À 37 ans, Ilya Kovalchuk espère que son aventure dans la LNH n'est pas encore terminée.

Ilya Kovalchuk attend le bon rôle

Établi à Miami avec sa famille durant la pandémie, Kovalchuk est en attente d'une opportunité en vue de la saison 2020-2021, en compagnie de ses agents Pat Brisson et J.P. Barry de CAA Sports.

« J'essaie de me garder en forme », a raconté l'ailier russe à notre collaborateur Pierre LeBrun pour une entrevue publiée sur The Athletic. « Je parle avec Pat régulièrement, et il me donne les plus récentes nouvelles. Je ne suis pas pressé cependant. J'essaierai de trouver l'endroit qui convient, et qui fera l'affaire de tout le monde. »

« L'endroit qui convient » est une phrase souvent utilisée par les joueurs autonomes, mais LeBrun rappelle que dans le cas de Kovalchuk c'est particulièrement vrai, lui qui a vécu une saison 2019-2020 en trois temps.

Son entente a d'abord été rachetée par les Kings de Los Angeles en décembre. Devenu libre comme l'air, il s'est entendu avec le Canadien de Montréal pour le minimum de 700 000 $, et c'est là qu'il a connu de loin ses meilleurs moments de la saison, obtennant 13 points en 22 matchs, et gagnant le coeur de plusieurs partisans du CH par le fait même.

« Tout le monde l'aimait au sein de l'équipe, il amenait de l'énergie », a admis le directeur général Marc Bergevin à LeBrun au téléphone mardi. « Il adore ce sport. Pour lui, ce n'est pas du travail. C'est la chose qui me reste le plus en tête à son sujet, son amour du hockey. »

Le vétéran le répète d'ailleurs : il a adoré son séjour à Montréal à l'hiver 2020.

« C'était une très belle aventure, c'est certain. Montréal est un endroit spécial à mes yeux. Ils aiment leur hockey là-bas, c'est comme une religion. Je m'y suis vraiment plu. J'ai apprécié tout ce qu'ils ont fait pour moi. »

On connaît la suite : le CH, croyant ne pas prendre part aux séries éliminatoires, a échangé Kovalchuk aux Capitals de Washington au mois de février. Et comme l'ensemble des joueurs des Caps, Kovalchuk n'a pas joué au meilleur de ses capacités lorsque les activités de la LNH ont repris dans la bulle de Toronto, au début du mois d'août.

Il reste à voir maintenant si la prochaine opportunité de Kovalchuk, si elle finit par se présenter à lui, ressemblera plus aux expériences non-concluantes survenues à Los Angeles et à Washington, ou plutôt à l'euphorie vécue pendant son passage à Montréal.