Les "vieux" en ont dedans
Pittsburgh Penguins samedi, 24 mai 2008. 01:07 jeudi, 12 déc. 2024. 01:45
La question a été soulevée à de nombreuses reprises cette semaine et on possède maintenant la réponse : oui, les "vieilles" jambes des Red Wings de Detroit sont capables de suivre les fringants Penguins de Pittsburgh.
Mikael Samuelsson a doublé sa production offensive depuis le début des séries, inscrivant deux buts pour mener les Wings à une victoire de 4-0 dans le premier match de la finale la coupe Stanley, samedi au Joe Louis Arena.
Samuelsson a ouvert la marque à la 14e minute du deuxième tiers lorsqu'il a battu Marc-André Fleury de vitesse en contournant son filet. Il a ensuite doublé l'avance des siens au tout début de la troisième période, profitant d'une bourde d'Evgeni Malkin pour surprendre Fleury d'un tir vif en provenance de l'enclave.
"Samuelsson n'avait pas marqué dernièrement mais il avait récolté une aide dans le dernier match, a indiqué Mike Babcock. C'est le genre de joueur qui a l'habitude de grouper ses buts."
Dan Cleary a coupé les jambes des Penguins en marquant un troisième but alors que ceux-ci profitaient d'un avantage numérique avec un peu moins de trois minutes à faire en troisième période. Henrik Zetterberg a complété la marque dans la dernière minute de la rencontre, lors d'un jeu de puissance.
Après un premier engagement chaudement disputé, les locaux ont pris le contrôle total de la rencontre et Fleury mérite une excellente note pour son premier match en finale, assurément la meilleure chez les joueurs des Penguins. Parfait devant onze lancers au premier tiers, il a été bombardé de 16 tirs à l'engagement médian et neuf autres au dernier tiers en plus de recevoir la visite des pesants attaquants des Wings chaque fois qu'il immobilisait le disque.
"On était nerveux en première. On voulait trop bien faire devant nos partisans, a déclaré Babcock. On a mieux joué par la suite. En fait, on a surtout évité le banc des pénalités", a ajouté l'entraîneur des Red Wings.
Intimidants devant le jeune cerbère de Sorel, les Wings ont également été les plus actifs le long des rampes, collectionnant les coups d'épaules pour calmer les ardeurs d'une équipe qui n'avait auparavant subi que deux défaites en 14 matchs depuis le début des séries. Detroit a dominé la rencontre 31-25 au chapitre des mises en échec.
Niklas Kronwall n'a pas mis de temps à se faire connaître des Penguins. Le défenseur des Red Wings se fait une spécialité de surprendre l'adversaire d'une percutante mise en échec entre les lignes bleues. Jordan Staal a été sa première victime. Mais c'est Ryan Malone qui a été le plus ébranlé. L'ailier gauche des Penguins n'a jamais vu venir son rival qui l'a atteint d'un bon coup d'épaule. Un coup qui a été ressenti jusque dans les hauteurs du Joe Louis Arena.
Chris Osgood a probablement réussi l'un des jeux blancs les plus faciles de sa carrière. Les Penguins, la septième meilleure formation offensive du circuit Bettman en saison régulière et la plus menaçante depuis le début des séries, l'ont bombardé de 12 lancers en première période avant de disparaître complètement par la suite. Osgood a terminé la rencontre avec 19 arrêts.
Les Penguins auront l'occasion de prendre leur revanche lundi.
Un autre but refusé
La finale de la coupe Stanley n'était vieille que de 20 minutes que déjà, les arbitres avaient trouvé le moyen de voler la vedette.
Nicklas Lidstrom s'est fait refuser un but sous prétexte que Tomas Holmstrom, encore lui, créait de l'obstruction sur Fleury, une décision controversée qui a rendu Mike Babcock furieux.
Le capitaine des Wings avait déjoué Fleury d'un tir du poignet précis du côté du bloqueur à la 16e minute du premier tiers, mais l'officiel qui se trouvait derrière le filet a immédiatement fait signe qu'il refusait le but. À la reprise, on a vu que Holmstrom est passé devant Fleury, à l'extérieur de son demi-cercle, et n'a fait que le toucher avec son bâton avant que la rondelle ne trouve le fond du filet.
Il a fallu attendre qu'une vingtaine de minutes s'écoulent au cadran avant de finalement voir le premier but de cette série, qui met aux prises deux puissances offensives.
À 13:01 de la deuxième période, Samuelsson a profité d'une mauvaise sortie de zone combinée à un lent changement de trio des Penguins pour prendre son élan en zone neutre et s'avancer en zone adverse. Filant sur l'aile gauche, il a contourné le filet de Fleury, qui est arrivé une fraction de seconde trop tard de l'autre côté, juste à temps pour faire dévier la rondelle dans le filet avec son patin.
"Il y a eu un revirement et j'ai profité d'un changement chez les Penguins, a expliqué Samuelsson. J'ai dû ensuite contourner le filet et leur gardien a réagi trop rapidement."
La rapidité de Samuelsson l'a encore une fois bien servi au début de la troisième. Les Penguins venaient de purger avec succès une pénalité à Malkin quand le Suédois s'est lancé à la poursuite de la rondelle dans le fond de la zone des Penguins. Après qu'il se soit facilement débarrassé de Hal Gill, la rondelle est apparue sur le bâton de Fleury, qui l'a remise à Malkin devant son filet. Déjà victime de plusieurs revirements depuis le début du match, "Geno" a voulu faire dans la dentelle et a perdu la rondelle, que Samuelsson s'est empressé de récupérer pour ensuite prendre Fleury de vitesse.
"J'ai exercé de l'échec-avant et la rondelle a semblé me suivre", a indiqué Samuelsson, lui-même un ancien Penguin.
Marian Hossa est venu près de réduire l'écart de moitié au milieu de l'engagement lorsque son tir a heurté un poteau. Ce fut là la dernière menace des Penguins.
Mikael Samuelsson a doublé sa production offensive depuis le début des séries, inscrivant deux buts pour mener les Wings à une victoire de 4-0 dans le premier match de la finale la coupe Stanley, samedi au Joe Louis Arena.
Samuelsson a ouvert la marque à la 14e minute du deuxième tiers lorsqu'il a battu Marc-André Fleury de vitesse en contournant son filet. Il a ensuite doublé l'avance des siens au tout début de la troisième période, profitant d'une bourde d'Evgeni Malkin pour surprendre Fleury d'un tir vif en provenance de l'enclave.
"Samuelsson n'avait pas marqué dernièrement mais il avait récolté une aide dans le dernier match, a indiqué Mike Babcock. C'est le genre de joueur qui a l'habitude de grouper ses buts."
Dan Cleary a coupé les jambes des Penguins en marquant un troisième but alors que ceux-ci profitaient d'un avantage numérique avec un peu moins de trois minutes à faire en troisième période. Henrik Zetterberg a complété la marque dans la dernière minute de la rencontre, lors d'un jeu de puissance.
Après un premier engagement chaudement disputé, les locaux ont pris le contrôle total de la rencontre et Fleury mérite une excellente note pour son premier match en finale, assurément la meilleure chez les joueurs des Penguins. Parfait devant onze lancers au premier tiers, il a été bombardé de 16 tirs à l'engagement médian et neuf autres au dernier tiers en plus de recevoir la visite des pesants attaquants des Wings chaque fois qu'il immobilisait le disque.
"On était nerveux en première. On voulait trop bien faire devant nos partisans, a déclaré Babcock. On a mieux joué par la suite. En fait, on a surtout évité le banc des pénalités", a ajouté l'entraîneur des Red Wings.
Intimidants devant le jeune cerbère de Sorel, les Wings ont également été les plus actifs le long des rampes, collectionnant les coups d'épaules pour calmer les ardeurs d'une équipe qui n'avait auparavant subi que deux défaites en 14 matchs depuis le début des séries. Detroit a dominé la rencontre 31-25 au chapitre des mises en échec.
Niklas Kronwall n'a pas mis de temps à se faire connaître des Penguins. Le défenseur des Red Wings se fait une spécialité de surprendre l'adversaire d'une percutante mise en échec entre les lignes bleues. Jordan Staal a été sa première victime. Mais c'est Ryan Malone qui a été le plus ébranlé. L'ailier gauche des Penguins n'a jamais vu venir son rival qui l'a atteint d'un bon coup d'épaule. Un coup qui a été ressenti jusque dans les hauteurs du Joe Louis Arena.
Chris Osgood a probablement réussi l'un des jeux blancs les plus faciles de sa carrière. Les Penguins, la septième meilleure formation offensive du circuit Bettman en saison régulière et la plus menaçante depuis le début des séries, l'ont bombardé de 12 lancers en première période avant de disparaître complètement par la suite. Osgood a terminé la rencontre avec 19 arrêts.
Les Penguins auront l'occasion de prendre leur revanche lundi.
Un autre but refusé
La finale de la coupe Stanley n'était vieille que de 20 minutes que déjà, les arbitres avaient trouvé le moyen de voler la vedette.
Nicklas Lidstrom s'est fait refuser un but sous prétexte que Tomas Holmstrom, encore lui, créait de l'obstruction sur Fleury, une décision controversée qui a rendu Mike Babcock furieux.
Le capitaine des Wings avait déjoué Fleury d'un tir du poignet précis du côté du bloqueur à la 16e minute du premier tiers, mais l'officiel qui se trouvait derrière le filet a immédiatement fait signe qu'il refusait le but. À la reprise, on a vu que Holmstrom est passé devant Fleury, à l'extérieur de son demi-cercle, et n'a fait que le toucher avec son bâton avant que la rondelle ne trouve le fond du filet.
Il a fallu attendre qu'une vingtaine de minutes s'écoulent au cadran avant de finalement voir le premier but de cette série, qui met aux prises deux puissances offensives.
À 13:01 de la deuxième période, Samuelsson a profité d'une mauvaise sortie de zone combinée à un lent changement de trio des Penguins pour prendre son élan en zone neutre et s'avancer en zone adverse. Filant sur l'aile gauche, il a contourné le filet de Fleury, qui est arrivé une fraction de seconde trop tard de l'autre côté, juste à temps pour faire dévier la rondelle dans le filet avec son patin.
"Il y a eu un revirement et j'ai profité d'un changement chez les Penguins, a expliqué Samuelsson. J'ai dû ensuite contourner le filet et leur gardien a réagi trop rapidement."
La rapidité de Samuelsson l'a encore une fois bien servi au début de la troisième. Les Penguins venaient de purger avec succès une pénalité à Malkin quand le Suédois s'est lancé à la poursuite de la rondelle dans le fond de la zone des Penguins. Après qu'il se soit facilement débarrassé de Hal Gill, la rondelle est apparue sur le bâton de Fleury, qui l'a remise à Malkin devant son filet. Déjà victime de plusieurs revirements depuis le début du match, "Geno" a voulu faire dans la dentelle et a perdu la rondelle, que Samuelsson s'est empressé de récupérer pour ensuite prendre Fleury de vitesse.
"J'ai exercé de l'échec-avant et la rondelle a semblé me suivre", a indiqué Samuelsson, lui-même un ancien Penguin.
Marian Hossa est venu près de réduire l'écart de moitié au milieu de l'engagement lorsque son tir a heurté un poteau. Ce fut là la dernière menace des Penguins.