Anthony Beauvillier ne s'en fait pas avec la lenteur des négociations
LNH samedi, 13 juil. 2019. 21:36 jeudi, 12 déc. 2024. 07:02Pour une deuxième année, l’attaquant des Islanders de New York Anthony Beauvillier a décidé d'utiliser le Spikeball afin d'amasser des fonds pour la rechercher contre l'Alzheimer, une cause qui lui tient à cœur.
« On a déjà amassé le double de ce qu'on avait amassé l'année passée. Je vais laisser le site ouvert pour les dons une semaine après mon événement pour amasser le plus d'argent possible », explique-t-il.
« Avoir quelqu'un comme Anthony soutenir la cause et organiser des événements comme ça, ça donne de la visibilité et de l'espoir aux gens », soutient Richard Steele, de la Société Alzheimer de Montréal.
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Sur le plan hockey, Beauvillier se retrouve joueur autonome avec compensation. Même si les discussions n'ont pas été entamées avec le groupe de Lou Lamoriello, le joueur de 22 ans et son agent ne s'en font pas plus qu'il le faut.
« Honnêtement, c'est une première pour moi. Je fais confiance à Philippe et à Kent, mes deux agents qui vont s'occuper de ça. On va y aller comme ça va. »
« Ils ont leur priorité, croit Philippe Lecavalier. Ce n'est pas parce qu'Anthony n'est pas un joueur important pour eux. C'est parce qu'il y a toujours des deadlines à tout. »
L'offre hostile du Canadien à Sebastian Aho pourrait ouvrir des portes, non seulement aux directeurs généraux, mais aussi aux joueurs autonomes avec compensation. C'est notamment le cas de Beauvillier.
« Je pense que les Canadiens ont commencé quelque chose qui pourrait être intéressant pour d'autres équipes également pour d'autres joueurs dans la LNH, évalue Lecavalier. C'est sûr que les joueurs aiment rester dans la ville où ils ont commencé leur carrière. Mais, il vient un moment donné où les contrats sont plus lucratifs ou que les opportunités d'avoir plus de temps de glace et d'avoir plus de succès ailleurs pour eux, ça peut devenir intéressant. »
La priorité de Beauvillier est tout de même de rester avec les Islanders, que ce soit à court, moyen ou long terme.
« S'il y a une offre d'un an qui est bénéfique pour moi ou une offre à sept ans qui est bénéfique pour moi, on va voir. Tout dépend des termes et tout ça. »
« Est-ce que ça va être un contrat d'un an? C'est possible, avance Lecavalier. Est-ce que ça va être un contrat de deux ou trois ans? Je pense que ça va être fort probablement ça, deux à trois ans. Par contre, on est ouvert à tout. Anthony est ouvert à tout également. »