Alexandre Rouleau s’est ouvert les portes de la LNH en 2015 lorsqu’il a accepté un poste comme recruteur chez les Blackhawks de Chicago.

Lors d’un entretien à Hockey 360, jeudi, celui qui était à ce moment directeur général des Foreurs de Val-d’Or ne pouvait laisser passer cette occasion de faire le saut dans le circuit Bettman. Il est d’avis qu’en devenant dépisteur, il profitait d’une belle occasion pour apprendre au plus haut niveau.

« J’étais super bien comme directeur général à Val-d’Or, mais lorsque les Blakchawks m’ont tendu une perche, je ne pouvais refuser. En ayant gravi dans le monde du hockey toute ma vie, je voulais profiter de cette porte ouverte dans la LNH. »

« Je m’aperçois que c’est un métier long à apprendre si on veut se perfectionner. Il faut beaucoup de patience », a mentionné Rouleau.

Trois ans après son arrivée avec les Hawks, la formation de Chicago a sélectionné au premier rang du repêchage de 2018 le défenseur des Voltigeurs de Drummondville Nicolas Beaudin.

L’athlète de 21 ans a disputé son premier match dans la LNH lors de la dernière saison et pour le recruteur qui a vu l’organisation piger dans sa cour, il ne pouvait rater ce moment.

« C’est certain que c’est un travail d’équipe. Ce serait faux de dire que c’est Alex Rouleau qui l’a repêché. Par contre, lorsque je l’ai vu jouer, j’ai vécu de grandes émotions. Je devais être aussi nerveux que ses parents », a mentionné l’ancien défenseur.

Rouleau soutient que chaque dépisteur à son bagage d’expérience qui lui est propre. Il partage qu’être un ancien joueur amène souvent au départ son lot de défis lorsque vient le temps d’évaluer un jeune joueur.

« On a souvent tendance à aimer des joueurs qui nous ressemblaient, donc parfois c’est même un inconvénient. Par contre, on peut comprendre ce qu’un joueur vit, notamment lorsqu’il connaît une mauvaise soirée », a-t-il précisé.

Alors qu’il est interrogé sur la description des bons et moins bons côtés de sa profession, l’homme de 37 ans ne peut cacher qu’il se doit d’être souvent sur la route et la vie familiale écope par moments. Toutefois, il évolue dans un univers qui le passionne.

« On gravite dans le monde du hockey ce qui est le plus beau métier du monde », a-t-il convenu.