ARLINGTON, Virginie - Les Capitals de Washington viennent de remporter le titre de leur section pour la quatrième année de suite, mais ils n'ont gagné qu'une seule série depuis ce temps. À chaque année, ils amorcent les éliminatoires en disant avoir appris les leçons de la saison précédente.

À l'approche de la confrontation entre Capitals et Rangers, premiers et huitièmes dans l'Est, revenons sur le dénouement de 2010, alors que les Capitals sont devenus le premier club classé en première place à perdre une série menée 3-1 contre une équipe classée huitième.

Plusieurs joueurs ont alors laissé entendre que le problème en était un de leadership et que le club n'avait pas montré l'intensité nécessaire, car on avait pris pour acquis que l'intensité de la saison régulière suffirait.

Scott Walker et Joe Corvo, qui allaient quitter comme joueurs autonomes sans restriction, ont eu les commentaires les plus mordants. L'attaquant Matt Bradley n'a pas mâché ses mots lui non plus, disant : « Ça ne devrait pas arriver, ne pas être prêts pour un match des séries. Nous n'avons pas travaillé assez fort. »

Le capitaine Alexander Ovechkin a accepté sa part du blâme, l'an dernier. Lundi, deux jours avant le début de la série face aux Rangers, il a parlé de la nécessité que chaque joueur puisse rendre des comptes.

« Nous avons tous appris quelque chose des dernières années, a t-il résumé. Ce qui n'a pas fonctionné, mais aussi ce que nous avons fait correctement. »

Concernant l'an dernier, l'entraîneur Bruce Boudreau est d'avis que le problème n'a pas été un manque d'intensité. Il dit que son équipe a bien joué mais s'est butée aux brillantes performances du gardien du CH à ce moment-là, Jaroslav Halak.

« Nous avons dominé six matches sur sept, a dit Boudreau. Qu'est-ce que nous étions supposés de faire, obtenir 75 tirs au but par match? »

Les Capitals et les Rangers ont sept rangs de différence au classement, mais le club de Boudreau n'a gagné que quatre matches de plus que les Rangers (48 contre 44), cette saison. Leurs statistiques se comparent bien à plusieurs niveaux.

« Ce sont les petites choses qui vont faire la différence, a mentionné Boudreau. Qui va le mieux jouer? Qui a le meilleur avantage numérique? Qui est le meilleur en désavantage? Qui écope de plus de punitions? Quel gardien est juste un peu plus dominant? Qui va gagner les batailles dans les coins? Ce sont ces choses-là qui vont déterminer le vainqueur de la série. »