L’orgueil de Thomas Vanek
On jase vendredi, 11 nov. 2016. 14:27 dimanche, 15 déc. 2024. 11:51Rejeté par le Canadien d’abord, chassé par le Wild du Minnesota ensuite, Thomas Vanek ne semblait pas en voie de se retrouver une niche dans la LNH l’été dernier.
C’était avant que les Red Wings de Detroit ne lui offrent une ultime chance de prouver qu’il appartient toujours à l’élite du circuit Bettman.
Ce qu’il a brillamment fait avant de se blesser à une hanche le 25 octobre dernier.
« Je pense qu’il était motivé. Quand deux équipes ne veulent plus de toi, si tu n’es pas piqué (dans ton orgueil), c’est qu’il y a quelque chose qui ne marche pas », a avancé l’entraîneur adjoint et instructeur vidéo des Wings, Dave-Noël Bernier vendredi au micro de l’émission de radio virtuelle On jase.
Au moment de se blesser, Vanek affichait une récolte de 4 buts et 4 passes en sept rencontres. Ce dernier a depuis été placé sur la liste des blessés à long terme de l’équipe en date du 25 octobre. C’est donc dire qu’il est admissible à un retour au jeu le 18 novembre prochain.
Chose certaine, les Red Wings l’accueilleront à bras grands ouverts si cela se concrétise. Depuis qu’ils se débrouillent sans Vanek, les Wings n’ont signé que trois victoires en huit rencontres.
« C’est un gros morceau. Le perdre en début de saison ç’a fait mal sur nos trois premiers trios », a analysé Bernier, tout en soulignant le bon travail du vétéran de 32 ans, qui a signé un contrat d’un an d’une valeur de 2,6 millions $ dès l’ouverture du marché des joueurs autonomes le 1er juillet dernier.
« Il a peut-être des défauts, mais on a une bonne chambre et il cadre bien dans notre moule. Il travaille fort. »