ANAHEIM, Calif. - Dans l'importante et subjective colonne réservée aux mises en échec, les Jets de Winnipeg et les Ducks d'Anaheim ont distribué 83 coups d'épaule lors du premier match de leur série de premier tour. Ce total n'inclut pas d'innombrables accrochages après le coup de sifflet ni la mise en échec de Blake Wheeler, des Jets, contre Clayton Stoner après l'indicatif sonore.

C'est ainsi que jouent les Jets, et il serait étonnant que l'approche change lors du deuxième rendez-vous, malgré leur défaite de 4-2 jeudi soir.

« C'est quelque chose que nous aimons, c'est de la façon dont nous avons joué tout au cours de la saison, a fait remarquer le capitaine Andrew Ladd vendredi après-midi. Lorsque nous bougeons, que nous patinons et que nous frappons l'adversaire, c'est là que nous jouons notre meilleur hockey. Je m'attends à ce que ce soit autant (de mises en échec) sinon plus lors des autres matchs. »

L'attaquant Matt Belsekey, des Ducks, prédit que les deux formations vont approcher le plateau des 100 mises en échec au fur et à mesure que la série va progresser. Bien sûr, ce n'est pas le nombre qui importe, mais l'effet qu'elles laissent sur les joueurs.

« Nous verrons bien si tous les joueurs seront dans l'alignement à la fin de la série », a mentionné Stoner.

Des ajustements devront être apportés, surtout afin d'éviter d'écoper d'inopportunes pénalités et de tenir en échec les deux grandes vedettes des Ducks, Ryan Getzlaf et Corey Perry. Après la punition à Mark Scheifele pour rudesse après le sifflet, qui a contribué à donner du rythme aux Ducks, les joueurs vont devoir contrôler leurs émotions lors des escarmouches.

« Il y a beaucoup d'émotion sur la patinoire, et ce genre de choses va survenir, a déclaré le défenseur Mark Stuart. Certaines infractions sont appelées, d'autres ne le sont pas, et il faut savoir éviter de se retrouver au banc des punitions. »

Mais les Jets sont à leur mieux lorsqu'ils font face à des situations périlleuses. Et leur séquence de 9-3-1 qui leur a permis de se qualifier aux séries éliminatoires ne les place pas dans une situation inconfortable.

« Nous avons disputé de gros matchs au cours du dernier mois et nous nous sommes souvent retrouvés en déficit, où il a fallu nous regrouper et retrouver notre concentration, a rappelé Ladd. C'est quelque chose à quoi nous sommes habitués maintenant. Nous avons les bons gars dans le vestiaire pour nous mener et nous remettre en marche. »