Les unités spéciales du CH, les meilleures à l'étranger, les Kings sont rois dans la ville reine, Philadelphie domine Chicago, les Blackhawks adorent l'Est et Corey Perry, terreur des gardiens
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:37 mercredi, 11 déc. 2013. 18:09Les unités spéciales du Canadien sont les meilleures de la LNH à l’étranger
Le CH se retrouve au premier rang dans les deux catégories sur les glaces adverses
Depuis le début de la présente saison, les unités spéciales du Canadien de Montréal font de l’excellent travail et encore plus à l’étranger, où elles sont dominantes.
En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui affiche un dossier de 19–10-3 pur 41 points en 32 matchs, dont 8–4-1 en 13 matchs à l’extérieur, présente un rendement combiné de 119,97 sur 200,00 sur les patinoires adverses, au chapitre des unités spéciales.
Le jeu de puissance a un rendement de 27,66%, ayant marqué 13 buts en 47 avantages numériques, au 1er rang, alors que l’unité défensive a une efficacité de 92,31%, ayant concédé seulement trois buts en 39 désavantages numériques, également au sommet de la LNH,
Vraiment meilleures à l’étranger qu’au Centre Bell en 2013-2014
Ce rendement de 119,97 est vraiment supérieur que celui du Centre Bell, car le CH a un dossier combiné de seulement 99,73 sur 200,00, ayant un rendement de 17,91% sur le jeu de puissance (17e rang, avec 12 buts marqués en 67 avantages numériques) et de 81,82% en infériorité numérique (20e rang, avec 12 buts concédés en 66 infériorités numériques).
Cela fait un rendement combiné global de 107,64 sur 200,00, ayant un dossier de 21,93% sur le jeu de puissance (25 buts en 114 avantages) et de 85,71% en infériorité numérique (15 buts en 105 infériorités).
On pourrait aussi ajouter que le Canadien a surclassé ses adversaires 4–1 (plus trois) au chapitre des buts marqués en infériorité numérique.
Le Tricolore se retrouve avec un différentiel global de plus 13 sur les buts marqués et concédés sur les unités spéciales.
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Depuis la série de 1992-1993, les Kings adorent jouer à Toronto
Ils sont 11-5-1 (1) dans leurs 18 derniers matchs dans la ville reine
Après avoir été malmené dans le domicile des Maple Leafs de Toronto, de 1966–1967 à 1992–1993, les Kings de Los Angeles, semblent avoir trouvé la recette pour les vaincre depuis la spectaculaire série des éliminatoires de 1992–1993.
En effet, la troupe de Darryl Sutter, qui affichait un rendement de 14–29-10 (0) lors de ses 53 premiers matchs réguliers à Toronto, une faible moyenne de ,264, a vraiment débloqué depuis la saison 1993–1994, comme l’indique son rendement de 11–5-1 (1), une moyenne de ,667 lors de ses 18 dernières rencontres régulières.
Cela fait un rendement total de 25–34-11 (1) en 71 matchs réguliers (62 points, une moyenne de ,437) sur la patinoire des Maple Leafs de Toronto.
On se souvient que lors de la finale de la Conférence Clarence Campbell, les Kings et un certain Wayne Gretzky avaient réussi à vaincre les Maple Leafs, dans la limite de sept matchs, dont un gain spectaculaire de 5–4, lors du septième et décisif match disputé dans l’ancien Maple Leaf Gardens, le 29 mai 1993.
Wayne Gretzky avait réussi trois buts lors de cette rencontre, qui avait permis à cette équipe d’atteindre la finale de la Coupe Stanley pour la première fois de son histoire et les Kings avaient perdu en cinq matchs, face au Canadien de Montréal.
Soulignons que les Kings ont un rendement de 5–0-1 lors de leurs six derniers matchs disputés à Toronto, leur dernier revers remontant au 12 novembre 2002 (4–3, en tirs de barrage), alors que leur dernier échec en temps régulier remonte aussi loin que le 29 janvier 2000, alors qu’ils s’étaient inclinés 3–2.
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Les Flyers de Philadelphie poursuivront-ils leur domination sur les Blackhawks de Chicago ?
Ils ont un rendement extraordinaire contre eux depuis le 9 décembre 1990
On dirait que depuis un peu plus de 20 ans, les Flyers de Philadelphie ont le numéro des Blackhawks de Chicago, du moins lors du calendrier régulier.
La formation dirigée par Craig Berube présente un dossier de 9–1-0 (0) lors de ses 10 derniers matchs contre celle de Joel Quenneville, de 15–2-1 (0) lors des 18 derniers et 20–4-6 (0) (une superbe moyenne de ,767), lors des 30 derniers duels disputés depuis le 9 décembre 1990.
Lors de cette période, les Flyers ont eu un rendement de 8–3-3 (0) (moyenne de ,679) lors des 14 matchs disputés dans la ville des vents et de 12–1-3 (0), une superbe moyenne de ,844, lors des 16 matchs joués à Philadelphie.
Ce fut différent durant les séries éliminatoires de la saison 2009-2010 …
Si les Flyers ont connu beaucoup de succès durant le calendrier régulier contre les Blackhawks, ce fut une toute autre histoire durant les séries éliminatoires, car ils n’ont pu faire mieux qu’un rendement de 2–4 (,333) dans les six matchs disputés lors de la spectaculaire finale de la Coupe Stanley de la saison 2009–2010.
Les Blackhawks remportaient ainsi cet honneur pour la première fois depuis la saison 1960–1961, alors qu’ils avaient mis fin au règne du Canadien de Montréal, qui avait remporté cinq coupes de suite, de 1995–1956 à 1959–1960.
Même si un match de hockey se gagne sur la glace, que faut-t-il s’attendre du présent duel entre ces deux équipes, les Blackhawks, qui avec une fiche de 22–6-5 en 33 matchs, trônent au premier rang du circuit, alors que les Flyers occupent le 24e rang, affichant un rendement de 13–14-3 en 30 matchs ?
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Les Blackhawks de Chicago sont quasi-parfaits contre l’Association de l’Est
Ils n’ont perdu que contre le Lightning de Tampa Bay, en bris d’égalité, deux fois !
En cette première tranche du calendrier, on peut dire que les Blackhawks de Chicago adorent jouer contre les équipes de l’Association de l’Est, car ils ne perdent pas souvent.
La formation de Joel Quenneville, dont la fiche globale est de 22–6-5 (49 points) en 33 matchs, au sommet du classement général (deux points devant les Ducks d’Anaheim), affiche un superbe rendement de 8–0-2 (18 point, moyenne de ,900), dans ses 10 matchs disputés contre les formations de l’Association de l’Est, 6–0-1 en sept matchs à domicile et 2–0-1 dans ses trois rencontres à l’étranger.
Encore plus, les deux revers des Blackhawks l’ont été contre la même équipe, les deux en bris d’égalité, 3–2, en tirs de barrage, au United Center, le 5 octobre et 6–5, en prolongation, au Times Forum, le 24 octobre.
Ce fut par contre des matchs très serrés, car sept ont pris fin par un seul but d’écart, deux par un écart de deux buts et un par un écart de quatre buts, celui de samedi dernier, alors que les Blackhawks ont gagné 6–2, face aux Panthers de la Floride, au United Center.
Les Flyers ont un dossier de 3–5-1 dans leurs neuf matchs disputés contre les formations de l’Association de l’Ouest.
LES 10 MATCHS DES BLACKHAWKS CONTRE L’ASSOCIATION DE L’EST
1 octobre 2013-Washington 4 à Chicago 6
5 octobre 2013-Tampa Bay 3 à Chicago 2 (fus.)
11 octobre 2013-Islanders de NY 2 à Chicago 3
12 octobre 2013-Buffalo 1 à Chicago 2
15 octobre 2013-Chicago 3 en Caroline 2 (fus.)
19 octobre 2013-Toronto 1 à Chicago 3
22 octobre 2013-Chicago 3 en Floride 2 (fus.)
24 octobre 2013-Chicago 5 à Tampa Bay 6 (pro.)
29 octobre 2013-Ottawa 5 à Chicago 6
8 décembre 2013-Floride 2 à Chicago 6
11 décembre 2013-Philadelphie à Chicago (20h)
14 décembre 2013-Chicago à Toronto (19h)
23 décembre 2013-New Jersey à Chicago (20h)
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Corey Perry des Ducks d’Anaheim est redevenu la terreur des gardiens !
Le récipiendaire du Trophée Maurice-Richard de 2010-2011 totalise 20 buts
S’il y a un joueur qui semble avoir retrouvé sa vitesse de croisière, c’est bien l’attaquant Corey Perry, des Ducks d’Anaheim, car il est actuellement tout feu tout flamme !
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Auteur d’un rendement de 20–15-35 lors de ses 33 premiers matchs, il vient de marquer au moins un but dans six matchs de suite (sept buts), égalant la plus longue séquence du genre dans la LNH cette saison, réalisée par Alex Steen, des Blues de St. Louis, du 17 octobre au 1er novembre (huit buts) et Steven Stamkos, du Lightning de Tampa Bay, du 27 octobre au 9 novembre (sept buts).
Encore plus, il a récolté au moins un point dans chacun de ses huit derniers matchs, totalisant 11 points, dont huit buts, lors de cette période et depuis le 1er novembre, il a un dossier de 14–8-22 avec un différentiel de plus sept en 19 rencontres.
Sa fiche de 20–15-35 le place dans les meilleurs du circuit et son total de 20 buts est au troisième rang, derrière Alex Ovechkin, des Capitals de Washington, qui totalise 26 filets en 29 matchs et Alex Steen, des Blues de St. Louis, qui a marqué 21 filets en 29 rencontres.
Après avoir connu une saison extraordinaire pour remporter le Trophée Maurice-Richard avec un total de 50 buts en 82 matchs en 2010–2011 et aussi le Trophée Hart, remis au joueur le plus utile du circuit, il avait été ordinaire en 2011–2012, affichant un dossier de 37–23-60 en 80 matchs, alors que l’an dernier, il n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 15–21-36 en 44 rencontres.
Corey Perry et Ryan Getzlaf avaient été les choix de première ronde de 2003 !
On peut dire que 2003 fut une superbe année pour les Ducks d’Anaheim, eux qui avaient atteint la finale de la Coupe Stanley pour la première fois de leur histoire et Perry, qui aura 29 ans le 16 mai prochain, avait été le deuxième choix de la première ronde de l’équipe, le 28e au total lors du repêchage de 2003, alors que Ryan Getzlaf, dont la fiche est de 16–21-37 en 33 matchs cette saison, avait été choisi au 19e rang de cette première ronde.
Perry, qui lors de sa dernière saison dans les rangs juniors en 2004–2005, avait été dominant, terminant avec une fiche de 47–83-130 (trois sommets dans le circuit) en 60 matchs avec les Knights de London dans la OHL.
Auteur d’une fiche de 240–260-500 en 607 matchs réguliers, Perry tentera de poursuivre sa série de succès en affrontant le Wild du Minnesota, une équipe contre laquelle il a une fiche à vie de 15–14-29 en 30 matchs.
Pour sa part, Ryan Getzlaf tentera lui aussi de poursuivre son succès, lui qui a récolté au moins un point dans chacun de ses 12 derniers matchs (fiche de 6–9-15) et cette séquence est la 2e plus longue du circuit cette saison, tout juste derrière celle de 13 matchs réalisée par Alex Steen, des Blues de St. Louis, du 17 octobre au 16 novembre, alors qu’il avait eu un dossier de 13–5-18.
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