L’attaquant des Canucks de Vancouver Brock Boeser est sans doute l’un des joueurs qui comprend parfaitement la réalité de devoir respecter les mesures de sécurité sanitaire pendant cette pandémie de la COVID-19.

Comme il l’a confié lors d’une entrevue avec Farhan Lalji de TSN, l’athlète de 23 ans veut limiter les risques de contamination au maximum au sein de sa famille, alors que son père doit combattre la maladie de Parkinson tout en récupérant d’un cancer des poumons.

« Mon frère et moi avons été plus que précautionneux lorsqu’est venu le temps d’appliquer les mesures de sécurité sanitaire. Nous ne voulons pas évidemment que notre mère soit contaminée, mais il y a aussi la santé de notre père », a-t-il indiqué.

« Mon père souffre du Parkinson et il se remet actuellement d’un cancer des poumons. Il est encore en processus de guérison. Je peux passer plus de temps avec lui, mais nous gardons nos distance. Je ne l’ai pas touché depuis le début du confinement », a-t-il précisé.

Même s’il désire que la LNH renoue avec l’action cette année, une telle réalité fait en sorte qu’il prime d’abord et avant tout la santé des joueurs. Il sera prêt à enfiler les patins cela dit, lorsqu’une solution avec un risque minime sera avancée. Comme la plupart des joueurs à travers le circuit, il sait que le hockey est loin d’être la priorité no 1 à l’heure actuelle.

« C’est certain que je veux rejouer au hockey cette année, mais il faut trouver une manière qui nous gardera en santé. Tout ceci demeure plus gros que notre sport, donc je suis partant, tant qu’on peut y arriver en sécurité », a-t-il convenu.

La saison s’est arrêtée le 12 mars dernier dans la LNH, alors que Boeser venait tout juste d’effectuer un retour au jeu. Après s’être fracturé les côtes lors du duel contre les Flames de Calgary le 8 février, l’attaquant a disputé un seul match avant l’interruption, soit le 10 mars contre les Islanders de New York.

Ne pouvant pas patiner pendant cette pause, Boeser explique qu’il concentre son entraînement principalement sur sa marque de commerce depuis son entrée dans la LNH lors de la campagne 2016-2017 : son lancer.

« Je dois me présenter à la patinoire chaque soir avec cette idée que je peux faire la différence. Dans mon cas, c’est de mettre la rondelle au filet le plus souvent possible », a-t-il soutenu.

En 57 rencontres au cours de la dernière campagne, Boeser a cumulé 16 buts et 29 mentions d’aide.