Les Golden Knights de Vegas sont de passage à Montréal en vue du match de samedi soir contre le Canadien.

En attendant, Jonathan Marchessault s'est entretenu avec l'équipe de l'Antichambre, avec qui il travaillera à titre de collaborateur cette saison.

Après avoir été éliminés par le CH en demi-finales des séries la saison dernière, les Knights ne ressentent pas nécessairement un sentiment de vengeance à l’approche de ces retrouvailles. Reste que la défaite a été difficile à avaler, même s’il a vite fallu passer à autre chose par la suite.

« Le Canadien avait bien joué, mais c’est sûr que c’était décevant notre performance. Je crois qu’on était capable de beaucoup mieux. Mais c’est une nouvelle saison, on a une nouvelle équipe, alors on se concentre sur ce qui va se passer dans le futur. »

Les Golden Knights sont encore une fois considérés parmi les favoris dans l’Association Ouest, un statut qui n’est pas toujours évident à gérer, mais avec lequel ils sont maintenant habitués.

« Je pense que c’est plus facile d’être dans un rôle où il n’y a pas d’attentes, parce que tu ne peux pas décevoir. Mais je pense qu’on est rendu dans une situation où on a été bons pendant quatre ans et on va l’être plus plusieurs années encore. On est confortable là-dedans et on est capable de performer quand même. »

En l'absence de Max Pacioretty, Mark Stone et William Karlsson (trois de leurs cinq meilleurs pointeurs l'an dernier), les Knights présentent malgré tout une fiche de ,500 après 10 matchs cette saison. Ces pertes sont difficiles à combler.

« C’est quand même difficile, ça me fait penser beaucoup à notre première saison quand on était rendu à notre cinquième gardien. Il nous manque beaucoup de gros morceaux de notre équipe. C’est dur mais notre identité c’est une équipe qui veut travailler fort et se présenter à chaque match, et on se concentre sur ça. »

Un autre gros morceau est parti, non pas à cause d’une blessure, mais à cause d’un déménagement. Il s’agit du gardien Marc-André Fleury, qui a été échangé aux Blackhawks de Chicago.

« J’étais déçu, admet Marchessault. On était de bons amis depuis le début. Ce que le monde ne sait pas, c’est à quel point l’équipe qu’on avait la première année a vécu quelque chose de spécial. Donc c’est sûr que c’est triste mais ainsi va la vie. C’est comme ça le monde du hockey, c’est inconstant, et ça fait partie de la business. Tu veux tout le temps que tes amis aillent bien, t’espère que ça va aller en pente ascendante. Les Blackhawks sont dans une période difficile, j’espère que ça ira mieux. »

Marchessault a passé le cap des 300 points dans la LNH et aujourd’hui, il n’est pas peu fier de son parcours, bien qu’il soit pour l’instant incomplet.

« Je suis vraiment fier de ne pas avoir écouté les haters. J’ai été un peu tête de cochon. J’ai fait ce que je pensais être le mieux pour moi et ma carrière. Je suis vraiment content de ce que j’ai accompli, mais je ne serai jamais 100 % satisfait si je ne suis pas capable de gagner la coupe Stanley. »