Yanni Gourde rêve aux séries
On jase mardi, 28 mars 2017. 15:00 samedi, 14 déc. 2024. 01:01Yanni Gourde n’a peut-être inscrit que deux buts en carrière dans la LNH, mais déjà, il peut se vanter d’en avoir marqué un gros.
Lundi soir, à son 15e match dans le circuit Bettman, le petit attaquant québécois a couronné une improbable remontée du Lightning de Tampa Bay face aux Blackhawks de Chicago en marquant en prolongation.
Le Lightning, qui tirait de l’arrière 4-1 en deuxième période avant d’amorcer sa poussée victorieuse, n’accuse aujourd’hui qu’un point de retard sur les Bruins de Boston et la dernière place donnant accès aux séries dans l’Est.
Les Islanders de New York n’ont quant à eux emmagasiné qu’un point de moins que le Lightning, avec eux aussi encore sept matchs à disputer.
Affirmer que Gourde a offert lundi un point plus que précieux au Lightning serait donc un euphémisme.
« Je veux faire partie des séries », insistait Gourde en entrevue à l’émission On jase, au lendemain de sa soirée de rêve.
C’est sans doute avec cette pensée en tête qu’il s’est présenté fin seul devant le gardien Scott Darling lundi, avant de le déjouer d’un lancer des poignets.
À son troisième séjour de la saison dans la grande ligue, le joueur de centre de 25 ans n’ayant jamais été repêché ne se contente pas d’assurer la relève d’un joueur blessé. À sa façon, il contribue.
« Je ne suis pas là à me demander si quelqu’un revient au jeu demain, si je vais passer le prochain match dans les estrades ou encore si je vais être envoyé à Syracuse. Je me présente à l’aréna avec la volonté de m’améliorer et de gagner. J’amène mon intensité et ma game à moi. »
Une détermination dont le Lightning serait fou de se priver à moins de deux semaines de la fin du calendrier régulier. Au cours de cette période, le club floridien croisera notamment la route des Bruins le 4 avril prochain, de même que celle du Canadien à deux reprises.
« On a un calendrier régulier très chargé, a convenu Gourde. On affronte de grosses équipes, mais on a à vivre avec, on ne peut rien y changer. On y va un jour à la fois. »