la présente saison, au dernier rang de l’Association de l’ouest et cela est exactement le même total de points (22) que la saison dernière, alors que l’équipe avait un rendement de 10–12-1–1 après 24 matchs, sous la gouverne de Brent Sutter, qui a quitté à la fin de cette saison 2011–2012.
Le Flames ont marqué 10 buts de plus que l’an dernier (64 contre 54), mais c’est en défense qu’ils ont été ordinaires, concédant pas moins de 18 buts de plus (82 contre 64) et l’absence du vétéran gardien Miikka Kiprusoff, qui fut blessé, s’est avérée néfaste, lui qui n’a participé qu’à 11 des 24 rencontres.
Les unités spéciales ont été supérieures, car le jeu de puissance a présenté un rendement de 19,54% (17 buts en 87 avantages numériques), comparativement à une efficacité de 12,50% l’an dernier (10 buts en 80 avantages), alors que l’unité défensive a présenté un rendement de 77,63%, concédant 17 buts en 76 infériorités numériques, comparativement à une efficacité de 81,17% (16 buts concédés en 85 infériorités) l’an dernier.
Les Flames, qui viennent de subir trois défaites de suite en temps régulier, ne marquant que trois buts, reçoivent en ce mercredi, la visite des Red Wings de Detroit, une formation qui amorce un voyage de trois matchs à l’étranger et qui est en quête d’un premier but en avantage numérique à l’extérieur cette saison, affichant un rendement de 0 en 36 avantages lors des 10 matchs disputés sur les patinoires adverses.
La formation du sud de l’Alberta doit commencer à récolter des points pour participer aux éliminatoires, car elle se retrouve avec un retard de six points sur les trois équipes (Minnesota, San Jose et Nashville) qui sont installées en huitième position de l’Association de l’ouest.
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Pavel Datsyuk est tombé dans une profonde léthargie
Suite à une superbe séquence, il n’a pas marqué depuis 10 matchs
Les choses changent vite lors d’une saison, autant au niveau des équipes que celui des joueurs et le cas de l’attaquant Pavel Datsyuk, des Red Wings de Detroit en est un bel exemple.
En effet, le joueur russe, qui affiche un dossier global de 8–17-25 avec un différentiel de plus neuf en 25 matchs, connaît actuellement l’une de ses pires périodes de sa carrière, lui qui n’a pas marqué lors de ses 10 dernières rencontres, affichant un dossier de 0–7-7 avec un différentiel de plus un lors de cette période, son dernier but remontant au 19 février dernier, dans un revers de 4 à 3, en prolongation, face aux Predators de Nashville.
Le plus ironique est que tout juste avant cette léthargie, l’attaquant de 34 ans, avait du 9 au 19 février, réussi un but dans cinq matchs de suite, compilant un dossier de 5–3-8 lors de cette période.
Sa plus longue disette en carrière a été de 24 matchs sans réussir un seul but, du 5 novembre 2002 au 5 janvier 2003, alors qu’il avait présenté un dossier de 0–5-5 avec un différentiel de moins un, lors de sa deuxième saison dans la LNH.
Il a aussi connu deux léthargies de 15 rencontres, une de 13 matchs et aussi une de 12 parties.
Quatre léthargies de 10 matchs ou plus à sa première saison en 2001-2002 !
Datsyuk, qui connaît une très belle carrière dans la LNH, n’a pas eu la tâche facile lors de sa première saison, car affichant un dossier de 11–24-35 en 70 matchs, il avait traversé pas moins de quatre léthargies de 10 matchs ou plus sans marquer un but, une de 10 rencontres, deux de 11 matchs et une autre d’une durée de 15 parties.
Il s’approche du plateau des 250 buts et des 500 assistances …
Soulignons qu’affichant un rendement à vie de 248–495-743 en 757 matchs réguliers, il tentera de mettre fin à sa présente léthargie, en affrontant les faibles Flames de Calgary, ce soir au Scotiabank Saddledome.
LES PLUS LONGUES LÉTHARGIES DE PAVEL DATSYUK
24-Du 5 novembre 2002 au 5 janvier 2003 (0–5-5 et moins un)
15-Du 31 octobre au 30 novembre 2001 (0–4-4 et moins un)
15-Du 28 octobre au 2 décembre 2006 (0–8-8 et plus deux)
13-Du 5 février au 20 mars 2004 (0–8-8 et moins trois)
12-Du 22 octobre au 17 novembre 2011 (0–7-7 et moins cinq)
11-Du 28 janvier au 6 mars 2002 (0–5-5 et moins un)
11-Du 13 mars au 14 avril 2002 (0–6-6 et moins quatre)
10-Du 4 au 27 octobre 2001 (0–1-1 et moins un)
10-Du 26 novembre au 15 décembre 2009 (0–7-7 et plus un)
10-Du 21 février au 10 mars 2013 (0–7-7 et plus un) (actuelle)
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