La fiche des Stars de Dallas en l’absence de Stéphane Robidas

Ils ont un dossier moins reluisant depuis sa blessure

Les Stars de Dallas, qui luttent pour une place en séries éliminatoires, semblent se ressentir un peu de l’absence de leur vétéran défenseur Stéphane Robidas, blessé sérieusement à une jambe, le 29 novembre dernier.

En effet, la formation dirigée par Lindy Ruff, qui affichait en date de cette blessure, un dossier de 12–9-3 (27 points, une moyenne de ,563) en 24 rencontres, n’a pas été en mesure de maintenir cette excellence, car elle a un rendement de 9–10-5 (23 points, une moyenne de ,479) dans les 24 matchs disputés durant l’absence de l’ex-joueur du Canadien de Montréal.

C’est surtout dans les matchs décidés par un but que son absence a été remarquée, car les Stars, dont la fiche était de 7–6 en 13 rencontres avant cette blessure, n’ont pu faire mieux qu’un dossier de 3–7 en 10 matchs lors de son absence, dont un pitoyable rendement de 0–5 dans les cinq rencontres qui sont allées en bris d’égalité.

En son absence, l’attaque a été quasi-identique, marquant 68 buts en 24 matchs (contre 68 buts en 24 matchs avec lui), alors que la défense a concédé 78 buts, une moyenne de xx, comparativement à 70 filets dans les 24 matchs (une moyenne de 2,92) qu’il avait disputés.

Par contre, les unités spéciales ont mieux fait sans Robidas, le jeu de puissance passant d’une efficacité de 10,98% (neuf buts en 82 avantages), à 15,73% (14 buts en 89 supériorités) et l’unité défensive, passant d’une efficacité de 79,73% (15 buts concédés en 74 désavantages) à une moyenne de 80,00%, concédant 17 buts en 85 infériorités.

Soulignons que Robidas est à l’écart du jeu depuis le 29 novembre, ayant subi une fracture à la jambe droite, lors de la deuxième période du revers de 2–1 (en tirs de barrage), face aux Blackhawks de Chicago et il devrait être inactif pour une période de quatre à six mois, mais tout indique qu’il pourrait revenir au jeu plus tôt que prévu.

Peu importe qu’il revienne au jeu plus rapidement qu’anticipé, tout indique que les Stars de Dallas vont rater les éiminatoires pour une sixième saison de suite, car ils se retrouvent avec un dossier de 21–19-8 (50 points) en 48 matchs et ils se retrouvent avec un retard de neuf points sur les Canucks de Vancouver (59 points) et le Wild du Minnesota (59 points), au huitième rang de l’Association de l’Ouest.

Les Stars, dont la fiche est de 1–7-1 lors de leurs matchs disputés depuis le début du présent mois de janvier, visitent ce soir, les Predators de Nashville et par la suite ils amorceront une série capitale de cinq matchs de suite à domicile, dont un important duel face au Wild du Minnesota, ce soir, au American Airlines Center.

Après ce match important, ils recevront les Maple Leafs de Toronto, jeudi soir, les puissants Penguins de Pittsburgh, samedi soir, l’Avalanche du Colorado, lundi prochain et finalement, les Devils du New Jersey, le 30 janvier.

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Les Penguins de Pittsburgh dominent pour les deux unités spéciales

Du jamais vu depuis les Islanders de New York de 1984-1985

Les unités spéciales des Penguins de Pittsburgh sont tout simplement irrésistibles et ces derniers pourraient réaliser un exploit très rare en cette saison 2013–2014 : dominer la LNH sur les deux domaines.

En effet, la formation dirigée par Dan Bylsma, dont la fiche est de 34–12-2 pour 70 points après 48 rencontres, présente le meilleur jeu de puissance du circuit, affichant une efficacité de 24,68% (39 buts marqués sur 158 avantages numériques) et domine également dans le domaine de l’unité défensive, ayant une efficacité de 87,67%, ayant concédé seulement 18 buts en 146 infériorités numériques.

Cela leur fait un beau rendement global de 112,35 sur 200,00, au premier rang de la LNH, devant les Blues de St. Louis, qui sont à 109,46, ayant une efficacité de 24,09% sur le jeu de puissance (40 buts en 166 avantages) et de 85,37% en infériorité numérique, ayant concédé 24 buts en 164 désavantages, lors de leurs 47 matchs.

Soulignons qu’il est très rare de voir une formation dominer sur ces deux facettes et la dernière fois qu’une telle chose est survenue remonte à la saison 1984–1985, alors que les Islanders de New York avait présenté le meilleur jeu de puissance avec une efficacité de 25,63% (71 buts en 277 avantages numériques) et dominé sur l’unité défensive, ayant présenté une efficacité de 82,38%, concédant 68 buts en 386 infériorités numériques, lors de leurs 80 rencontres.

Comble de malheur, les Islanders qui avaient gagné de 1979–1980 à 1982–1983, quatre fois de suite la Coupe Stanley et participé à la finale en 1983–1984, avaient été éliminés lors de la deuxième ronde, en cinq matchs (4–1), par les Flyers de Philadelphie, lors de cette saison 1984–1985, alors qu’ils avaient les meilleures unités spéciales de la LNH.

Soulignons que cela fait 50 ans que les statistiques sur les unités spéciales existent, car elles ont débuté lors de la saison 1963–1964.

Le Canadien de Montréal n’a jamais réalisé cet exploit peu ordinaire

Depuis l’arrivée de ces deux statistiques sur les unités spéciales, le Canadien de Montréal, malgré une glorieuse période n’a jamais réussi à dominer dans les deux domaines lors d’une même saison, terminant quatre fois au premier rang pour le jeu de puissance (dont en 2006–2007 et 2007–2008) et cinq fois en première position sur l’unité défensive, dont la dernière fois remonte à la saison 1978–1979, alors qu’il avait présenté une efficacité de 83,57%, concédant 35 buts en 213 infériorités numériques.

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Aucun but sur les unités spéciales des Panthers de la Floride depuis le 29 décembre !

Un beau 0 en 53, mais deux buts réussis contre les unités !

Contrairement aux Penguins de Pittsburgh, qui sont au premier rang de la LNH pour les deux unités spéciales, c’est une toute autre histoire pour les Panthers de la Floride, car il ne se passe vraiment rien depuis le 29 décembre dernier !

En effet, lors des neuf derniers matchs disputés depuis le 29 décembre, il n’y a eu aucun but marqué en avantage numérique (0 en 30) et aucun but concédé en infériorité numérique (0 en 23) et cela fait un total de 53 situations où aucun filet n’a été marqué.

Les derniers buts sur ces deux unités spéciales des Panthers ont été réussis lors du match du 28 décembre, un gain de 4–3, en prolongation, face aux Red Wings de Detroit, au BB&T Center.

Le dernier but en avantage des Panthers a été l’œuvre de Sean Bergenheim, durant une pénalité à Brendan Smith, à 12:52 de la deuxième période de cette rencontre, alors que le dernier but concédé en désavantage a été réussi par Henrik Zetterberg, durant une pénalité à Alex Petrovic, à 14:29 de la première période.

Pour la totalité de cette rencontre, les Panthers avaient eu un rendement de 1–6 en avantage numérique, contre 2 en 5 pour les Red Wings.

En ajoutant la fin de cette rencontre (0 en 2 en avantage et 0 en 3 en désavantage), cela fait maintenant 0 en 58 pour les unités spéciales des Panthers, 0 en 32 en supériorité numérique et 0 en 26 en infériorité numérique.

Mais, il y a eu deux buts marqués contre les unités spéciales !

Le plus drôle est le fait que si les Panthers n’ont pas marqué ou concédé un but sur leurs deux unités spéciales, ils ont fait les choses autrement, car il faut souligner qu’ils ont réussi un but en désavantage numérique, celui de Scottie Upshall, lors du gain de 4–2, face aux Islanders de New York, mardi dernier et qu’ils ont également été victimes d’un filet dans ces circonstances, celui de l’attaquant Alexander Semin, des Hurricanes de la Caroline, lors du revers de 3–2, au PNC Arena, samedi soir.

Cela fait un rendement d’aucun but en avantage numérique dans les 104:51 dernières minutes de jeu dans ces circonstances pour les Panthers de la Floride, 58:18 minutes en avantage numérique et 46:33 minutes en désavantage numérique.

Durant cette période de plus de neuf rencontres, c’est vraiment le monde à l’envers dans les matchs des Panthers et que se produira-t-il lors du match ce de soir, alors qu’ils visitent les puissants Penguins de Pittsburgh, qui présentent les deux meilleures unités spéciales de la LNH ?

Voici le rendement des Panthers de la Floride lors de leurs 10 derniers matchs à ce chapitre.

LA SÉQUENCE DES PANTHERS DE LA FLORIDE ET LEURS ADVERSAIRES

DATES-RÉSULTATS----------------------(AVANTAGES ET DÉSAVANTAGES)

28 décembre 2013-Detroit 3 en Floride 4 (pro.) (0 en 2, 4 :00 et 0 en 3, 6 :00)

29 décembre 2013-Montréal 1 en Floride 4 (0 en 3, 2 :58 et 0 en 3, 2 :58)

31 décembre 2013-Rangers de NY 2 en Floride 1 (fus.) (0 en 4, 8 :00 et 0 en 3, 6 :00)

4 janvier 2014-Nashville 4 en Floride 5 (fus.) (0 en 2, 3 :19 et 0 en 2, 3 :19)

6 janvier 2014-Floride 1 à Montréal 2 (0 en 2, 4 :00 et 0 en 2, 4 :00)

9 janvier 2014-Floride 2 à Buffalo 1 (fus.) (0 en 4, 7 :30 et 0 en 2, 4 :00)

11 janvier 2014-Floride 1 au New Jersey 2 (pro.) (0 en 2, 4 :00 et 0 en 2, 4 :00)

14 janvier 2014-Islanders de NY 2 en Floride 4 (0 en 5, 8 :46 et 0 en 3, 6 :00)

(But en désavantage numérique de Scottie Upshall, durant une pénalité à Marcel Goc, à 15 :29 de la deuxième période)

16 janvier 2014-San Jose 3 en Floiride 0 (0 en 3, 5 :45 et 0 en 4, 6 :16)

18 janvier 2014-Floride 2 en Caroline 3 (0 en 5, 10 :00 et 0 en 2, 4 :00)

(But en désavantage numérique concédé à Alexander Semin, durant une pénalité à Nathan Gerbe, à 6 :59 de la troisième période)

(TOTAUX : 0 en 32, 58:18 et 0 en 26, 46:33)

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Todd Bertuzzi, des Red Wings de Detroit a du plomb dans l’aile …

Le costaud attaquant semble au bout du rouleau en cette saison 2013-2014

Tout indique que l’attaquant Todd Bertuzzi, des Red Wings de Detroit se dirige vers la porte de sortie, car il a de la difficulté à suivre le rythme de la jeunesse de la LNH.

En effet, le solide et productif joueur, qui fut l’un des meilleurs attaquants de puissance durant plusieurs saisons au début des années 2000, semble vraiment sur le déclin, lui qui affiche un rendement de 6–5-11 avec un différentiel de moins 11, et seulement 34 minutes de pénalité en 42 rencontres, ayant été utilisé durant une moyenne de 15:18 par match.

C’est son rendement des dix dernières semaines qui est inquiétant, car affichant en date du 8 novembre, un rendement acceptable de 5–4-9 avec un différentiel de plus deux lors de ses 17 premiers matchs, il a vraiment atteint le fond du baril, présentant un dossier de 1–1-2 avec un misérable différentiel de moins 13 lors de ses 25 derniers matchs disputés depuis le 9 novembre dernier.

Pis, son dernier but remonte à il y a six semaines, alors qu’il avait fait mouche dans un revers de 3–2, en tirs de barrage, face aux Panthers de la Floride, lui qui est 0–1-1 lors de ses 16 derniers matchs, n’ayant obtenu qu’un tir au but dans ses neuf dernières rencontres et les Red Wings ont eu une fiche ordinaire de 6–8-2 lors de cette séquence de 16 rencontres.

On sait qu’en raison de maux de dos, il avait raté presque toute la saison 2012–2013, affichant un dossier de 2–1-3, en seulement sept rencontres.

Bertuzzi, qui fut le premier choix des Islanders de New York, le 23e au total du repêchage de 1993, a mis un certain temps à devenir le joueur dominant tant attendu et c’est avec les Canucks de Vancouver qu’il a connu ses meilleures saisons, dont celle de 2002–2003, alors qu’il avait présenté un superbe rendement de 46–51-97 (trois sommets personnels) en 82 matchs, terminant au 5e rang des marqueurs de la LNH et il y également eu la saison 2001–2002 qui a été excellente, alors qu’il avait eu un dossier de 36–49-85 en seulement 72 matchs et il avait pris le 3e rang des marqueurs du circuit, derrière Jarome Iginla (52–44-96 en 82 matchs) et son coéquipier Markus Naslund, qui avait eu une fiche de 40–50-90 en 81 rencontres.

Un match qui semble avoir fait basculer sa carrière vers le bas …

On sait que Bertuzzi, qui était un joueur robuste et qui n’avait pas peur de défendre ses coéquipiers, s’était mis les pieds dans les plats lors du match du 8 mars 2004, alors qu’il s’était attaqué sauvagement au défenseur Steve Moore, de l’Avalanche du Colorado, geste qui avait mis fin à la carrière de ce dernier et qui avait incité les autorités du circuit à lui imposer une suspension indéfinie pour toute la saison 2004–2005.

En raison du conflit qui avait éclaté à la suite de la saison 2003–2004, Bertuzzi n’avait raté aucun match de la saison où il avait été suspendu, car toute la campagne avait été annulée et le 8 août 2005, la LNH avait décidé de lever la suspension et il avait été en mesure de revenir au jeu au début de la saison 2005–2006 et il avait présenté un dossier de 25–46-71 en 82 matchs avec les Canucks de Vancouver, dans ce qui allait être sa dernière saison dans l’uniforme de cette équipe.

Le 23 juin 2006, il était impliqué dans une importante transaction avec les Panthers de la Floride, qui cédaient le gardien Roberto Luongo aux Canucks.

Lors de sa carrière, qui tire à sa fin, Bertuzzi, qui aura 39 ans le 2 février prochain, a un rendement global de 311–454-765 avec un différentiel de moins 38 et 1472 minutes de pénalité en 1142 rencontres.

Il tentera de retrouver un peu de son lustre en étant confronté aux Blues de St. Louis, ce soir et aux Blackhawks de Chicago, mercredi soir, deux matchs qui seront disputés au Joe Louis Arena.

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